Fiche Le Brésil: Samba!!!
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Un tour du monde en famille en camping-car avec deux enfant: c’est Akilifamily ! Akili Family
LE BRésil
Capital: Brazilia
Nombre d’habitant: 190 Millions
Monnaie: Real
Valeur: 1 € = 2,60 R
Visa: non 
Date d’entrée: 22 avril 2013
Date de Sortie: 11 juin 2013
Durée: 80 jours
Kilomètres Parcourus:8000km
Décalage horaire:-4h en hivers -5 en été 
Cout du Carburant: environ 0,90€/litre
Cout moyen d’un restaurant: entre 3 et 7€ / pers.
Eau: station service
Gaz: recharge en usine spécialisé
Infrastructures: de excellent à bonne
Sécurité: une vigilance est à garder.
Bivouac possible:éviter les lieux isolés
Internet:dans la rue, hôtel, café...
Les +: les gens, les plages, la nature
Les -: c’est grand...trés grand...
Accéder à la fiche technique détaillée du paysFiche_Technique_La_Bolivie.htmlFiche_Technique_La_Bolivie.htmlFiche_Technique_La_Bolivie.htmlFiche_Technique_La_Bolivie.htmlFiche_Technique_La_Bolivie.htmlshapeimage_9_link_0shapeimage_9_link_1shapeimage_9_link_2shapeimage_9_link_3shapeimage_9_link_4

Le Brésil: Pays exotique par excellence! Mais que connaissons-nous réellement de ce pays? Rio de Janeiro avec son pain de sucre et son carnaval, l'Amazonie et sa forêt vierge ou encore des kilomètres de plages incalculables, des gens qui aiment vivre, faire la fête, des favélas inapprochables...Voila, je pense avoir fait le tour de ce que nous savons de ce pays avant d’y entrer. Allons-nous être surpris?


Alors que nous arrivons juste à nous débrouiller avec notre espagnol, boom! nous voila parachuter dans une autre langue! Les brésiliens sont gentils, mais alors... Whaoo, nous allons mettre quelques jours avant de s’habituer à l’accent et au portugais.


C’est en compagnie de nos amis les Mamisa en Viaje (Marion, Sylvain et leurs enfants) que nous allons entrer au Brésil. Première objectif: faire le plein! Nous avions calculé juste pour en faire le moins en Uruguay. Ici, le carburant est presque 1€ moins cher par litre que chez son voisin...vous comprenez...


Nous allons traverser 200km où l’on nous conseille de ne pas trop nous attarder. Dommage, car nous traversons la réserve écologique de Thaim, où de nombreux Capibaras bordent le bord de la route. C’est le plus gros rongeur du monde. Mais il n’y à pas que ces gros nounours ici: les fossés sont aussi occupés par des caïmans! nouvelle petite prière pour ne pas avoir de crevaison ici...


C’est de nuit que nous arrivons dans notre première grande ville brésilienne: Rio Grande, la capitale de la région de Rio Grande do Sul. Nous quittons nos amis ici. Il prennent la direction du Paraguay pour vendre leur véhicule car leur voyage en camping-car se finit d’ici un bon mois. Nous espérons les re-croiser une dernière fois du coté d’Igazu.

Nous ne pensions rester qu’une nuit ici, mais le destin en fera autrement. Nous nous rendons au Musée Océanographique. Notre guide le classe comme étant le plus intéressant de toute l'Amérique latine. Les enfants se réjouissent d’y trouver un lion de mer et quelques pingouins, le musée des coquillages et quelques illustrations de baleines, orques et autres animaux marins. Le seul problème, c’est que tout y est écrit en portugais, dommage...











Vous trouverez notre récit de cette visitedans le site des enfants,

car ici, c’est Mayline et Eliott qui vous conte notre visite!

pour y accéder directement, c’est ici: Le musée Océanographique









Après une sympathique visite de la ville, nous nous décidons à quitter Rio Grande. Alors que nous nous arrêtons au marché de la ville pour acheter du poisson, deux personnes nous interpellent: «nous sommes reporter, ça vous dit de passer à la télé?» et voila comment nous nous sommes retrouvés au journal télévisé du lendemain ;-)


pour voir le reportage, c’est ici:

http://g1.globo.com/rs/rio-grande-do-sul/jornal-do-almoco/videos/t/rio-grande/v/familia-francesa-que-esta-viajando-pelo-mundo-chega-a-rio-grande-rs/2545396/


Et c’est pas fini! nous avons ensuite été invité à Préfecture Municipal de Rio Grande do Sul pour boire le Maté avec Monsieur le Secrétaire Général qui parlait un excellent français. Une expérience bien sympathique lorsque l’on commence un pays!

Notre idée de prendre le bateau pour rejoindre l’isme coté côte au nord de la ville va vite être abandonné... les bateau sont rare (3 par jour) et le transit est réduit pour cause de dragage. On nous indique qu’il faut arriver de bonne heure car une longue file d’attente est à prévoir. Prochaine destination, Puerto Alegre. On lit le guide «1.44 million d’habitants sans compter la périphérie... heu... c’est vraiment indispensable d’y aller ?!? non... alors on abandonne!». Rien que d’avoir traversé la périphérie, ça fait peur: des ponts dans tous les sens, avec des bifurcations successives et une signalisation... à désirer... bref, une décision est prise pour la suite, si les grandes villes ne sont pas exceptionnelles, nous n’y entrons pas!


Nouvelle destination Gramado et Canela, et là, ça n’a plus rien à voir! d'ailleurs, ça n’a plus rien a voir non plus avec le Brésil... Pour entrer (et sortir) de la ville, il faut payer, la sélection des touristes commence ici. Nous voila en montagne, au milieu de chalets suisses aux décors bavarois et des restaurants proposant des plats pas très locaux. La spécialité locale? à votre avis??? si si, c’est bien le chocolat et les fondues au fromage.

Ici, c’est la partie la plus froide du pays, il peut neiger en hiver (quelques centimètres par an) et c’est ça l’exotisme que viennent chercher les brésiliens! Du coup, tout tourne autour du froid et de la neige: On peut se prendre en photo avec des thermomètres géants (incroyable, il fait 17°C!), il y a des bars de glace, des boules de neige type souvenir pour se prendre en photo dedans et même un parc d’attraction dédier au célèbre Papa Noël... Je vous passe les parcs à thème, les musées et les hôtels presque dignes de Las Vegas... bref, vous l’aurez compris ces 2 villes, c’est DisneyLand!

Coté finance, ça n’a rien à voir non plus: villa luxueuse, magasin de grande marque et voiture de sport... Il y a de l’argent et les gens en profite pour le montrer. Contrairement au reste du Brésil, ici, c’est hyper sécurisé: aucun mendiant, des policiers (en civile) partout et entrée sous contrôle: la voila la recette du tout parfait et tout contrôlé, à vous d’en juger...

Du coup, nous allons profité de cette environnement sans risque pour nous offrir ce soir un peu d'exotisme: mangé sous la tour Eiffel, dans un restaurant français!

Bienvenue chez Ratatouille! L’offre est alléchante: Fondue au fromage, pierrade et pour finir fondu au chocolat! Vous allez penser que nous ne sommes pas très original mais pour nous, les derniers repas qui pourrait ressembler à ça remonte en 2010! de plus, c’est très bon (et très copieux...)! Normal, le cuisinier à fait ces classes chez Paul Bocuse ;-) La digestion va être difficile...

De retour à la maison, c’est un petit mot laissé sur le carreau qui va nous faire vivre une excellente rencontre. Marianne et Frédéric, un couple Franco Brésilien ont ouvert une boulangerie française ici, et nous invite à passer les voir. Les affinités sont là, Céline ayant vécu toute sa vie dans la boulangerie de son papa. Eliott trouvera un nouveau copain: Vincent lui parle en portugais et Eliott en anglais alors qu’ont leur rabâchent qu’ils parlent tous les deux français... pourquoi faire simple?!? ;-)


Nous nous rendons pour une dernière visite au Cascade de Caracol. L’endroit et beau et plaisant, malgré les difficultés à se garer: les branchages et les câbles électriques du 1er parking sont bas, nous voila donc le spectacle du parking, à batailler avec des perches pour nous sortir de là... nous ferons la connaissance de drôles de petites bêtes (des coaties), pas très peureuses...


Après 3 jours passés chez Marianne et Frederic, nous décidons de continuer notre avancée. Merci les amis, vous avez été très agréable et votre accueil fût chaleureux, vive le Brésil!!!! et merci pour la carte, les bons p’tits pains,... :-)

«Le Grand Canyon brésilien!» voici comment on l’appel ici. Bon, c’est un peu exagéré, mais le lieu reste tout de même impressionnant: Le parc national d’Aparados da Sierra est une faille étroite de presque 6km de long et d’une profondeur allant jusqu’à 720 mètres! On peut y voir de belles cascades dont une d’une chute de plus de 500 mètre de hauteur. On peut y croiser des animaux comme le cougar (très difficilement), beaucoup de rapaces et aussi des xxx, oiseaux bleus emblématiques du parc au milieu d’une forêt d’araucacia, l’une des dernières du pays. En quittant le parc, c’est une drôle de traversée de nuage que nous allons faire...

Bon, la montagne, les canyons et les chalets, c’est bien gentil, mais il commence à faire beau et chaud: «A nous la plage et les maillots de bain!!!»


Nous revoilà donc sur la côte, du coté de Laguna. Le village style colonial est joli, mais ce qui va nous marquer ici, c’est un incroyable spectacle: quand les hommes et les animaux s’associent pour chasser! Voila un spectacle des plus étonnants.


Sur l'extrémité sud de la plage de Mar grosso, au niveau du canal, nous apercevons une dizaine de pêcheurs, armés de leur filets qui attendent debout sur une table ou une petite estrade. Mais qu’attendent-t-il? Soudain, nous apercevons un dauphins, puis 2, enfin 4 qui viennent chasser des bands de gros poissons. Ces derniers cherchent à se réfugier dans les eaux peu profonde, là où les attendent les pêcheurs qui jettent leurs filets au moment précis où les dauphins sortent la tête, à 4 ou 5 mètres d’eux. A ce moment, les poissons fuient les filets et retournent en direction des dauphins, ainsi chacun aide l’autre. Les pêcheurs connaissent chaque dauphins par leur petit nom, il y en aurai une trentaine. A la mort d’un d’entre eux, les pêcheurs font une véritable célébration en son honneur.

C’est pour nous une occasion incroyable d’observer les dauphins chasser et de très près. Nous resterons 2 jours à les admirer :-) Whaou! Show garanti!!!


Lors du ‘show’, un brésilien me tend un téléphone. Au bout du fil, c’est Roger, un français installé là depuis plus d’un quinzaine d’année. Il nous rejoint, puis nous invite chez lui et nous fait découvrir son pays d’accueil. Ancien marin et navigateur, il aura fait 3 fois le tour du monde dont une en solitaire et sans escale, autant vous dire qu’on a des choses à se raconter. Fin mélomane, il nous fera partager sa musique. Ils ne veulent pas que nous dormions n’importe où et nous invite à passer la nuit au Yatch club de la ville. Merci Roger et Josette pour votre accueil et pour le CD ;-).


Avant de partir d’ici, nous ne manquons pas la visite de cette jolie petite ville.

A que bellissima!!!! Bon d’accord, nous ne sommes pas en Italie... pardon... mais qu’elle est belle cette île! nous voila sur l’ile de Santa Catarina, plus connu sous le nom de sa ville principale: Florianopolis.


Le sud de l’île est assez sauvage et cela nous convient bien. Nous nous rendons à Riberao da Ilha, où la spécialité locale nous rappel notre douce région charentaise: les huîtres! hmmm quel sont bonne! elles n’ont rien à envier aux nôtre (désolé les amis...). Les ostréiculteurs d’ici vont d’ailleurs apprendre leur métier sur nos côtes. Les prix n’ont pas non plus grand chose à voir avec les nôtres: 6 réals la douzaine soit à peine plus de 2€.


Hmmm, après les huîtres, la plage! que dire à part qu’elle sont bien jolie! on trouve de grandes plages de plus de 10km de long, mais aussi de petites criques bloqués entre des bloques de granite bien rond. Certaines sont familiales, d’autres réservées au sport et d’autres.. à la séduction!

ici un maître mot: être beau et belle! avoir un surf sous le bras, la peau bien mâte et des biscotaud bien en évidence pour ces messieurs et un teint halé, des formes généreuses avec un minimum de tissu pour ces demoiselles... Bienvenue au pays du bikini!

Les impressionnantes vagues placent différentes plages de l’île à un niveau de reconnaissance mondiale dans le monde de la glisse.

«Hé: nous aussi on sait faire du surf... et des murs d’une vingtaine de mètres!!! oui oui! je vous assure!». Bon, notre mur à nous ne va pas nous déferler sur la tête! en faite, c’est un mur de sable. Nous allons tester le surf des dunes! Nous opterons pour l’option ‘surf assis’... Eliott aura du mal à descendre même avec nous alors que sa soeur le fera toute seule! Je crois qu’elle risque de nous en faire voir de toute les couleurs avec le temps cette petite...

le premier jour étant gris, nous y retournerons une deuxième fois.

l’ile de Santa Catarina, c’est la plage, mais pas que! c’est aussi de petits villages typiques et de beaux lacs. Alors que nous vivons notre première journée de pluie au Brésil, nous décidons de passer la journée dans un camping. Et là, incroyable: alors que nous ne voyons aucun camping-car sur les route, ici il y en a plein (pour l'Amérique du sud) et il sont monstrueux!

Notre voyage avance dans cet immense pays, les heures de routes sont longues... Céline trouve donc un nouveau passe-temps qui va lier l’utile à l’agréable: nous voila transformer en atelier de création de bracelets brésiliens! De plus, les enfants on leur petit stand de vente devant le camping-car, ce qui amuse tout le monde.

Avant de quitter l’ile, nous décidons de nous rendre à Florianopolis, sauf que ça ne va pas être aussi simple que ça... Après deux heures et demi à tourner dans la ville, nous ne trouvons pas de quoi nous garer. Les parking ferment tous pour la nuit, les artères principales sont bruyantes, les rues sont soit en pente ou étroite... bref, on abandonne pour retourner dans le village précèdent, où le calme de la mer va nous apporter plus de sérénité. Nous quittons l’île le 6ème jours, nous avons adorer!

Porto Belo, Moretes, Antonina... voici quelques jolies villes qui bordent la côte ou alors dans les terres jusqu’à Curitiba. Le soleil et les températures nous font vite oublier qu’ici, c’est l’Automne. Deux choses nous marques: le Brésil nous offre de jolie petites villes avec des bâtiments au style colonial mais aussi des rues d’une propreté que nous n’avons que malheureusement trop peu constaté en Amérique du sud.

le GPS: « Calcul en cours... vous êtes à 720km de votre destination... tournez à gauche!».

Cette destination est un jolie petit crochet de plus de 1.400km allée-retour, juste pour un seul site, mais alors quel site! Après 2 jours de route et 10 péages (il y en a partout ici...) au milieu des montagnes et surtout des centaines de camions qui traversent le sud du pays, nous y voici! Bienvenue au Cataratas! ce nom ne vous dit peut-être rien mais certain l’on promu comme le plus bel événement naturel de la planète et c’est vrai qu’il en jette! Entre le Brésil et l’Argentine, c’est ici que c’est formé ces incroyables cascades, pas moins de 275: Bienvenue à Igazu!

Mais avant cela nous avons rendez-vous avec 2 familles. La première est nos chers amis les Frisés (c’est comme cela que les a nommé Eliott), c’est à dire Marion, Sylvain, Matéo, Mia et Sacha. Ils finissent leur voyage en camping-car ici et on trouvé un acheteur local. Nous passerons quelques jours en leur compagnie avec un max de pluie (c’est peut-être d'ailleurs pour cela qu’ils frisent ;-)... Nous les quittons en espérant que l’on se revoit plus tard encore.

Nous avons choisi de commencer notre visite des chutes par le coté argentins. Le passage frontière sera assez simple, vu que les douaniers (pour ce simplifier la vie et la notre) ne nous obligent pas de faire les papiers d’import et d’export du véhicule, vu que nous sortons  et entrons que pour quelques jours. De l’autre coté, c’est une autre famille que nous connaissons bien, que nous rejoignons: les Mouss’. Nous qui nous voyons dans chaque pays commun depuis la Turquie, nous ne nous étions pas vu depuis la Nouvelle-Zélande. La pluie sévit encore pendant deux jours avant de nous offrir le soleil tant attendu! Igazu: nous voila!!!


C’est un mur d’eau de 2,7km de long et de 80 à 100m de haut (donc plus haut et plus grand que les chutes Victoria ou Niagara), encadré par une végétation tropicale exubérante qui servira de scène. Le coté Argentin va nous offrir des vues partielles mais proche des cascades, alors que le coté Brésilien nous offrira plus une vue d’ensemble. Les pluies des jours précédents va mettre le Rio Uruguay en cru. l’eau prendra alors une couleur Marron, mais le débit sera encore plus impressionnant. Le clou du spectacle: Gargantua del Diablo: une goulot en forme de fer à cheval où, 14 chutes débitent une quantité d’eau impressionnante: en temps normal, pas moins de 13.000m3 d’eau à la seconde, mais les crus vont accroitre ce chiffre, offrant des sensations incroyables, qui éveille tous les sens: la vue évidement, mais aussi le grondement assourdissant surréaliste, les vibrations qui donnent le sentiment que la terre s’ouvre sous nos pieds, une bruine qui s'élève à plus de 100m de haut...


Nous visiterons le site coté argentin avec nos amis les mouss’ et le coté Brésilien avec une nouvelle famille: En Vie d'ailleurs: Fanny, Nicolas, Lou et Noa (http://en-vie-dailleurs.over-blog.fr).  Notre camps de base, le camping Paudimar restera un véritable terrain de jeu pour les petits, mais aussi les grand... ;-)













Pour visualiser l’incroyable site d’Igazu, c’est ici!


«Les zoos, ce n’est pas pour nous!». Avec la chance que nous avons de voyager, nous partons du principe qu’il est mieux de voir les animaux dans leurs environnements naturels que derrière une cage. Sauf que beaucoup de personnes nous parle du parc aux oiseaux de Foz do Igazu et toujours en bien. Une fois ne va pas être coutume alors...

C’est au porte du parc naturel d’Igazu, coté brésilien que nous visitons donc ce parc, au milieu d’une végétation luxuriante. Plus que de voir des oiseaux en cage, c’est nous qui entrons dans d'immenses volières. De magnifiques Arras, ibis, flamants roses, colibris et pleins d’autres sortes (inconnues aux bataillons) nous font découvrir la faune amazonienne, entre autre. Même si la volière au Arras et perroquets est impressionnantes, c’est surtout la rencontre avec les toucans qui nous marquera!


En route vers la côte! Bien sûr le GPS calcule toujours autant de kilomètre qu’à l’allée... mais nous allons faire le retour en compagnie des mouss’. Une petite halte en chemin au joli parc de Vilha Velha... du moins, c’est ce qui est écrit dans le guide, non pas qu’il soit moche, mais surtout que, non seulement il refuseront que nous dormions à l’entrée, mais qu’une fois de retour le lendemain, le temps est gris et l’accueil sera...cher!: 25 Reals par personnes, y compris pour les enfants... bref, aussi cher qu’Igazu, avec une réputation légèrement moins...internationale. En chemin, nous traversons des terre indigènes où quelques femmes tissent des paniers et vendent leurs production au bord de la route.


Camping-car 1 / voiture 0 : Malgré ses qualités de pilotes confirmés, Ronan accrochera son camping-car à une auto en se garant. Bilan: Un rétro, une porte, une aile et une vitre défoncée pour la voiture, son ccar: rien! Evidement, l’autre conducteur n’était pas assuré (comme beaucoup de véhicule au Brésil), mais la sympathie des brésiliens va encore nous épater: c’est un courtier d’assurance totalement indépendante de l’assurance de Ronan, qui va tout gérer! Comme une m**de (désolé du terme...) ne va jamais sans une autre, voila que sa carte bancaire est bloquée... il y a des jours comme ça...



La voila la côte tant attendu! C’est à Peruibé que nous allons récuperer des 4 jours de routes et des péripéties précédentes. La ville n’est pas des plus jolies, mais qu’à cela ne tienne, il y fait bon vivre. Nous rencontrons Camille et François, jeunes nouveaux baroudeurs bien sympathiques. Au programme: pêche à la crevette, plage, château de sable... nos chérubins sont aux anges

C’est ici que nous nous séparons tous, sauf que, avec les mouss’ nous allons dans la même direction.

Nous allons jouer un «cache-cache géant» sur les 3.000 prochains kilomètres :-). A chaque fois que l’un d’entre nous apercevra l’autre, il lui apposera un autocollant sur le pare-brise et à la fin, on fera les comptes. Nous sommes les premiers à partir et cela va nous faire un petit avantage: Après avoir été faire le plein, nous nous garons une petite rue quelques mètres avant notre ancien bivouac, et bing: une grosse fleur sur le carreau des mouss’! hahaha!!! voila le ton est donné! sauf que, partir avant les autres ne va pas être si bénéfique que ça pour nous...


Nous allons enchainer quelques plages et bivouacs sympa comme Guarruja ou Boiçucanga, avant de rejoindre une jolie petite île qui porte bien son nom: Ilha Bella. Eliott découvre une nouvelle passion: le BodyBoard.


Ilha Bella va nous surprendre: Avec sa forêt tropical, sa montagne démesurée par rapport à sa taille (un point culminant dépassant les 1000m sur une île de 20km de long!) et son ambiance décontracte, Ilha Bella va nous rappeler un peu la Polynésie, mais sans le lagon. Une seul route longe la côte est de l’île, le reste n’étant que difficilement accessible. Le patrimoine naturel de l’île  est exceptionnel: 85% ont été déclaré Biosphere Naturel de l’Unesco. Plus de 50 plages (dont quelques unes extraordinaires) et rien que 360 cascades, l’île n’a rien à envier à d’autre et reste pour autant très simple  et peu surchargé, un atout rare au pays des Cariocas...

Après la visite de Cachoeira da toca (des cascades avec bassins douche et tobbogans naturels, le propriétaire nous offrira une bouteille de liqueur local et un abreuvoir à colibri pour les enfants, sympa ;-).

Après un passage rapide à Ubatuba (que nous n’avons pas trouvé très attrayant...), nous allons attaquer la côte qui borde Paraty. La réputation de la Costa Verde n’est vraiment plus à défendre! Malgré que le temps ne sera pas toujours avec nous, la route en elle même est un véritable plaisir, dévoilant à chaque virage de merveilleux paysages.

Nous bifurquerons au village babacool de Trinidade. Les rues sont étroites et trouver un bivouac n’est guère possible autre que dans un camping... Nous sommes en week-end prolongé, le prochain sera en octobre alors c’est le moments d’en profiter pour les locaux. Le petit bourg est bordé par de magnifiques plages, comme celle de Meio, classé parmis les 4 plus belles du Pays. Un peu plus loin, nous traversons un sentier littoral en pleine forêt tropicale pour arrivé aux piscine naturelles. Quel déception en arrivant: ce n’est pas moins de 2 ou 300 personnes qui se prélassent dans un espace qui ne devrait en supporter qu’une cinquantaine... de plus, pour ceux qui n’aime pas marcher (les brésiliens en majorité), c’est un défilé de petites barques à moteur qui font la navette jusqu’à la plage la plus proche. Les odeurs d’essences feront malheureusement parti du décors... Heureusement, la foule finira par se dissiper... 30 minutes... :-(

Sympa le bivouac :-)

C’est en compagnie de Violette et Romain, un jeune couple de français installé à Rio, que nous allons rejoindre Paraty-Mirim, un petit village de pêcheur à une quinzaine de kilomètre de la célèbre ville Paraty.

Je site le paragraphe de notre guide: «En termes de beauté et d’accessibilité, peu de plage peuvent rivaliser avec cette paisible station balnéaire.» Avouez que c’est attrayant... Seulement, après 8km de route désastreuse (et je pèse mes mots!) nous arrivons dans un village, du moins une rue en terre battue vraiment peu engageante, pour nous rendre compte qu’au bout, il n’y a qu’un bras de mer sans attrait particulier... chapeau Lonely! Même si l’idée de faire demi-tour nous chatouille, la nuit tombe et il est hors de question de refaire la route au 1.000 nids d’autruches dans le noir... Une jeune femme s’approche du ccar et nous propose une place dans son camping. Sauf que pour nous, la case «budget-camping» est déjà occupé par la nuit précédente. Notre voyage les intéresse et nous invite gracieusement chez eux! Après élagages des arbres qui m'obstrues l’accès à leur propriété, c’est au milieu d’une forêt tropicale que nous allons passer cet nuit, une première pour nous! :-)

Au lendemain, Peter et Viviane, nos hôtes, nous ferons la visite de leur petit coin de paradis, au milieu des manguiers, bananiers, citronniers (donnant des citrons oranges), d’arbre à pain, jaquiers,... et une profusion d'orchidées. Les colibris et papillons parfaire le décors! Seul les singes et toucans (qui investissent leurs arbres régulièrement) nous ferons encore une fois défaut.

Leur gentillesse ne s’arrêtera pas là: après nous avoir concocté des plats locaux comme un ragout accompagné du fruit de l’arbre à pain ou encore un thé maison, c’est le camping-car rempli de tout leurs bons fruits que nous les quitterons.


Avant de partir, Peter nous indiquera un petit chemin d’une trentaine de minutes à travers la forêt, pour atterrir sur une petite plage privée. Ces deux chiens nous accompagnerons au grand plaisir d’Eliott et de Mayline qui «n’aime pas les chiens, sauf eux!». Tandis que Mayline barbotte, Eliott inventera la pêche à la noix de coco... quel adaptation!

Un colibri en vidéo :-)

Paraty: nous voici!

Il me semble que jamais personne n’a omis de nous citer Paraty dans les immanquables du Brésil! Une fois notre bivouac trouvé, c’est de nuit que nous allons parcourir une première fois le centre-ville historique. Des rues pavés piétonnes, des bâtiments au style colonial, coincé entre mer et montagne et la Mata Atlantica (la forêt tropicale), Paraty à tout pour elle.

Les mouss’ nous surprendrons ici et collerons leur premier autocollant: 1 partout!











Pour visualiser les photos de Paraty, c’est ici!

Nous poursuivons la côte, alternant toujours entre soleil et nuage.

Nous en parlons depuis longtemps, peut-être déjà lorsque nous étions encore en France. S’il y a des lieux qui nous ont fait rêver, qui nous ont motivé à entreprendre un tel voyage, mais aussi qui nous ont fait douter, celui-ci en fait bien parti.

Après être allé jusqu’au Cap nord puis redescendu jusqu’à Istambul, avoir parcouru l’Asie du sud-est, longé les côtes australiennes, traversé le Pacifique, roulé sur des mythique route comme la great ocean road, la caratera austral ou la Panamerica, nous voila au porte d’une ville que nous classons parmi les plus belles du monde.

C’est en fredonnant la musique du dessin-animé du même nom que nous entrons dans cette ville, en longeant les mythiques plages d’Ipanema et de Copacabana. «touuuuus les oiseaux du Brésil,...» Bienvenue à RIO DE JANEIRO!!! :-)

Comme d’hab’, l’arrivée dans les grandes villes en camping-car fait monter la tension d’un cran. Il faut dire que les cariocas ne sont vraiment pas très cool dans la conduite, surtout les taxi et les bus, soit 80% des véhicules...


Nous arrivons donc ici avec un bivouac programmé au GPS: le parking du pain de sucre. Alors qu’à la vue du parking la tension redescend, le placier nous refusera de nous stationner: il est écrit maximum 2 Tonnes sur ses tickets... Aucun moyen de discuter, il appellera (soit-disant) la Police. Pour être franc, c’est un peu la panic de devoir trouver un autre bivouac dans Rio... Alors que le tensiomètre continu de faire le yoyo, je finirai par avoir gain de cause avec un autre placier, qui lui acceptera et me vendra les 26 tickets nécessaires au stationnement. Je commence à comprendre pourquoi l’autre placier faisait un cinéma pour ne pas nous stationner... Nous voila parqué avec vue sur le pain de sucre d’un coté, la plage de Vermelha de l’autre et même au loin le Corcovado: le christ rédempteur, emblème de Rio. Et c’est enfin parti pour une semaine de folie!!!!


L’avantage d’être garer au pied du pain de sucre, c’est d’être disponible au moment propice de son ascension. Alors que le ciel bleu azur embelli la ville, le moindre petit nuage s’accroche sur le sommet du pain et aura du mal à s’en défaire.

Notre premier jour n’étant en faite qu’une demi-journée, nous allons rester dans le coin pour y grimper en fin d’après-midi et assister au couché du soleil. Dans les arbres qui couvrent le parking, ainsi que sur un petit sentier de promenade non loin de là, nous rencontrons un nouveau petit animal pour notre collection: les singes capuccins, à peine plus gros qu’une main! C’est avec 2 téléphériques que nous accédons à son sommet, 320 mètres au dessus de la mer et découvrons l’incroyable relief de Rio entre les éclaircies du petit nuage qui nous encercle. Magie garantie!

notre bivouac

Le centro ne va pas être de tout repos. Le centre-ville est principalement composé de building d’affaire et parsemé de quelques beaux édifices. Les rues commerçantes sont néanmoins très animés. Alors que nous allons rebrousser chemins devant le guichet de église Sao Francisco da Penitencia, une voie nous interpelle: «vous n’allez pas visiter l’église». Nous nous justifions de ne pouvoir tout faire et que, à moins d’un site immanquable, nous privilégions les lieux gratuits. N’acceptant pas que nous passions à coté de ce lieu, notre interlocuteur reprendra: «donnez moi la main et fermez les yeux. Nous pénétrons dans cette église qui, d'extérieur, n’est pas très attirante et découvrons la beauté de ce lieux de culte. Dans un autre style plus contemporain, nous découvrirons aussi la cathédrale métropolitaine et ses vitraux de plus de 60m, le Théâtre Municipal et les rues commerçantes très animées. C’est dans ce quartier que nous nous sentons parfois un peu épier. Plusieurs cariocas nous alerte sur la sécurité et nous mettrons en garde des risques de vol à la tire, d’agression. L’appareil photo restera donc bien au chaud au fond du sac à dos...

Bon, les églises et Théâtres, c’est bien jolie, mais Rio sans la mer... « A nous les plages et les cocotierrrrrs!!!».


S’il y a bien une caricature à faire des cariocas c’est ici qu’on peu la dessiner! Corps bodybuildés et slip moulant pour messieurs, bikini fluo et corps dessiné pour mesdames, ajoutez à ça le bronzage quazi intégral et les tatouages exubérants. Le culte du corps parfaits n’est pas un mythe! Il faut se montrer et être vu, plaire et donner envie sont les maîtres mots des plages de Rio. Ici, on fait du sport à la vue de tous surtout. 3 plages d’entre elles se partagent la vedette et ont la côte pour ceux qui veulent s'exhiber: Leblon, Ipanéma et Copacabana: 10km de rêve! Se promener sur ces plages est un véritable spectacle. chaque style à son quartier: Par exemple, le Posto 8 d’Ipanema est le repère des enfants de favelas, le Posto 4 de Copacabana est pour le beach volley (qui se joue ici d’ailleurs sans les mains), le Posto 2 (baptisé StockMarket) pour les gays et travestis ou encore le Posto 9 d’Ipanema, appelé Cemetèrio dos Elephantes en raison des vieux

gauchistes, hippies et artistes qui y trainent...

Evidement boire une Caipirinha dans une des nombreuses botecos (petits bar

de plage) de Copacabana pendant que le soleil se

couche est un must.

Quelle ambiance!

Encore un jour se lève sur la planète Rio, mais plus tôt que prévu... après avoir récupéré leurs parents à l’aéroport, nos amis les Mouss arrivent et, à 7 heures du mat’ se verrons refuser de parquer leur camping-car sur notre parking. Et c’est reparti pour un tour de négociations...

Aujourd’hui, c’est samedi, et s’il y a des lieux qu’il vaut mieux éviter de fréquenté en week-end (les plages pour la foule et le centro pour des raisons de sécurité), c’est justement les seuls jours où les touristes peuvent accéder à Santa Theresa, car il y a plus de monde et donc la sécurité y est renforcée à cause de la proximité immédiate avec les favelas. Ce quartier dans les hauteurs de Rio est célèbre grâce à son tramway, en panne depuis quelques temps (à cause d’un accidents dramatique) et surtout à la vue proposée depuis le Parque das Ruinas. Le largo Guimaraès souvent comparé au Monmartre (à tors) est le lieu pour s’offrir une oeuvre d’artiste. C’est sans compter sur la gentillesse des locaux (encore une fois) que nous réussirons à accéder au sites de Santa Thérèsa. Pour la redescente, nous pourrons aussi constater que la passion du foot est aussi bien là: notre chauffard... heu chauffeur pardon, regarde les matchs en direct... pourvu qu’il n’y ai pas de but pendant notre course, pas de but...

«Et si on allait à la messe?... ben quoi?» Le Monastère de San Bento offre tous les dimanches à 10H des chants grégoriens. C’est tous ensemble que nous nous y rendons, avec les mouss’ et leurs parents. Le couvent est magnifique, les chants... heu...grégorien! bref, 10 minutes après, toute la p’tite troupe est déjà dehors...

Alors que le groupe se sépare avant l’heure du repas, nous nous rendons au Centre Culturel de la Banco do Brasil: bilan: deuxième navet de la journée... Même si notre intérêt ultra développé à l’art est pointu (...), les expos du style «je film la pluie qui tombe sur le banc d’un stade en expliquant l'intérêt que je porte à la cinématographie contemporaine et aux mammifères marins» ne sont pas faites pour nous...

L’après midi sera meilleurs: une concentration de vielles voitures et l’espace culturel de la marine, qu’Eliott et Mayline vous raconterons sur leur site!

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Toutes les photos de notre visite du centre de la marine sur le site des enfants (accès direct en cliquant ici)!

C’est avec la visite du quartier résidentiel d’Urca que nous finissons notre visite de la cité des dieux.

Au loin, d’un peu partout, le christ rédempteur veille sur la ville. Malheureusement, nous n’y sommes pas allé: le prix et le risque qu’il soit dans les nuages nous a découragé. Certain disent qu’il vaut largement la vue du pain de sucre, d’autre non...

C’est avec beaucoup de mal que nous quittons Rio. Cette splendide ville nous aura beaucoup plu. Malgré la taille de la ville, les Cariocas sont super sympa, tout comme le reste du Brésil. Ce qui est incroyable ici, c’est l’implantation de cette mégapole dans un relief qui n’est pas forcement favorable. La montagne et la mer, une végétation abondante au porte de la ville, le tout avec beaucoup de simplicité. Ce qui fait aussi de Rio une ville aussi exceptionnelle, c’est la qualité de ces plages, qui d’ailleurs sont de véritables spectacles urbains qu’on s’amuse à regarder.


Après avoir traversé les quartier nord de la ville et traverser l’immense pont permet de rejoindre l’autre rive, en route vers l’Est, puis le nord pour longer la côte jusqu’à Victoria, puis prendre la direction du Pantanal, à l’est pour atteindre la Bolivie. Mais nous n’en sommes pas là, il nous reste plus de 3.500km dans ce beau pays! :-)

c’est à une centaine de kilomètre de Rio que nous trouvons un bivouac bien sympa, à Arraial do Cabo. Son église en bord de mer est originale et les vagues de la côte attirent les surfeurs confirmés. Les Mouss’ nous y rejoindrons et nous fêterons ensemble l’anniversaire de Karine qui soufflera ses 29 bougies (on dit merci Fabrice, hein...) ;-).

Après un passage furtif dans la ville de Cabo Frio, une ville sur-développée sans grand intérêt, C’est à Bùzios que nous nous rendons.

Bùzios n’est pas une commune, mais plutôt le nom d’une péninsule qui regroupe 3 petites villes: Ossos, Manguinhos et Armaçao do Bùzios. c’est dans les années 60 que Brigitte Bardot aurait «lancée» cette station balnéaire au charme de la côte d’Azur. Il faut dire que ce littoral déchiqueté aux eaux cristallines abrite de magnifiques plages. Nous trouverons à nous bivouaquer juste à coté de la statue de notre Brigitte nationale qui a la cote auprès de nos amis les brésiliens. Le centre de Armaço est réputé pour ses restaurants de qualité et certaines plages pour leur snorkeling (mais qui ne vaudra pas ceux d’Asie ou de Polynésie). Nous aurons aussi la chance d'apercevoir de nombreuses tortues vertes.

Bienvenue au St Tropez du Brésil!

Après 3 jours ici, c’est avec regret que nous quittons Bùzios, de plus, la suite de la côte ne va pas être merveilleuse, et ça, jusqu’à Vitoria... :-(

Même si quelques fractions de côtes sont jolies, nous sommes hors saison et ce sont de véritables villages fantômes que nous traversons... Nous voila dans l’état d’Esperito Santo et c’est un peu comme au sud, pas de site d'intérêt majeur... Nous regrettons presque d’être remonté autant... Beaucoup de gens nous disent qu’il faut que nous remontions beaucoup plus, jusque Bahia, mais il faudrait longer encore 1500 ou 2000km la côte et autant pour redescendre...et si nous continuons plus au nord, notre autorisation de 90 jours sur le territoire brésilien ne va pas nous suffire...dommage!

Chao-Chao l’atlantique, destination le Pacifique! vu comme ça, ça fait un peu peur... d’autant plus que les routes brésiliennes commencent à se compliquer un peu: des grèves d’une ampleur nationale paralyse le pays. Les brésiliens se plaignent d’une hausse des prix, d’un gouvernement corrompu et réclament aussi plus de sécurité dans leur pays. Si nous ne devrions pas être trop bloqués par ces manifestations (parfois violente) qui paralysent les grandes villes comme Sao Paulo et Rio, nous croiserons néanmoins quelques blocages pacifiques ici, près de Vitoria, mais aussi 2 autres du coté de Belo Horizonte un peu plus tard.


Si la côte de l’Esperito Santo ne nous aura pas convaincu, ce sera plus sympa avec le parc de Pedra Azul dans les terres. Nous arrivons le soir et nous trouvons à bivouaquer près du point d’informations touristiques. Le lendemain, les guides du parc nous informent qu’une partie du sentier ne va pas être possible pour les enfants (interdit au moins de 8 ans). Ils nous proposent alors de prendre 2 guides, l’une d’entre elles restera avec les enfants dans la partie compliquée. Pedra Azul est une montagne constitué d’un seul rocher de plus de 500m de haut et doit son nom à sa couleur bleutée dû au lichen qui pousse sur ces parois. Sur l’un de ses versants, ce sont des piscines naturelles que nous trouverons, mais les 14°C de l’eau ne nous incite pas à faire trempette... Pour les rejoindre, il va falloir grimper une partie du rocher, sur 100 mètres de dénivelé avec une pente à plus de 60°, whaoo, une fois en haut, le souffle en prend un coup, mais quel récompense!

Encore un p’tit bloquéo avant d’arriver à notre nouvelle destination: le Parc naturel de Caraça. Nous allons vivre ici un moment que nous n’allons pas oublier.

Tous les sentiers du parc partent d’un monastère, le sanctuaire de Caraça. Nous apprenons à l’entrée que le parc ferme ses portes au public à 17h et qu’il est interdit pour nous d’y passer la nuit. Nous rencontrerons le responsable du sanctuaire  et après lui avoir expliquer notre voyage, il nous accordera exceptionnellement de dormir dans l’enceinte du parc. Cette autorisation ne sera pas seulement agréable parce que nous allons dormir en pleine nature mais surtout parce que le parc va nous offrir un spectacle unique!

Pendant des années, l’un des prêtre du sanctuaire est parti au contact des loups à crinière (le plus gros canins sauvage d'Amérique du sud) présent dans la Mata Atlantica, la forêt dense qui entoure le monastère. Avec les années, il à réussit à leur donner confiance et les attirer jusque dans l’enceinte du monastère. Ainsi, tous les soirs, les prêtres font offrandes de leur reste de nourriture qu’ils positionnent au centre de la cours principale, juste sur le parvis de l’église. D’avance, on nous prévient qu’il n’est pas garantie que les loups viennent, loin de là...

Vers 19h30, alors que la nourriture vient juste d’être installé, nous arrivons, un peu comme un cheveux sur la soupe... je traverse la cour pour m’installer, sauf qu’un loup venait juste de passer le portail, à quelques dizaines de mètres de là. Une dame m’ordonne de m’assoir sans réellement comprendre ce qui se passait. On ne bouge plus, le silence s’installe de nouveau. D’où vient-il et où va-t-il? Il monte les escaliers et passe à moins de 2 mètres de nous. C’est les yeux grands ouverts et le souffle coupé que nous l’observons. Il est craintif, hésitant et ne trainera pas à prendre son bout de viande avant de disparaitre. Quel drôle de sensation d’avoir un animal sauvage nous passer si près!

Après de longues heures d’attente, le scénario se renouvellera une fois de plus, vers 22h00, toujours aussi rapidement et toujours aussi spectaculaire. Comme pour donner un peu de magie à ce spectacle, ce soir, c’est la pleine lune.

Durant notre séjour ici, nous emprunterons deux des sentiers du parc, où nous aurons la chance de croiser le chemin d’une quinzaine de macaques au cri assourdissant!

Ouro Preto est la 3ème destination la plus visité du Brésil. La plus jolie ville coloniale du Minas Gerais réserve quelques joyaux architecturaux. Mais avant de s’attaquer à la visite de la ville, il faut trouver un bivouac. Nous arrivons au centre et nous rendons compte que le stationnement est limité à 1 heure et de plus payant. Alors on commence à tourner, mais les rues sont extrêmement pentu et étroite. La tension monte: vais-je réussir à me sortir des rues dans lesquelles je m’engage? Après quelques frayeurs sérieuses, des manoeuvres délicates dans des rues ultra pentu et une marche-arrière de 2 ou 300 mètres dans des rues en zigzag, nous trouvons un bivouac, un peu penché certes, mais on fera avec... ouf...  Nous arrivons dimanche soir et tout ferme tôt et apprenons que le lundi, la majorité des sites sont fermées. Pour couronner le tout: il pleut! bref, tout pour ne pas en apprécier la ville à sa juste valeur. Il y a des visites comme ça... on n’y peut rien...


Lorsque nous quittons Ouro Preto, nous allons faire la «grande traversée» dont nous parlons depuis quelques temps maintenant: plus de 2.000km sans aucune visite... une première! :-(

Nos bouteilles de gaz sont vide et ici pas facile de trouver à les faire recharger: les bouteilles brésiliennes sont différentes et il est (officiellement) interdit de transvaser du gaz d’une bouteille à l’autre. Après quelques recherches infructueuses, c’est un pompiste qui me donnera l’adresse d’une raffinerie, distributeur de gaz juste à coté de Belo Horizonte. Après quelques ‘bataillage’ et balbutiement portugais, nous finirons par parler à un responsable qui parle anglais: non seulement il acceptera de nous remplir nos bouteilles (en moins d’un quart d’heure), mais de plus, il nous les offrira, un cadeau bien sympa, surtout ici où le gaz est cher... un cadeau d’environ 100€!


Nous allons donc enchainer route, autoroute bivouac en station service... bref, rien de bien agréable pendant 4 jours. J’en profite donc pour vous parler un peu des routes brésiliennes:

Si les brésiliens sont adorables, leur comportement sur les routes est des plus déplorable. Dépassement dangereux, aucune courtoisie, des routes surchargées de camions aux chauffeurs agressif qui, pour aligner le maximum d’heures tourne aux boissons énergisante et au café... la signalisation ne sert absolument à rien (même pas à la Police...) et les routes n’ont pas toute un niveau d’entretien équivalent d’une portion à une autre. C’est la loi de la jungle: le plus gros à raison!

Ce sont les camions qui roulent le plus vite (environ 100km/h) alors qu’il sont beaucoup plus gros que ceux de l’hexagone: 20 à 22 mètres est standard, atteignant parfois jusqu’à 32 mètres...

Pour ‘essayer’ d’enrayer le problème, le gouvernement n’a trouvé que 2 solutions: les radars et les dos d'ânes! Pour les p’tite boite grise (appelées ici Fiscalizaçao Electronica) on en trouve partout: environ 2 à 3 par traversée de village, puis entre tous les 20 à 30km en campagne. Je me suis amusé, juste une fois, à compter dans une petite ville (Mariana) le nombre de dos d'ânes passés sur l’axe principal de celle-ci: 33 sur 4km environ! Bref, vous l’aurez compris, ici c’est un peu l’anarchie sur les routes...

au petit matin du 4ème jour et 1.500km plus loin, c’est ma batterie moteur qui lâche, sans prévenir. Par chance, nous sommes dans la dernière grande ville du Brésil que nous croiserons avant la Bolivie, mais aussi dans une immense station service avec mécano, restaurant, coiffeur... et bien sûr un vendeur de batterie! Un jour plus tard, c’était au beau milieu de la campagne que ça nous arrivait...

nous en profitons pour faire poser des bandes rouges et blanches réfléchissante à l’arrière du camping-car, apparemment obligatoire en Bolivie.


Avant d’attaquer le Pantanal, dernière étape de ce pays, c’est à Bonito que nous nous rendons. Cette petite bourgade n’a pas d’attirance particulière, mais ce sont les sites qui l’entour qui font de cette place une renommé internationale et terme d’éco tourisme. Des sources chaudes entour la ville et offre de magnifique snorkeling de rivière dans des eaux ultra limpide.


En arrivant dans la ville, ce dimanche, c’est concours spécial Cowboy! Eliott aime, Mayline Adore!!!

Nous avons réservé à Barra de Sucuri, l’un des snorkeling de rivière autour de Bonito. Le temps est un peu couvert, mais il ne pleut plus. Le choix n’aura pas été forcement simple, car les prix sont souvent élevés et la possibilité d’avoir une barques pour les enfants ne se fait pas partout.

Nous voila tous les quatre équipés de nos combi et matériel. Malgré les sources chaude, l’eau sera autour de 20 à 22°C. On commence par la remontée des 1300m à la rame à contre-courant pour arriver au début du parcours. La barque est à nous seul, la rivière aussi! cool!!!! :-)

Il pleut, il mouille... nous allons donc en profiter pour nous poser un peu et nous mettre à jour de tout ce que nous avons à faire sur internet. En esperant que le temps se calme sinon, le Pantanal ne sera pas accessible...

Malgré la combi, après une heure dans l’eau nous sommes tous frigorifier...mais content.

Le lendemain, le soleil revient et c’est au Balnéario Municipal que nous allons à nouveau explorer les fonds. Sauf que, malgré le soleil, l’eau est ici plus froide (environ 18°C) et nous n’avons pas de combi... Le site est complètement différent de celui de la veille: plus de poisson, mais moins de variété, les fond plus spectaculaire mais l’eau plus trouble et un courant qui rend la progression plus rapide. Ce qui est cool ici contrairement à l’autre site, c’est que l’on peut y passer la journée: il y a restaurant, aire de picnic, terrain de jeu et aussi quelques oiseaux bien sympa qui passent en coup de vent nous faire un p’tit coucou ;-)

Allez, encore quelques kilomètres pour arriver à notre destination finale.

Si le Brésil aura été un véritable feu d’artifice haut en couleurs, et bien voila le bouquet final: Le Pantanal!


Mais au faite, le Pantanal, c’est quoi? c’est où? et on y voit quoi? Et bien pour répondre à toutes ces questions, je vous ai concocter une page spécial Pantanal.


« Oyé Oyé: Amoureux de la nature et des oiseaux, à ne  manquer sous aucun prétexte!», c’est ici: LE PANTANAL

Après près de 3 mois dans ce beau pays et 8.000km plus loin, nous voila aux portes de la sotie du Brésil en direction de la Bolivie, à Corumba. Nous avons été très touché par la gentillesse des brésiliens. Ils ne sont que très peut à parler une autre langue que la leur, le portugais, mais les difficultés de dialogue sont largement compensé par leur sympathie et générosité. Les enfants ont été chouchouté encore une fois, mais une première pour eux en Amérique Latine. Ce pays, fort de caractère est vraiment prenant, il y a de la musique, les gens s’amusent et danse, ils vivent. Autre point, c’est aussi le pays où l’on à pu constater une mixité importante et pourtant, tout le monde cohabite en harmonie! La différence de niveau de vie entre la côte sud et l'intérieurs des terres est assez marquante: d’un coté des gens en majorité assez riche, et de l’autre, des villages beaucoup plus modeste, à la limite d’une image du tiers monde. Comme dit un peu plus en amont de cette fiche, lors de notre visite ici,l’économie du pays est en train de changer et fait sortir les gens dans la rue. Malgré notre courte présence ici, nous avons constater une grosse fluctuation sur le Real, la monnaie du pays: en arrivant, 1€ valait 2,60R$, en repartant il en valait 2,85R$, soit une inflation de la monnaie de 20% en 3 mois... De plus, ce pays est certainement le plus cher de l’Amérique Latine, presque aussi cher que la France et en moyenne, 20% plus cher que l’Argentine ou le Chili, avec une population parfois plus démunie.

Dernier point noire, la sécurité. Si personnellement, nous n’avons jamais ressenti de crainte particulière, sauf à Rio de Janerio, les brésiliens nous auront sans cesse mis en garde. Info ou Paranoïa, soit nous ne voyons pas réellement le danger ou les brésiliens se sont arrêté à une image de leur pays d’il y a une décennie? toujours est-il qu’à chaque fois, nous avons suivi leur conseils, même si parfois de beaux bivouacs nous tendaient les bras et la raison aura pris le dessus.


Juste une correction personnelle: si les Abrazos (barbecues) argentin et chilien ont une réputation international grace à la qualité et quantité de leurs viandes, c’est ici, au Brésil que nous avons manger les meilleurs viandes de tout notre voyage!



Une chose est sûr, Ce pays ne nous aura pas laissé indifférent. Rare sont les pays qui nous auront tirer une larme à la vue des derniers kilomètres... Un amis nous l’avait pourtant dit:

«Les plages, la chaleur, les parfums, les couleurs, la musique...Attention, on tombe facilement amoureux du Brésil et on veut y revenir sans cesse...»  Nous confirmons! :,-)