Fiche Pays: La Turquie
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Comme d’habitude, j’arrive à la frontière un peu tendu. Que va-t-il nous arriver?

C’est incroyable, toutes les frontières se sont toujours bien passées (même en Russie), mais je m’obstine à être tendu... C’est comme l’arrivée dans les grandes villes, mais là, j’ai de bonnes raisons... En 20 minutes: c’est fait, en plus dans la bonne humeur! un premier contact avec le peuple turc plutôt bon et rassurant, et ce n’est que le début!

Mayline Se fera tirer les joues des dizaines de fois par jour... elle ne dit plus rien, à part un petit coucou ou un merhaba, bonjour en turc. Eliott, chaussé de ses rollers, n’est pas peu fier. Dés la première journée en Turquie, les passants ou commerçants leur donneront plus que des câlins ou des compliments: Sucettes, chocolat, fruits secs, banane... sans jamais rien attendre de nous en retour, autre qu’un sourire ou un merci. Un pur bonheur!


Nous ne rejoindront pas directement Istanbul, même si ça nous démange.Dans les grandes villes, je préfère arriver tôt dans la journée et avoir le temps de trouver un bivouac. Nos amis, la Famille Marais, passée par là 12 ans auparavant lors de leur tour du monde avait tournés plus de 3 heures avant d’en trouver un... Donc se sera dans la petite ville de Edirne que nous passeront nos deux premières nuits.






































































































































































































































































































































































































































































































































































Un tour du monde en famille en camping-car avec deux enfant: c’est Akilifamily ! Akili Family
La TURQUIE
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Capital: Ankara
Nombre d’habitant:74 Millions
Monnaie: Livre Turc
Valeur: 1 € = 2,45 LT (lira)
Visa: Non
Date d’entrée: 26 Nov 2011
Date de Sortie: 23 janvier 2012
Durée: 2 mois
Kilomètres Parcourus:XXkm
Décalage horaire: 1 Heure
Cout du Carburant: 1,70€/litre
Cout moyen d’un restaurant: 5€
Eau: dans les stations services
Gaz: passage du propane au G.P.L.: ok
Infrastructures: très bonne
Sécurité:aucun souci
Bivouac possible:partout
Internet:café, rue, hotel..
Les +: Istanbul, la Cappadoce, la chaleur humaine
Les -: le prix du carburant

C’est avec deux adresses de parking en poche que nous partons en direction d’Istanbul. A quoi nous attendre? J’ai souvent lu que la circulation était difficile, mais à quel point?

GPS vissé sur le tableau de bord, 250km plus loin, voila les premiers immeubles qui se dessinent entre collines et bras de mer. Quelles surprise en découvrant des immeubles très modernes, des routes et une signalisation en parfait état!

Si l’on peu avoir l’impression que les grands axes (comme ci-dessus) sont surchargés, c’est de la rigolade à coté du centre, mais nous atteignons néanmoins le premier parking, qui nous refusera. C’est pas grave, dans la rue, il y en à 3... qui nous refuserons également(complet). Je remarque un petit parking au bord de l’eau. Pas de chance, c’est celui d’un restaurant. Le gardien, vient néanmoins nous accueillir et nous propose son aide ainsi que du thé et des boissons pour les enfants, super sympa. Autour d’une carte, il nous montre les endroits susceptibles de nous convenir. Ce sera sur l’autre rive, juste au pied du pont d’Unkapani (coté Est), dans un Otopark que nous trouverons à nous poser. 20TL (environ 8,50€ pour 24h). Le gardien s’arrangera pour nous fournir l'électricité la nuit, en cachette du patron. Malheureusement, dés le lendemain, ce ne sera déjà plus possible... Une crainte: la mosquée qui borde le parking. Vous avez déjà été réveillé par des hauts-parleurs à 6 heure du matin pour l’appel de la prière...? 6h du mat’: cool l’appel se fait par une petite musique douce. Ouf...

La nuit commence à tomber, mais impossible d’attendre dans le camping-car alors que nous sommes dans cette ville. Direction Galata, notre quartier de résidence.


Pour visualiser les photos d’Istanbul, cliquez ici!


La ville nous aura réservé pas mal de surprises. Tout d’abord, un mélange étonnant de modernité tout en conservant une touche «artisanale». La ville est grande, pardon: immense! ses 20 millions d’habitants saturent le réseaux routiers et toutes les infrastructures. Une fois le camping-car posé, on n’y touchera plus! Le tramway n’est pas cher 1 Lira le ticket, gratuit pour les enfants, comme tout d'ailleurs...


Après la visite de La Mosquée bleue et de Sofia, une cathédrale transformée en mosquée puis en musée, nous nous rendons au palais de Topkapi, malheureusement fermé ce jour là. Nous y ferons la connaissance d’un des gardes avec qui nous partagerons beaucoup grâce à son très bon français. Comme convenu avec lui, nous nous y présenterons le lendemain. Police et journalistes devant l’entrée :site fermé! Nous apprendrons qu’un libyen, armé de fusils à pompe aura fait irruption dans la matinée. Après 40 minutes d’échanges de tir, il aura blessé deux des gardes avant d'être abattu. Nous nous rendons sur le site une troisième fois le lendemain et croisons notre cher ami, sain.

Au couché du soleil, nous profitons d’un ciel dégagé, rare à Istanbul, pour faire un petit tour sur le Bosphore, ce détroit qui sépare le continent Européen du continent asiatique. 
Après 4 superbes journées, nous quittons la rive principale d’Istanbul pour rejoindre l’Asie.
En route pour Iznik, son lac et ses fortifications. Bivouac sympa sur le port avec un beau couché de soleil.
En route pour Bursa, petite ville de ...2 Millions d’habitants. Heureusement, nous croisons un couple de Turc très sympa, en camion aménagé qui en revient et qui nous propose un bon bivouac. Sur place, au pied du Stade, le «bon» bivouac l’était un peu moins... Le prix fût le double (10 LT), le gardien des WC nous propose l'électricité, puis 10 minutes après revient nous demandant le modique tarif de 50LT (22€), donc ont se débranche et partons au fond du parking, plus au calme...sauf qu’il y avait une boite de nuit... et le lendemain: un match de foot, donc il fallait partir car des employés nous préviennent que ça peut être chaud (ils installaient des barricades autour des commerces du stade...) bref... un bon bivouac ;-)

Nous visitons deux très belles mosquées: La Grande Mosquée et la mosquée verte (malgré qu’elle soit bleue...).


Une nouvelle mer nous attend: La Mer Egée! Direction le site archéologique d’Assos, sans passer par Troie, le fameux lieu de la bataille du même nom, où il ne reste plus grand chose à part quelques rares pierres et une réplique du cheval.

En revanche, Assos, perché sur sa colline mérite le détour. Nous bivouaquons sur le chemin qui mène au petit port, au pied du site, avant d’aller visiter le village.

Ayvalik n’est pas très coté pour sa ville, malgré un jolie port, mais plutôt pour sa baie, qui propose une particularité que j'apprécie particulièrement : les couchés de soleil!

Le site s’appel Seytan Sofati, qui signifie «la table de Satan». Elle doit son nom à la lumière rouge qui incendie la baie et les colline, comme si tout les diables de la terre s’y retrouvaient pour le dinée. Malheureusement, le sommet de la colline est saturé de bar et terrasse qui se sont littéralement monopolisés les lieux. Après quelques photos, nous vivrons l’un des plus beau couché de soleil que nous avons vu depuis le début, au bord de la baie. Bivouac sur la plage.

en quittant le village de Küçükköy, première surprise animalière de la journée...

C’est sous la pluie que nous rejoignions Pergame et son magnifique site archéologique. Nous profitons d’une accalmie pour prendre le téléphérique qui mène au sommet, sur le site. Arrivée en haut, c’est l’averse et la foudre qui nous accueil en haut, Nous visitons le Théâtre et l’Autel de Zeus sous les trombes d’eau... Ce cher dieux grec n'apprécierait-il pas notre présence?

Malgré la dépouille du site par les allemands pour alimenter un musée à Berlin, L’acropole est de toute beauté (même sous la pluie...).

... deuxième surprise du jour, au milieu des vielles pierres!

Enfin , son surnom est «le château de coton». Allez, j’arrête! Pamukkale est une montagne formée par des eaux chaudes (36°C) saturées en sel minéraux, qui se pétrifie au contact de l’air.

Les romains, toujours friand des bienfaits de l’eau, y établirent une cité thermale 2 siècle avant J.C.: Hierapolis est né! Malheureusement, nous sommes arrivé un peu tard pour réellement trainer dans les ruines de cette ancienne ville qui s’étant sur plus de 500Ha. Nous avons entre-autre visité la piscine, constitué d’un bassin antique où l’on peut nager au milieu des fragments de colonne.   Pour découvrir Pamukkale et Hierapolis, cliquez ici.


Le site d’Aphrodisias se situe au Sud-ouest de Pamukkale. C’est pour nous, l’un des plus beau site archéologique que nous avons visité en Turquie. L’ancienne ville n’a pas volé son nom: cette cité, vêtu de marbre blanc, rivalise principalement avec Ephese, plus avancé dans ses fouilles, que nous visiterons quelques jours plus tard.

Nous lâchons quelques temps le littoral pour entrer dans les terres et découvrir quelques sites, merveille de la nature ou tout simplement site archéologique. Les deux sites principaux méritent le détour: Pamukkale-Hierapolis et Aphrodisias.


En arrivant sur le premier site, nous savons qu’il y avait deux choses à voir: la curiosité naturelle de Pamukkale et l’ancienne ville de Hierapolis. Ce que nous découvrons sur le site, c’est que les deux endroit n’en sont qu’un, ce qui rend le lieux encore plus magique!


Mais qu’est ce que Pamukkale?

Quelques indices: pour entrer sur le site, il faut d’abord se déchausser, mais ce n’est pas une mosquée... Il faut ensuite s’imaginer marcher dans la neige sans qu’elle ne soit froide...

En route vers Ephese! Les oliviers qui boisent les forêts du nord de la Turquie sont remplacés par des orangers, mandariniers et citronniers. Nous traversons ces plaines fruitières pendants les récoltes. Toujours aussi agréables que dans le nord, nous nous verrons régulièrement offrir des fruits par les turcs. Ces arbres à agrumes sont également présent sur le bord des routes ou dans les centres-villes. Lorsque nous sommes garés en ville, il suffit parfois d’ouvrir la fenêtre du camping-car et de se servir!

Arrivé à Ephese, pour facilité la visite de la cité, nous trouvons à nous garer sur le parking du site. Sur place, nous rencontrons Stephane, Françoise et leurs enfants (les4peuch.canalblog.com), toulousains en camping-car pour une année en Europe, et Joris et Sinsia (sinsiaenjoris.blogspot.com), hollandais cherchant à rejoindre la Mongolie en camion aménagé.

A peine les présentations faites autour d’un thé et le repas entamé, que la gendarmerie nous délogera gentiment, vers 22h de notre petit parking sympa...  Après quelques recherches nocturnes, nous finissons par trouver une place (beaucoup moins calme...) pour finir notre soirée. C’est une première pour nous!





Ephese est LE site antique le plus fréquenté de la Turquie (2 millions de visiteurs par ans). C’est la ville la mieux conservée et la mieux réhabilitée. Elle comptait 250.000 habitants. La particularité d’Ephese est de pouvoir circuler au milieu du site, dans les rue d'antan, avec les bâtiments ou ruines autour de nous. Malheureusement, le site est dans une vallée encaissée et le soleil n’est déjà plus visible à 15 heures, donc à visiter le matin.

Nous rejoindrons ensuite nos toulousains, ainsi qu’une famille suisse: Tom, Andréa et leurs enfants (www.webkeller.ch/reisekeller/index.html)parcourant l’Europe en caravane. Notre quartier général sera basé à coté de Bodrum, au Zeta Camping, pour 3 jours. Le soleil et la chaleur est là: on range les habilles d’hiver pour sortir shorts et maillots: il fait plus de 20°C ALLELUIA!!!




Eliott et Mayline apprécient vraiment la compagnie des autres enfants, et

nous, celle de leurs parents! Eliott adoptera le vélo de Linus, et ne le lâchera plus. C’est décidé, il faut lui en trouver un!

Les soirées en compagnie de ces voyageurs sont sympathiques, et parfois sous le son des chants et instruments de nos amis suisses-allemands (mais parlant un français exemplaire);-)


Nous quittons Françoise, Andréa, Stéphane, Tom et les enfants le coeur lourd, en espérant les croiser à nouveau sur la route avant que nos chemins ne se séparent réellement. Merci la troupe pour ces bons moments!


Petite visite de Bodrum avant de quitter la région en direction de l’Est. Le porte de la ville, qui encercle une forteresse, est envahie de bateau, plus beau les uns des autres. La ville a un réel charme. Les maisons blanches sont sous la même architecture, le port est vivant. Ici, Les femmes ne portent que très rarement le voile, les attitudes paressent aussi moins traditionnelle: nous avons le sentiment d’avoir changé de pays et d’être sur nos cotes méditerranéennes.


Drôle de climat... Nous essuyons une mini-tornade sur la route, au niveau d’Ortaca. La pluie, violente, nous oblige à nous arrêter dans une station service. Le vent monte d’un coup, les pancartes s’arrachent, les poubelles en acier et tout ce qui traine s’envolent, les palmiers plient. 15 minutes après: plus rien! Nous reprenons la route est constatons quelques dégâts: étales de fruit et cabane de vendeurs de bords de route, chamboulées et arbres tombés sur la chaussée. Coïncidence ou pas, c’était en même temps que la tempête Joaquim sévissait sur la France (15.12.11).


Le lendemain,nous rejoignons la Baie d’Olüdeniz. Ce parc naturel est le paradis des tortues qui viennent pondrent leurs oeufs en été. Nous trouvons un eau d’un bleu qui transforme l’endroit en petit coin de paradis. Nous profitons d’une éclaircie du matin pour aller sur la plage et faire trempette...


Comme convenu quelques jours auparavant avec les enfants, nous leurs trouvons un vélo chacun. Manque de chance, celui d’Eliott a la chambre à air percé... Petit passage chez le mécano (pour une fois, pas pour le camion). 5 minutes et 1.5€ plus tard, la réparation est faite, Eliott est heureux!


Bien connu des voyageurs, nous rejoignons la Plage de Cirali, 80km au sud d’Antalya. L’endroit est magnifique, mais la plus grande surprise n’était pas là...


Tout d’abord, je commence par un premier ensablement... mais super fafa s’en sort en 10 minutes top chrono!

Nous allons vivre quelques jours plutôt sympathiques avec Kevin, Lulu, G, Fab, Yannick, Christelle et enfin Ronan et Karine et toute la tribu des lutins (Tahis, Kylian, Elisa, Louna, Eloise, Gabin, Eliott, Mayline et enfin Naïka, l’enfant à 4 pattes de Lulu et Kevin ;-). Involontairement, la plage de Cirali devient 100% française. Nous apprécions les histoires de voyageurs que chacun offrent aux autres et les trucs et astuces partagés sans réserve! Nous voyageons tous avec des objectifs (ou pas) différents, des conditions que chacun trouvera à son gout. Un moment de pure bonheur!



  

Première nuit sur la plage, bercés par le son des vagues. Le vent monte très fort, la mer aussi. Le lendemain, la mer est déchainée.

La plage est grand, quelques kilomètres, et seulement deux camions sont là, des Français.




Au petit matin, alors que chacun déjeunent dans son camion, j’essaie de rapprocher notre cc des autres véhicules. Mais le sable et moi, ça fait deux (ça promet pour la suite)... chacun me regardent faire depuis sa fenêtre et lance les paris: «il va pas y aller? ... ho le c**: il le fait!»

et c’est reparti pour un tour, mais là, c’est pas la même... enterrés jusqu’à l’essieux, me voila à nouveau coincé... après quelques nombreux coups de pelles, 3 pousseurs, un camion, une corde, 2 heures, des «t’es nul papa» de Mayline, des bons fous rire, quelques averses et un apéro, nous re-voila sur le sol bien dur! Nos amis Ronan, Karine et leurs enfants nous rejoignent à leur tour et devront également apprendre la conduite sur le sable...




  


Nous quittons nos amis avec un peu de mal, des au-revoir pas facile.

Comme les enfants, nous savons que ces rencontres sont éphémères, ce

qui les rendent très intenses.



Nous prenons la route pour rejoindre la Cappadoce à presque 600km de là.

Nous savons que le climat ne sera pas le même: verra-t-on la neige?


La route que nous empruntons et l’ancienne route de la Soie, cette voie qui

reliais l’orient à l’occident pour le transport de marchandise.


Nous visitons le Caravanseral de Sultanhani. Cette énorme bâtisse datant du

XIIIème siècle qui servait à protéger les marchands pendant leur long voyage.

Ca y est, nous y sommes: samedi 24 décembre 2011. Nous allons passer notre premier Noël dans notre camping-car, au beau milieu d’un endroit mythique: la Cappadoce! Au programme, petit restaurant typique de Göreme, où les plats sont cuisinés dans des pots de terre cuites cassés devant le client pour découvrir son contenu, puis nous passerons la nuit sur l’air de lancement des montgolfières pour les voir décoller le lendemain à l’aube. au retour du restaurant, nous trouverons un petit mot sur le cc: deux voyageurs français (encore! mais il n’y a qu’eux qui bougent...) garés à quelques mètres de nous. Nous finirons le réveillon en leur compagnie.




  



Pour découvrir le Noël des enfants: c’est ici !


  

Surprise du matin: 10cm de neige! un régal pour toute la famille qui ajoute un petit coté magique au lieu et à Noël. Il neigera toute la journée et nous finirons cette belle journée avec 20cm, ce qui n’arrange pas le réseau routier et les visites...


Pour visualiser les photos de la Cappadoce, c’est ici!


Nous quittons La Cappadoce avec un peu d’amertumes: c’est trop court, mais beaucoup de site sont inaccessible en véhicule ou à pied à cause de la neige... Dommage.

Nous disons au revoir à Sandrine et Lory, qui rejoignent également l'Asie,mais par l’Iran et le Pakistan. Nous les re-croiserons peut-être, avec plaisir!



C’est en Cappadoce que nous apprenons que le bateau qui devra transporter le camping-car d’Istanbul jusqu’en Malaisie ne pourra se faire avant le 26 janvier (initialement prévu le 4 janvier). l’idée de retourner dans le sud voir les copains ne trainera pas! tant pis pour les kilomètres! On reprend la route direction Antalya, pour rejoindre Karine et Ronan, et faire la surprise aux autres qui, normalement, devraient fêter nouvelle an sur la plage de Cirali.

Les hauts plateaux de la Turquie (soit dés que l’on est à plus de 100km des côtes) sont bien enneigé... La Turquie à réputation de fermer les routes assez facilement....passerons-nous le dernier col? Ouf’! 30 à 50 cm de neige à 1700m mais la route est bien noire!

Quel contraste: nous gagnons 24°C (de -7°C à 17°C) en seulement 100km! Le ciel couvert se dégage également: vive le sud!!!


Au programme: visite d’Antalya.




La cité balnéaire principale de la côte turque est encore très vivante en hiver, tout comme Bodrum. Nos chers bretons (Karine et Ronan) nous ferons visiter la ville.


La petite surprise du soir est de trouver un petit post-it sur la porte du Camping-car de Ronan: La famille Berteau, revenant de Chypre est garer juste derrière nous! Nous voila à nouveau en mode «petite tribu» pour deux jours. Joyeux anniversaire Gabin!!! Le p’tit mouss (breton) soufflera ses 4 bougies à Antalya.







































Nous sommes le 30 Décembre, direction Cirali (à nouveau) et espérons que la bande de copains n’ai pas choisi de changer d’endroit pour fêter la Saint Sylvestre. Après 80km et 30 fois «j’suis sûr qu’ils seront plus là» marmonnés dans ma barbe, nous y sommes; les autres camions aussi!!! Les amis, sûr de ne plus nous voir n’y comprennent plus rien... Ben on se débarrasse pas des Akilis aussi facilement! ;-)





Journée pêche

Houlala, une journée pêche mal barrée... un coup dans les herbes, un autre dans les roseaux, l’un qui perd sont bouchon, puis l’autre sont hameçon, Mayline qui mange la réserve de pains... si quelqu’un allait s’imaginer réussir à ne plus avoir besoin d’aller chez le poissonnier pour manger...


Néanmoins, Eliott m'informe avoir vu des requins dans l’eau: et bien qu’ils aillent les pêcher! Je leur jète un « Ne vous faites pas mordre...». Sérieusement, des requins! la veille, ils m’assuraient avoir vu un aigle!


Un quart d’heure plus tard, Eliott revient à nouveau:

« - Ca y est! Ont les a attrapé! ils arrivent!!!

  1. -Eliott, dis-je avec une voix moqueuse, arrêtes de croire ce que te disent les grands, ils te font marcher! Des requins...»


Les bras chargés, les grands arrivent...

Bon pour les attraper, il n’y avait pas de canne à pêche (en même temps vu les épisodes précèdent avec...). Les petits mammifères s’étaient coincés entres des gros rochers et n’étaient plus très vaillant (même plus du tout...).


«- Heu, au faite les enfants, vous les avez vu de quel coté les aigles?...».



Ca y est, nous y sommes: Ce soir, nous allons changer d’année! Le temps n’est pas avec nous, mais alors pas du tout... Il pleut, il mouille. Mais comment allons nous faire pour ce soir: nous sommes une trentaine...

Apo, charmant turc propriétaire d’une pension sur le site nous propose de fêter ça chez lui! super sympa!

Minuit sonne une heure plus tôt qu’en France. BONNE ANNEE A TOUS! Nous vous souhaitons à tous une très bonne année 2012, pleine de santé,  et tout plein de bonne chose!


Une soirée mémorable! La nuit fût courte, nous sommes réveillés par un bruit, comme une détonation... Il pleut fort, c’est le bras du haut-vent qui vient de cassé sous le poids de l’eau à cause d’une bâche tendu la veille... Il est 5 heure du mat’, l’année commence bien... Plus qu’à trouver un bon soudeur en attendant de commander la pièce.




Et c’est reparti pour un tour, la fête prévu le 31 sur la plage  se fera deux jours plus tard sous une lune étoilée.

Patates chaudes, Machmalow braisés, jonglage et cracheur de feu (remplacer l’alcool des petits troubadours par de la farine, ça marche avec beaucoup moins de danger). La soirée finira par un «bouge-bouge camion» que nos amis Kevin et Frankie apprécient tout particulièrement... Ca bouge bien un camping-car...



Voici maintenant près d’une dizaine de jours que nous sommes sur cette plage et nous n’avons toujours pas réussi à aller voir la curiosité naturel qui borde l’endroit: les Chimaera. Donc dernier soir avant le départ de toute la petite troupe (un peu provoqué par quelques éléments extérieurs...), nous montons voir les pierres de feu. Des poches de gaz en sous-sol s'échappe dans cette montagne, s'abrasant immédiatement au contact de l’air. Les flammes (beaucoup plus vives à l’époque) étaient déjà visible par nos prédécesseurs, qui avait construit une cité antique autour du site.

Alors que Les berteau et leurs enfants nous quittent, c’est Michele et Pierre, les papy mamie de la route, qui nous rejoigne la veille du départ, à bord de leur camping-car 4x4.

Chacun range ses petites affaires, une dernière photo souvenir de la petite troupe avec qui nous avons passer de pures moments.

Certain ont leur avion qui les attendent à Antalya, d’autres partent vers l’Afrique du nord, l’Iran, la Mongolie. Pour nous, se sera un bateau qui transportera notre véhicule pour la Malaisie, un shipping que nous allons faire à 2 camping-car, avec celui de Ronan et Karine. Pendant le temps de la traversé, nous avons choisi de prendre un billet pour le Sri Lanka.


Tous ces voyageurs ont tous une histoire différente, des objectifs différents et voyagent dans des conditions différentes. Chacun a apporté ses récits et anecdotes ou encore partager ses connaissances sans réserve. Si nous ne vivons dans notre camping-car que depuis 6 mois, certain n’y vivent que depuis 2 mois et d’autres depuis 16 ans.

En apprenant sur eux, nous avons beaucoup appris sur nous. Par exemple, Christelle, Yannick, Elisa et Louna, vivent dans leur camionnette pour une nouvelle année, après leur premier voyage de deux ans. Le confort est très sommaire. L'épanouissement débordant de toute la famille est une vrai leçon d’humilité. Une vrai rencontre pour nous.

Comme le dit si bien Christelle, tous ces gens font désormais parti de notre «famille de la route».

Nous envisageons de revoir notre manière d’avancer ou de vivre en prenant plus le temps, en profitant des occasions et opportunités. Sans nous en rendre compte, nous prolongions notre vie de sédentaire, avec un certain rythme ou des objectifs. Si prendre rendez-vous avec un ami pour boire un café ou encore se soucier de l’avancement d’une tâche rythmait notre quotidien, Il faut se faire à l’idée que notre nouveau rythme est justement de ne plus en avoir.

Ont ne change pas 30 ans de vie comme ça. Il nous aura fallut 6 mois.

Sur la Route de Finike, nous croisons un camion qui nous est bien familier, c’est Kevin, Lulu et leur chien Naïka. A peine vu qu’Eliott saute partout «Doubles-les! doubles-les! allezzzzzzzzzzz!»

Eliott teste à nouveau son cadeau de Noël dans le port de Finike: sa canne à pêche!


Comme un gout de trop peu, nous retrouvons une dernière fois une partie de nos amis de Cirali, dans une petite cric sauvage de la cote sud. Une dernière avant de reprendre la route vers Istanbul, pour charger le camping-car sur le porte-conteneur.

Nous y fêterons l’anniversaire de Ronan, qui n’aura pas à souffler ses 37 bougies, manque de place dans nos tiroirs ;-) Bon anniversaire mon pote!

Louna, elle, fera du vélo sans roulette pour la première fois ici. Je crois qu’Eliott à un p’tit quelque chose pour elle... ;-)

Une drôle de tempête! il est 20h00, le vent se lève et commence à souffler plutôt fort (100km/h), mais sans désamplifier. Il fait nuit, les camping-car dansent toute la nuit, la mer est forte. Au milieu de la nuit, la chaleur nous réveille! Ai-je oublier de couper le chauffage? non! c’est le vent de la tempête qui est chaud. Vient-il de l’Afrique? Il est 4h00 du matin, il fait 22°C dans le cc alors que la veille au soir, il faisait 15 ou 16°C. Le vent soufflera 24 heures sans interruption, C’est le breton qui est content!!!

Ce coup ci, ça y est, c’est le vrai départ, nous quittons le sud pour gagner Istanbul dans 2 ou 3 jours. Mais nous quittons surtout nos amis. Comment expliquer que nous les connaissons depuis quelques semaines seulement et que nous sommes déjà attachés très à eux.


Le choix de route n’a pas été facile à prendre: tantôt par la côte, tantôt à travers, par les montagnes. Le plus court, n’est pas bien réputer en hiver. Les hauts plateaux sont facilement fermés à cause de la neige et la météo en prévoit, normal à plus de 1000m en janvier. Pour économiser 3 ou 400km, c’est décidé: nous couperons à travers. La première partie est facile, la seconde, un peu moins. Nous faisons le choix de stopper la première partie dans la ville d’Afyon. Le matin, au réveille 15cm de neige recouvre les paysages, au grand plaisir d’Eliott. Céline ne s’empresse pas de sortir dehors... Pour ma part, je commence à m'inquiéter de l’état des routes, qui ne me paraissent pas déneigées. 50km de route blanche, plus une voiture, que des camions (dont un couché sur le coté entre les deux voies). J’hésite à mettre les chaines fraichement achetées le matin même... Puis enfin la voie est belle et ce, jusqu’à Istanbul! ouf, ce n’était pas gagné!

Nous trouvons à nous poser sur le petit port de plaisance d’Avcilar, non loin de là où nous allons embarquer les camping-car en direction de la Malaisie. Nous allons faire le transit à 2. Ronan et Karine nous rejoindrons quelques jours plus tard et nous allons consacrer ces quelques jours avant l’embarquement à préparer notre shipping et notre arrivé en Asie. Nous apportons donc quelques modification au camping-car, comme la fabrications de moustiquaires au niveau des lits des enfants et du notre, en plus de celle des fenêtres. Nous profitons également des prix attractifs et du très bon travail des turcs pour réaliser un coffre-fort sous l’une des banquettes. Nous pourrons y mettre les objets de valeur pendant les traversés nautiques, mais aussi notre matériel pendant les ballades journalières.

J-1 avant d'embarquer: nous allons vivre les 2 pires journées de notre voyage... Nous savons que les traversées nautiques sont réputé être la principale cause de vol ou de casse pendant ce type de voyage. Si les risques à bord des bateaux sont minimes (particulièrement sur les porte-conteneur), ils le sont moins sur les ports d’embarquement et de débarquement.

Nous allons tout mettre en oeuvre pour éviter de tenter ou de facilité la tache aux petits malins... retrait de l’échelle, antenne, enjoliveur alu, la camera de recul, pose d’une grille séparant l’avant de l’arrière, à l'intérieur, retrait de la radio, tv, transfo, on vide les soutes... bref, il est 4 heures du matin, tout est sans dessus dessous, plus de gaz et de gasoil pour la traversée,donc pas de chauffage, il fait un degré dedans... Heureusement, nos p’tites familles sont bien au chaud à l'hôtel...Mais avec Ronan, c’est le grand rush! après moins de deux heures de sommeil plutôt «rafraichissantes» (vous avez déjà dormi dans un frigo???), c’est reparti pour un tour... rangement des vélos, débranchement des batteries, purges des eaux (cumulus, eaux usées...)... en route pour le port de commerce, On tourne, se trompe de port ou d’accès... Nous finissons par le trouver, du moins le complexe d’Ambarli que ne compte pas moins de 6 ports. L’acces est très sécurisé. Nous nous ferons conduire tantôt par la sécurité, tantôt par le transitaire, un coup au port, puis au douane, puis un parking extérieur, puis à nouveau les douanes et enfin le port... Voici 8 heures que nous sommes ici, enfin, nous allons charger nos précieuses petites maisons à roulette.

Heureusement, Le Transporteur (La CMA-CGM) et le transitaire (VERITAS) sont au petit soin et s’occupe de tout, dont nous, dans de bonne condition: information sur l’avancement de notre chargement, paperasse administrative, guide dans le port, repas du midi, et même une voiture avec chauffeur nous reconduira à notre hôtel. Super! (Bientôt dispo: un page spécial shipping Turquie-Malaisie).

C’est sur les rotules, épuisés, les mains gercer par le froid (ho j’aime me plaindre...) que nous retrouverons notre petite marmaille...

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Nous allons séjourner encore 5 jours à Istanbul en attendant de prendre notre avion en direction du Sri-Lanka.

Dernier petit passage du coté du Grand Baazar pour passer dire au revoir à «tonton-poulet» surnommé ainsi par Mayline...


Direction l’aéroport Ataturk d’Istanbul le lundi 23 janvier, nous quittons la partie «européenne» de notre voyage pour découvrir l’Asie, ses couleurs et odeurs.