Lorsque l’on parle du Brésil, c’est souvent (sans cesse même) de l’Amazonie que l’on pense en premier si l’on veut parler de biodiversité. Mais il existe un autre endroit dans ce pays, où la faune et la flore sont beaucoup plus facilement observable, c’est le Pantanal!
Certes, sur une carte, le Pantanal est beaucoup plus petit que l’Amazonie, mais c’est aussi pour cela qu’il est plus aisé d’observer les animaux. Sa végétation, beaucoup moins dense rend les missions d’observations moins compliquer.
Située au centre de l’Amérique du Sud, cette vaste plaine alluviale, la plus étendue au monde, couvre environ 230.000km2, soit environ la moitié de la France, la majeur partie se trouvant au Brésil, le reste partagé entre le Paraguay et la Bolivie (20.000km2).
Pendant la saison pluvieuse (de novembre à mars), les rivières sortent de leurs lits, inondant la majorité du Pantanal et créant des Cordilheiras, îlots de terre sèche sur lequel les animaux se réfugient. Si ces inondations saisonnières ont rendu l’exploitation agricole impossible et limité les incrustions humaines, elles fournissent un très riche habitat pour la faune.
En saison sèche (entre avril-mai et septembre-octobre), les eaux redescendent, les marais s'assèchent, l’herbe nouvelle repousse. La végétation du Pantanal comprend des zones de savanes, de forêt et de prairies qui se chevauchent, sans démarcation nette.
Evidemment, la saison sèche et la meilleurs saison pour se rendre au Pantanal, car le reste de l’année, les inondations rendent tout déplacement impossible. de plus, la chaleur de la saison humide rend le voyage difficile et pénible: compter 40°C, beaucoup de pluie et énormément de moustiques...
Il existe deux possibilités pour ‘entrer’ dans le Pantanal en camping-car: le nord ou le sud. Nous arrivons ici début juillet qui devrait être la bonne saison, mais les pluies ont voulu jouer les prolongations, pendant un mois. Les routes sont praticable, mais le marais encore bien rempli. L’idéal étant de visiter le Pantanal lorsque c’est la période la plus sèche: les animaux se réfugiant tous autour des derniers points d’eau, donc sont beaucoup plus concentrés.
Alors nord ou sud? Pour nous, le choix aura été compliqué...
Le nord est la partie qui s'assèche la plus vite et c’est là que nous devrions voir le plus d’animaux. De plus, une route à été créer par l’état: La Transpantaneira. En 1973, le gouvernement décida de construire une route à travers le Pantanal, de Cuiaba à Corumba, mais une fois 145km effectuer, les travaux sont arrêtés car l’administration se demandait s’il était bien nécessaire de construire une route qui serait impraticable la majorité de l’année... Du coup, la route ne sert qu’à quelques ferme (Fazenda) et surtout aux touristes voulant entrer dans cette zone. Le problème, c’est que le territoire et tellement grand que pour nous, atteindre cette route nous allongerait notre parcourt de 1.500 à 2.000km...
Le sud entre moins profondément dans le Pantanal, mais offre des paysages plus différents, dont un accès plus facile pour Bonito (voir fiche pays Le Brésil). Officiellement, une route entre dans le Pantanal de ce coté: l’Estrada Parque. Longue de 125km, elle n’est aussi accessible quand saison sèche.
Pour des raisons techniques et économiques, nous allons donc choisir le sud, mais allons chercher à en faire plus que l’Estrada Parque. Sur nos cartes est affichés quelques routes qui pénètre le marais et que nous allons prendre:
1) la route du parc de Piraputanga (au nord de la route BR262, à l’est de Aquidauana)
2) depuis Aquidauana vers Barra Mansa (au nord de la route BR262)
3) depuis Miranda vers l’Eco-lodge Caïman (au nord de la route BR262)
4) depuis Buraco das Piranhas vers Passo da Julia, via Sao Simào (au sud de la route BR262)
5) l’Estrada Parque de Buraco das Piranhas à Corumba
Qu’allons nous voir (ou essayer de voir) au Pantanal?
Si le Pantanal nous fait rêver, c’est qu’il y a une raison: sa faune!
voici quelques lignes de notre guide décrivant la faune du Pantanal (Lonely Planet - Brésil):
«Les inondations saisonnières ont empêché la mise en culture des terres, et limité l’impact humain sur la région, permettant le maintien de la faune. Le Pantanal reste l’une des régions les plus sauvage du Brésil et la meilleur destination pour qui souhaite voir des animaux. Le Pantanal possède des espèces nombreuses et variées, certaines vivant aussi en Amazonie. Ont y trouve environ 650 espèces d’oiseaux, 300 de poissons, jusqu’à 190 mammifères et 170 de reptiles, dont certaines créatures emblématiques comme l’anaconda géant, le jaguar, le puma, le tamanoir, l'ara hyacinthe, la loutre géante, le hurleur noir et le sajou brun... sans compter les 35 millions de caïmans! le Mammifère le plus visible est le capybara, le plus gros rongeur du monde, que l’on voit souvent se déplacer en groupe familiale ou en troupeau.
L’eau des cres enrichie le sol en nutriment, les eaux grouillent de poissons et les mares constitues des niches écologiques pour de nombreux animaux et plantes. Les oiseaux volent par milliers, et jusqu’à 6 espèces différentes peuvent nicher sur la même branche! A la saison sèche, les lagunes et les marécages s'assèchent. C’est à ce moment que les caïmans et faucons se disputent les poissons des mares. On estime que la végétation du Pantanal abrite pas moins de 3.500 espèce de plante.»
Vous comprenez pourquoi après avoir lu ces quelques ligne, nous avons voulu en savoir un peu plus sur cette région...
Voici donc notre récit, route par route :-) Un guide aura eu la gentillesse de me prêter son livre sur les oiseaux, vous trouverez donc les noms de chaque oiseaux, mais généralement en anglais.
Alors que nous avions prévu de ne commencer notre visite du Pantanal par Aquidauana, une information touristique routière nous invite à tourner dans le parc de Piraputanga. Si la route au début est enrobé sur la première moitié, ce ne sera pas de même sur la suite. Praticable mais plutôt bosselé, nous commencerons à voir nos premiers oiseaux ici. Nous ne sommes pas encore dans le Pantanal officiellement, mais les oiseaux n’ont pas les limites administratives que nous nous fixons. Si nous ne voyons que peu d’oiseau, nous en rencontrerons des biens sympas. Nous observerons un Toucanier... un arbre à toucan! (non?) ;-)
Toucan
le fameux toucanier ;-)
red legged seriema
whistling heron
BUFF NECKED IBIS
EMEUX
Ca commence bien, ça commence bien... :-)
Allez, destination n°2: d’Aquidauana sur la route de Barra Mansa.
Nous étions en contact avec deux Fazenda qui se trouvent au bout de cette route. Aucune d’entre elle ne peut nous proposer des excursion sans l’hébergement: la raison est simple, ce sont de petit complexe haut de gamme qui ont leurs véhicules (bateau,4x4...) dimensionné à leur clientèle. Nous sommes en haute saison et la place est assez cher: compter environ 300€ par personne la nuit sans compter les transferts en avion privé... et oui, ici chacune de ses fazendas à sa propre piste d'atterrissage et avion privé...
Sachant qu’il y a une route, nous allons néanmoins la tenté, et nous n’allons pas être déçu.
Le début est un peu difficile, avec quelques grosses flaques, limite à nous découragé, mais une fois ces 2 ou 3 passages délicats, la piste est plutôt acceptable. Nous avons commencé assez tard ce petit bout et allons nous poser pour bivouaquer au bout de 10km. Quel surprise nous attend: 2 magnifiques aras bleu se posent juste à coté de nous, dans le palmier d’un champs! Les enfants, comme les parents sont ebaïllit devant ces deux énormes oiseaux qui cherche à se poser pour la nuit. En faite, nous constatons rapidement que pour voir les oiseaux, c’est du levé du soleil à 11/12h et après 15H jusqu’au couché, le reste de la journée étant trop chaud.
Nous apercevrons aussi quelques perroquets, mais aussi un tatou et un cochon sauvage.
Passer la nuit ici, au milieu de rien va être exceptionnelle: une multitude de bruit, dont nous ne connaissons pas la provenance va nous bercer sous un ciel aux 1.000 étoiles. Seul les moustiques nous empêcherons de profiter de l'extérieur convenablement... dommage. Le lendemain, aux aurores, nous poursuivrons cette route jusqu’à la où nous pourrons. Le levé de soleil (rarement observé pour ma part...) va donner des couleurs aux paysages digne d’une savane africaine. Aujourd’hui, au programme, quelques beaux perroquets, rapaces en tout genre, de nombreux échassiers, dont quelques spatules roses, des coatis et aussi nos premiers jaquarés (caïmans). Après 65km, la route se dégrade de plus en plus. Nous croiseront l’avion d’une fazenda avec qui nous étions en contact. Le pilote, propriétaire de la ferme m’indiquera que de toute façon, 15km plus loin, je n’aurai pas pu passer. Il m’écrira aussi ces quelques mots : «je vous ai vu avec mon avion: je me demandais qui était assez fou pour entrer dans le Pantanal avec un camping-car!!!», je lui ai répondu: «et moi, je me demandais qui était assez fou pour voler aussi bas! ;-)». quelques nuages gris se forment au loin. Afin d’éviter de passer les 3 prochaines semaines dans une flaque, nous rebroussons chemin. La pluie est bien passer plus au sud, le terrain colle un peu, il n’en aurait pas fallut plus...
guira cockoo
Arras bleu
Arras bleu
smooth billed ani
tatou
aigrettes blanches
lesser yellow header vulture
nanday
tropical gnatcatcher
bare faced ibis
spatules roses
capped heron
capped heron
spatule et aigrette
plumbeous ibis
plumbeous ibis
rufescent tiger heron
caïman
toucan
coatis
vermilion flycatcher
cobalt winged parakeet
buff necked ibis
caIman
southtern caracara
ibis noirs
yellow crowned paraket
A ce moment, nous allons quitter un peu le Pantanal pour rejoindre Bonito (voir récit page Brésil). 4 jours plus tard, nous retournons sur le Pantanal, et allons tester un nouveau chemin du coté de Miranda. Au nord de la bourgade, un éco-lodge que nous avons également contacté nous refusera également l’accès à sa propriété, pour les mêmes raisons que les précedent. Dommage pour nous, car cette fazenda (Eco-lodge Caiman - Miranda) et ce qu’il se fait de mieux au Pantanal. Qui dit mieux ici, dit forcement cher: 800€ la chambre par nuit (3 minimums), transfert en avion de la ville à la Fazenda à 2.500€ l’allée retour pour le mono moteur (et oui, il y a le bi-moteur en option pour gagner 15 minutes de vol...), rien que la taxe «écologique» correspond à notre budget (150€ par jours)... bref, de toute façon, il affichait complet les 2 prochain mois... pas de regret...
Nous allons néanmoins remonter la piste sur une quarantaine de kilomètres. Tout comme l’autre, le début est un peu difficile, mais une fois quelques passages un peu collant passé, la suite et largement praticable. De plus, à notre passage, la niveleuse refaisait le chemin.
Si nous n’observerons ici que peu de variété d’oiseaux, c’est ici que nous verrons le plus d’arras bleu: une dizaines! Nous rencontrerons aussi une famille de Capibaras, le plus gros rongeur du monde. Les paysages sont différents: moins de marais, un peu plus vallonné et quelques forêts. Les probabilité de chance de voir des jaguars sont assez importante ici, vu qu’une quarantaines de félins évoluerait dans ce coin, mais nous n’en verrons point :-(
wood stork et
spatule
snail kite
cocoi heron
nanday
nanday
guira cuckoo
guira cuckoo
capibaras
campo flicker
savanna hawk
arras bleu
arras bleu
arras bleu
nanday
C’est certainement sur le prochain chemin que nous allons faire que nous avons vu le plus d’oiseaux (en quantité), majoritairement des rapaces et des échassiers dont un, l'emblème du Pantanal, le fameux tiùiù, sorte de grosse cigogne au coup rouge. Nous en observerons une dizaine.
La piste (en ripio)entre Morro do Azeite et Passo da julia via Sao Simao est très bonne, soit une bonne alternative si toutefois l’estrada parque n’était pas praticable. A peine 10km fait sur cette route que nous voyons déjà plein d’oiseau, mais s’enfoncer un peu permettra de voir de magnifique paysage et le Pantanal sous différente facette. Personnellement, nous nous enfoncerons d’environ 80km sur les 130 que propose la route. Nous nous essayerons à rouler un peu de nuit, pour voir une faune différentes, mais à par une petit biche et une grande famille de Capibaras: nada! Les caïmans se font encore plus présent, j’ai faillit en écraser un petit d’ailleurs...
jeune cigogne
southern caracara
cormorans
TIùiù
Tiùiù
cigognes, aigrettes, hérons et spatule
Tiùiù
Tiùiù
savanna hawk
Tiùiù
wattled jacana
caïman
caïman
caïman
snail kite
lézard
cocoi heron
Tiùiù
Enfin, nous voila sur LA route du Pantanal sud: l’Estrada Parque. A notre bonne surprise, celle-ci sera en moins bon état que les autres: une seul voie en sable compact, bordé d’accotement large mais plutôt... enlisant! >S’il ne pleut pas, ça va aller...
Pour visiter cette partie du Pantanal, nous n’allons pas nous contenter des 120km de piste, mais plutôt utiliser des services de fazenda. La première sera Passo do Lontra, une fazenda au bord du rio Miranda, réputer pour ses sorties bateaux. Si l’hotel est original avec ses bungalow sur piloti, le camping est plutôt défraichit et mal situer (derrière les baraquement des employer et le stockage des véhicules...). Néanmoins,la fazenda propose tout un circuit sur piloti et passerelle assez agréable qui fini sur les rives du Rio. Le soir venu, nous ferons une excurtion de nuit, en bateau. Si nous n’aurons vu que peu d’animaux (2 caïmans dont un en train de chasser et un hibou), l’experience était fort apreciable: se retrouver sur l’eau, en plein coeur de la nuit sur ce fleuve, refuge des caîmans et des anacondas... Malheureusement, nous avons trouver que la sortie était un peu bâclée... Le lendemain matin, sur la promenade, nous apercevrons des singes hurleurs (imitant un fauve: impressionnant!).
martin pêcheur bleu
toucan
pale legged hornero
caïman et Aigrette
Nanday
Red Crested Cardinal
Red Capped Cardinal
Singe hurleur
Singes hurleurs
Nanday
Capibaras
black capped donacobius
rufescent tiger heron
grenouille (doigt de Mayline)
vautours noirs dévorant une carcasse de caïman
yellow crested cardinal
Quelques 20km plus loin, nous allons nous installé à la Fazenda Santa Clara pour quelques jours, une super poussada qui à ressemant aménagé un terrain de camping. Cette fazenda propose de bonnes excursions à un prix tout à fait correct, dans un cadre bien sympa avec piscine et nature à volonté: la ferme ne fait que 2.700 hectare...
1er jour: Piscine! ça commence bien... les 35°C de la journée se font vite oublier. C’est raide l’hiver ici... ;-) Il n’y à pas besoin d’aller bien loin pour observer les oiseaux. Il y en a partout: Arras bleus, rouges, perroquets et toucans à la pelle! Il y a même des caïmans entre les toiles de tentes... Sans compter les petits porc, les dindons, les chevaux, les moutons, les oies... et j’en passe. Pour l’anecdote, un petit oiseaux passera son temps à se regarder dans le rétroviseur du camping-car, et donnera des coups de bec à longueur de journée... pendant 4 jours!
Au petit matin du deuxième jours, c’est une balade dans la prairie qui nous attend. Levy notre guide va nous expliquer l’écosystème du Pantanal et comment s’adapte la faune à ses changements d’environnement important d’une saison à l’autre. On observera des fourmis géante d'Amazonie, des fourmis feu (très douloureuses...), un tatou, des singes hurleurs. Eliott et Mayline s’amuserons avec des plantes sensitives (qui se ferment ou se tournent au moindre contact)
Fourmi géante d'Amazonie
plantes sensitives
Tatou
figuier étrangleur
singes hurleurs
...
Petit tour de bateau!!! et encore plein d’animaux, dons deux loutres géantes, de nombreux Martin-pêcheurs (vert et bleu) et de beaux paysage, malgré le ciel couvert... C’est sur les berges des rio qu’il est le plus facile d'apercevoir des jaguars, mais nous n’auront pas cette chance :-(
«Au retour, c’est Eliott qui conduit!»
Et voila ce qui va plaire le plus aux enfants ici... Aujourd’hui, Levi nous emmène en balade à cheval! Mayline montera avec lui et Eliott aura son propre cheval. Si dans cette partie nous ne verrons que peu d’animaux (sauf énormément de moustiques...), la balade est sympa au milieu des prairies.
La sortie en 4x4 va être plutôt... enrichissante! Les oiseaux se font un peu rare aujourd’hui, mais bon, on en a déjà eu pour notre compte. Se sera donc quelques singes et surtout beaucoup de caïmans que l’on observera. A mi-chemin, alors que nous progressons sur l’Estrada Parque, un 4x4 s’arrête à notre hauteur et le chauffeur discute avec le guide. Celui-ci nous apprend la bonne nouvelle: un fermier du coin vient d'apercevoir un anaconda géant dévorer ses poulets! C’est donc dans cette ferme que nous aurons l’incroyable chance de découvrir ce serpent! Attention les papy-mamies: ces images peuvent heurter votre sensibilité... ;-) Accrochez-vous!!! Celui-ci mesurait environ 4 mètres pour 8kg, les anacondas géant peuvent mesurer jusqu’à 9 mètres et peser jusqu’à 35kg! Ce qui est marquant, c’est l’attitude très décontracté des locaux vis à vis de la bêbête... La sortie nocturne ne va pas être très prometteuse, encore une fois...
Notre 4ème et dernier jour dans cette pousada est arrivé, mais avant de partir, une nouvelle activité va bien amuser les enfants: la pêche au Piranhas! C’est avec des bout de boeuf que nous essayerons d’attraper ces petits poissons cannibales. Si nous n’en pêcherons aucun, ce ne sera pas le cas de Levi qui en lèvera pas moins de 5! Si certain choisissent de faire préparer sa pêche pour le repas du midi par les cuisinières, d’autre s’amuseront à donner leurs poissons au caïmans, idem pour la viande restant.
C’est ainsi que nous allons quitter ce merveilleux endroit. Il nous reste encore une centaine de kilomètre à parcourir sur l’Estrada Parque. Nous passerons pas moins de 80 ponts de bois qui permettrons d’offrir de beaux points de vue sur le marais et un bac sur le Rio Paraguay. C’est pas moins d’une centaine d'espèce d’oiseaux différents que nous aurons pû observer. Si nous avons vu la majorité des animaux par nous même, notre séjour en Fazenda aura été complémentaire, avec en plus un séjour agréable et confortable. Le jaguar n’aura pas voulut nous montrer le bout de sont nez. En discutant avec les guides, ils nous avouerons qu’il n’en voit pas plus d’un par an et à peine plus de chance de voir des anacondas, nous nous sentons néanmoins chanceux :-)
Une dernière nuit ici, avant d’arriver à Corumba et de passer la frontière bolivienne.
Vautours
Iguane
Capibaras
Capibaras et cochons sauvage
Tiùiù
anaconda géant
...
Capibara
Martin-Pêcheurs
Loutre Géante
Martin-Pêcheur vert
Martin-Pêcheur bleu