Fiche Pays: L’indonésie
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Un tour du monde en famille en camping-car avec deux enfant: c’est Akilifamily ! Akili Family
L’Indonésie
Capital: Jakarta
Nombre d’habitant: 240 Millions
Monnaie: Roupias
Valeur: 1 € = 12.000R
Visa: 30 ou 60 jours
Date d’entrée: 05 septembre 2012
Date de Sortie: 04 Octobre 2012
Durée: 1 mois
Kilomètres Parcourus:XXkm
Décalage horaire: 5 à 6h00 
Cout du Carburant: 0,39€/litre
Cout moyen d’un restaurant: entre 1 et 3€ / pers.
Eau: ?
Gaz: ?
Infrastructures: moyenne
Sécurité: vigilance normale.
Bivouac possible:?
Internet:café, rue, hôtel..
Les +: Yogyakarta, Bromo, Kawah Ijen, Ubud, la sympathie des gens,l’accueil...
Les -: La lenteur des réseaux de routier, la rareté des transport en commun...
La recette du pays
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Notre mois en Indonésie ne va pas nous permettre de découvrir la majorité du pays, loin de là... l’Indonésie ne compte pas moins de 17.000 îles, si nous en visitons 3, ce sera le maximum. Bienvenue au pays des dieux, où croyance et tradition sont d’or. Voici le vingtième pays de cet incroyable voyage.


«Java: nous voila!!!»

Nous arrivons le soir à l’aéroport de Semarang et faisons le mauvais choix de nous faire conduire directement à la gare routière pour être prêt à partir le lendemain matin pour Yogyakarta. Sauf que la gare se trouve à 3 ou 4km du centre ville et un seul hôtel au alentour... Je crois que nous venons de passer la nuit dans le pire hôtel crado de notre voyage: cigarette dans la douche, papier par terre, draps douteux, trace de cigarettes éteintes sur les murs, toiles d'araignées à volonté... je vous passe les détails sous le lit et la couleur du carrelage dans les angles de la pièce... bref, nous prions fort pour que cette hôtel ne soit pas à l’image des hébergements de l’Indonésie...


Comme au Sri-Lanka, nous voila sans notre maison à roulette, chargés de nos sac à dos, dont un de plus: l’école des enfants. Et oui, depuis aout, Eliott sera suivi par le CNED pour sa scolarité (niveau CP), et Mayline... ben...heu... ce qu’elle a envie...


Premier bus indonésien: presque 200km et ... 5 heures! Bon ben on va justement en profiter pour faire l’école...

Les premier paysage aperçu depuis les vitres du bus laissent penser que nous allons nous plaire.


Yogyakarta: voici notre première ville indonésienne. Surnommé Yogya (prononcer «Djodja»), c’est ici que nous allons prendre nos premières marques avec la population locale. Cette grosse ville de plus de 700.000 habitants n’est pas à l’images des villes d’Asie, un peu comme Malaka en Malaisie, soit une ville coloniale avec de beaux bâtiments. Mais par dessus tout, c’est l’ambiance sympathique qui nous séduit. La ville regorge de galerie d’art où l’on peu admirer le remarquable travail des femmes qui s'affairent à la création de Batik (peinture sur toile à base de cire).

Nous découvrons que le pays est pauvre, plus que la Malaisie et La Thaïlande, mais moins que le Laos ou le Cambodge. Une autre chose nous saute aux yeux l'extrême gentillesse des Indonésiens: incroyable! Nous avions adoré l’Asie pour son accueil, ici, c’est encore plus impressionnant!

Il y a deux moyens de transports principaux pour parcourir la ville: les rickshaw (pouss-pouss) et les calèches.

Nous trouvons à nous loger dans un (confortable) quartier routard de la ville, au Metro Guesthouse avec une jolie piscine que les enfants apprécieront beaucoup. D’ailleurs, c’est ici qu’Eliott apprendra à nager sans ses brassards :-). Nous trouvons un marché de nuit où Mayline trouvera son plaisir sur un drôle de manège «manuel»...

Il existe deux points de passage important à Yogya: la vieille ville dans l’enceinte du Kraton et Malioboro street, l’axe ultra-touristique de la ville.

L’île (Java) est musulmane. Pour autant, nous avons l’impression de renouer avec l’Asie, ce que nous avions un peu perdu en Malaisie. Il faudra, comme en Malaisie, faire attention à dormir loooiiiinnnnn des hauts-parleurs des minarets...


A quelques 40km de là (presque 2 heures de bus...), nous visitons un joyau de l’art bouddhique: Borobudur! Cette stupa, encore plus ancienne que la cité d’Angkor est classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Le site est très beau mais n’est constituer que d’un seul bâtiment et un petit musée et après avoir vu certain autres sites, nous pensons qu’il ne vaut pas les 20US$ d’entrée...Nous voila donc armés de nos belles petites jupettes pour découvrir le site ;-)


Si le Sri-Lanka avait été dure pour les enfants (recherche d’hôtel, transport,....), nous avons choisi de simplifier et surtout d'alléger notre petite virée en Indonésie. Nous avancerons moins vite, quitte à en voir moins.

A notre hôtel, nous rencontrons plusieurs familles (ou couple) voyageurs, pour de simple vacances ou de grand projet. C’est le cas de Fabrice, Anne-Gaëlle et Siaubane (avec qui nous allons partager quelques transports), Harry et son épouse (partis en moto depuis l’Autriche) ou encore Cécile et Dimitri (en vacances sur l’Indonésie).

Comme vous l’avez compris, l'Indonésie n’est pas grand, mais les transport sont long... c’est le cas de notre prochain trajet: Yogyakarta-le Bromo, 300km = 11H00 de bus :-(

Pour éviter ce pénible trajet à nos enfants, nous choisissons de le faire de nuit, sauf qu’aucun moyen ne le propose, si ce n’est que des bus de nuit (avec 3 changements) dont quelques locaux nous on averti sur les risques de vol... Nous finirons par trouver une grande voiture avec chauffeur que nous partagerons une nuit avec Fabrice, Anne-Gaëlle et Siaubane.


Départ 22H, arrivée prévue 8H. Ca y est, le jour se lève, tout le monde se réveille, il ne reste plus que quelques kilomètres, nous profitons donc du jolie panorama qui nous conduit au Bromo... enfin presque jusqu’au Bromo... Les côtes sont dure, les véhicules vieux et pas réellement ménagés. Un gros bruit surgit du moteur, comme un coup de feu; l’eau se répand sous le véhicule, nous sommes à 3 kilomètres du village. Nous finirons notre trajet à l’arrière d’un fourgon de maçonnerie.


«je pense qu’il ne faudrait pas envoyer la ligue de protection des oiseaux ici... :-(» nous voila au marché aux oiseaux de la ville. Ces p’tites bêtes (et pas que des oiseaux), sont bien souvent entassées dans des cages, en vue d’être vendu pour orner la cours d’une maison ou faire des concours de chant.


Nous voila  donc au pied de notre premier volcan, mais pour autant, nous ne voyons rien! une lourde brume et nuage de sable bouche la vue. Nous savons qu’une mer de sable entour le site arboré de 3 ou 4 volcans. La surprise en sera plus grande le lendemain matin.

Le village est vide, les touristes n’arrivent que le soir, et ici, pas grand chose à faire, à part faire quelques photos et acheter des bonnets aux enfants pour affronter la rude nuit qui nous attend :-)

«Driiiiiiiiiiinnnnnnggggggg» ouille, ça fait mal...Il est 3H45, il fait entre 3 et 5°C et l’Akilifamily est parti en mode vacances d’été, c’est à dire, tong, t-shirt et au mieux pantalon de toile. Nous enfilons deux ou trois couches sur le dos, le gérant de notre guesthouse nous prêtera des couvertures pour les enfants. Sympa!

Le plus beau point de vue pour découvrir le levé du soleil sur le Bromo, c’est depuis le sommet du Penanjakan. Cet ancien volcan culminant à 2270m, offre un spectacle hallucinant au levé du soleil, laissant découvrir le Bromo, le Kursi, le Batok et le Sémeru au milieu de la Caldeira, cette mer de sable de 8km de long.

Pour arriver au sommet, un cortège d’une centaine de 4x4 utilise la piste de sable, puis grimpe la rude côte amenant au sommet du Penanjakan. Nous ne sommes pas seul au Belvédère, peut-être 300 personnes attendent comme nous dans ce froid glaciale en plein courant-d’air. Nous y croisons Dimitri et Cécile qui me prêterons un pull-over (merci ;-).

Malgré la foule, le silence s’installe et laisse la magie opérée.
Au début, nous ne savons pas dans quelle direction regarder, puis le sommet d’un premier volcan se dessine, puis un autre et encore un autre. Quelques minutes plus tard, les couleurs rougeoyante habillent les monts. Le Sémeru laisse sortir un nuage de fumée. Nous ressentons le sentiment de vivre le premier matin du monde.

A peine le jour levé, tous les groupes de touristes quittent le site. Nous profitons de la vue et ne redescendons qu’un peu plus tard. Nous réalisons encore plus la rude montée, que nous redescendons, de jour. La mer de sable ressemble à un véritable désert. Le vent se lève et l'ascension du Bromo va s'avérer... poussiéreuse! Une fois en haut, le vent lève tellement de poussière que l'intérieur du cratère n’est pas visible. Une fenêtre de 5 minutes laissera apercevoir le fond, un lac d’où quelques légers grondement, «coup de feu» et fumée blanche sortent par intermittence.

Java ne va pas être de tout repos! Après le Bromo, c’est le Kawah Ijen qui nous attend. Le réveil sera aussi matinal, et aussi frais, nous sommes à plus de 3300m d’altitude. Mais pour nous réchauffer, ce ne sera pas un café, mais une marche de 3km assez escarpée. Nous ne venons pas ici pour voir des boules de laves en fusion ou encore des grondements terrifiants, mais plutôt pour voir un (malheureux) spectacle, celui des porteurs de souffre.


Extrait guide Michelin: «Tous les jours, une centaine de porteurs de soufre montent au cratère de l’Ijen. Ils s’en vont récolter à la barre à mine ce précieux minerai jaune, qui, avant de se cristalliser, à d’abord jaillit à l’état gazeux puis liquide (autour de 120°C). Après cet effort harassant au milieu des vapeurs suffocantes, ils le chargent dans des paniers suspendus à un fléau pour le redescendre 4km plus bas à Paluding (1km pour remonter du cratère à travers les roches puis 3km pour redescendre la montagne sur un chemin de terre), point de départ de la route qui mène à l’usine de traitement située à 40km (un parcours qui devait être effectué à pied avant la construction de la route en 1995!). A raison de 2 trajets quotidiens, pour une charge moyenne de 80kg par voyage (400 Roupias/Kg, soit 0,03€/kg), chaque porteur touche environ 75.000 Roupias (6€) par jour pour les 160kg collecter et transporté sur 16km.»


Leurs espérance de vie ne dépasse que rarement 40 ans, alors qu’il ne travaillerons que 6 ans dans cette mine à ciel ouvert. Nous avons pu discuter avec un jeune homme (32 ans) redescendant la montagne, chargé de sa labeur. Avec pudeur, je le questionne sur ce choix de vie. Il confirmera ne pas avoir le choix. S’il veux rester vivre à Ijen, c’est ça ou les plantations de café, plutôt réservée au femme et bien moins rémunérées. Il n’utilise pas d’animaux car le coût en serait automatiquement impacté, ce qui aurait des conséquences sur la vente de soufre (servi comme carburant dans une industrie locale). Si le prix du souffre augmente, les acheteurs changeront d’énergie.

Avant qu’il n’enfourche ses paniers, je me propose d’essayer. Je m’y prendrai à 3 reprises avant même de faire décoller le panier du rocher sur lequel il est posé. Une fois sur le dos, je ne tiendrai à peine plus que le temps de prendre une photo accompagné de ce jeune condamné. Il nous montera la corne qui habille ses épaules avant de repartir en trottinant vers le bas, en direction de la pesé (il aura exactement 84Kg pour ce voyage). C’est son deuxième et dernier voyage de la journée avant qu’il ne fasse trop chaud, il est 9H30, le premier était à 2 Heure du matin.

Nous redescendons, Mayline sur mes épaules, avec une impression de facilité: ils en sont à leur second voyage, avec l’équivalent de 2 Mayline et 2 Eliott sur une seule épaule...

Après cette fascinante épopée, nous allons quitter Java pour rejoindre l’île de Bali. Pour être franc, nous arrivions sur cette île avec des idées préconçues: nous nous attendions à une toute petite île, bordée des plages paradisiaque, mais aussi par d’énormes complexes hôteliers pour accueillir du tourisme de masse. Et bien Bali nous réservera bien des surprise car ce n’est pas du tout ça!


Notre premier contact sur l’île ne fût pas très bon, une véritable «prise d’otage»... A peine descendu du bateau à la gare routière, qui ne dispose plus de bus après 14 heure, ne compte plus que des Bemo (entendez par là: mini bus 8 places pour nos standards européens, mais 12 pour ici...) au comportement des plus douteux et mal honnête envers les touristes...

Tout d’abord, il nous demande de payer 30.000 Roupias (2,4€) par personne pour n’importe quel course, ce qui est cher pour le pays. Nous voila 7 ou 8 bons touristes assis et après 10 minutes d’attente, le chauffeur nous informe ne partir que lorsqu’il y aura 16 personnes dedans, autant vous dire: impossible. Tout le monde descend et patiente, mais après un bon quart d’heure, seulement deux touristes de plus arriverons. Il nous informera donc partir maintenant que si tout le monde accepte de payer 40.000 Roupias la place, ce qu’une moitié du bus refusera. Après 10 minutes, les voila rendu à 35.000R. Devant ce comportement des plus déplaisant, nous quittons la station, bagages au poing, en même temps que Fabrice et Anne-Gaëlle, en prévoyant de faire du stop plus loin. Nous apprendrons par la suite que ceux qui sont restés dans le bémo aurons dû payer la sommes de 60.000 Roupias pour enfin partir. Pour information, le vrai prix pour ce trajet était de 15.000 Roupias...

L’erreur de beaucoup d’occidentaux, c’est de ne penser que 50cts ou 3€ n’est rien pour leur budget vacances, mais que pour un local, c’est énorme! Nous avons parfois vécu de drôle de situation où les chauffeurs de ses même bémos (normalement qui sont des transport locaux), ralentissent à la moindre vu d’un «blanc» et, à l’inverse, de ne pas s’arrêter lorsqu’un indonésien lui fait signe sous prétexte de ne pas réussir à lui faire payer le prix fort... Gardons en tête que notre présence de quelques jours ou semaines dans ses pays pauvre peut vite avoir des conséquences sur les locaux.



Lovina beach sera notre port d’attache pour les quelques prochains jours, histoire de remettre les compteurs de sommeil à jour et de recaler l’école pour Monsieur Eliott. Nous y trouvons un sympathique hôtel, légèrement défraichit, mais agréable,  dans un bungalow calme avec vue sur mer et piscine, pour 100.000R, soit 8€ la nuit... So cool!!! Les quelques essais sans brassard pour Eliott auront été bénéfique, ça y est: Eliott sait nager!!!

Chaque soir nous réserve un couché de soleil merveilleux, que nous essayons de ne jamais louper.

A part l’école du matin, nous enclenchons le mode «vacances» avec au programme sieste, snorkeling, massage: à 4.5€ de l’heure, on en profite... Cecile et Dimitri (Alias Jean-Pierre et Martine ;-) nous rejoindrons, après leurs quelques plongées exceptionnelles d’après eux.

«-On quitte un peu la mer...

  1. -Ho non!!!!

  2. -ben si...

  3. -hooooo... :-(»


Les moyens de transport locaux sur l’île sont comme sur Java: un vrai bordel, on peu le dire... Beaucoup louent des scooters, mais Céline n’aime pas conduire ce drôle d’engin à deux roues et je ne me vois pas en conduire un avec nous 4 dessus, même si ici ça ne choquerait pas... Les locations de voiture sont un peu cher avec un retour sur place obligatoire et surtout sans assurance. Plus qu’une solution pour visiter la région, la voiture avec chauffeur. Lions l’utile à l’agréable: notre trajet entre Lovina et Ubud sera agrémenté de visites.

Nous nous regroupons avec Cécile et Dimitri, puis Anne-Gaëlle, Fabrice et Siaubane. Notre voiture sera remplacée par un mini-bus.

Départ matinal vers le Lac Bratan et son temple bouddhiste, le Pura Ulun Danu Bratan réputé magique dans la brume de l’aube.

Le Pura Luhur Batukaru, un autre temple du même style nous ouvre ses portes... du moins pas à tous! Mayline devra attendre sagement à l’entrée, car elle n’a pas encore perdu ses dents de lait... Céline l’a gardera donc sagement à l’entrée... Hé oui, il y a quelques règles qui nous échappent dans certain temple, mais elles sont généralement bien affichées. La sur-jupe et la ceinture sont obligatoire, ce qui peut nous donner un look... étonnant! hein Dimitri? ;-)

Tout le monde nous parle d’Ubud! et ce, à juste titre! Même si le centre, ultra touristique et animé avec ses boutiques de luxe rebute un peu, ce n’est pas le cas de l'extérieur de la ville. Nous trouverons à partager avec Cécile et Dimitri un super logement, une maison traditionnelle balinaise.

Ubud est le repère des artistes indonésiens, et ce, depuis les années 1920. Les peintres, sculpteurs, les ateliers de Batik donnent à la ville de la vie, mais ce qui fait que nous adorons Ubud, c’est que, malgré la présence abondante de touristes, les traditions sont encore respectées et l'authenticité de la ville n’est pas touchée, ou peu. We love it!!

Tous les matins, chacun appose des offrandes (un peu de nourriture, de fleurs et d'encens) sur son commerce, sa maison, piscine, voiture, sur la route... Nous avons même vu parfois les commerçants «bénir» leur table, à l’aide d’une coupelle d’eau et d’un billet, pour porter chance. Les rues sont aussi très souvent animées par une procession, une cérémonie, en l’honneur d’un enfants, d’un mort, d’une journée particulière... Les habitants sont donc généralement habillés de leurs habits traditionnels.

Parmi toute ces traditions, il y en a une que j’aime particulièrement: Au yeux des commerçants, le premier client dicte la journée. S’il n'achète pas, la journée risque de ne pas être bénéfique. S’il achète sans négocier, la journée commence bien. Donc les meilleurs affaires sont à faire à ce moment. Vous devriez réussir à quitter le magasin avec un super prix qu’il vous annoncera avec un «for lucky day, ok!» :-)


Autour de la ville nous trouvons une magnifique balade dans les rizières. Le circuit de 3km d’origine (fait en 1H30), se transformera en 8km durant 4 heures tellement c’était joli... En vrai, nous nous sommes perdus, mais tant mieux! ;-)

à 15km au nord d’Ubud, nous nous rendons à Tegallalang pour voir les plus belles rizières en terrasse que nous n’ayons vu.

«-Retour à la plage?

  1. -Youhouuuuuuuu :-)»

Nous quittons nos chers ami de Tours sur la route. Eux vont sur les îles Guili, nous à Amed. Nos chemins se séparent sur la route à PadangBay. En direction d’Amed, nous croisons encore de belles rizières (ci-dessous). Décidément, les paysages Balinais nous plaisent beaucoup :-)

Belles plages, sable blanc et cocotier...

heu... sable blanc? ben non: noir! c’est original me direz-vous.

Les plages d’Amed sont soit en galet, soit de sable noir venu du volcan juste un peu plus haut.

Nous decidons de poser nos valises sur la baie de Lipah et notre choix fût le bon: un site de snorkeling excellent!

Nous y rencontrons une sympathique famille autour du monde (hé oui, encore une) avec qui, les parents, comme les enfants passeront


         de bon moment. Bruno, Florence, Clara, Flavie et Anouk nous raconterons leurs aventures sud-africaines, que nous écouterons avec attention, avec un peu d’amertume, car pour nous l’afrique ne fait plus parti de notre projet, faute de budget... :-(

Les maîtresses aguerrît que sont nos femmes organiserons une même classe pour toute cette petite troupe, une expérience sympa.


Mademoiselle Flavie me fera le plaisir de me prêter son appareil photo étanche, le temps d’une petite séance. La super nageuse et son papa m’accompagnerons. Les fonds coralliens sont magnifiques, les poissons abondants, un véritable aquarium, un pure régale à partager. J’aurai même la chance de voir une murène. La baie d’à coté abrite une épave d’un vieux bateau de pêche japonais, à peine à 10 ou 15m du bord, par 3 ou 4 mètre de fond.


Nous quittons cette famille fort sympathique qui rejoint les guilis également. C’est incroyable, tout le monde va au Guili!!! en même temps, il parait que c’est joli... ben pour nous, ce sera l’île de Lembongan!


Comme depuis le début, les transports et les informations pour joindre deux points n’est pas des plus simples... Ce sera donc: voiture avec chauffeur, jusqu’à Padangbay, où, il y aurai des bateaux pour l’Ile... sauf qu’une fois sur place, la seul solution proposée était de rejoindre Lembongan via un petit bateau local (comme la photo ci-dessus), dans un détroit réputé délicat. Pour info, quelques jours avant, un speed-boat, bateau beaucoup plus costaud à chaviré (bilan 11 morts et 13 disparus). Donc recherche d’un moyen de transport pour finir à Sanur, seul point d’embarquement pour rejoindre l’île avec un bateau local... Je dirais même très local! Départ 8H00, nous découvrons notre beau bateau. J’explose de rire, Céline moins... Bon ben faut monter maintenant...

Nous imposons aux enfants un gilet de sauvetage, dans lequel Mayline finira par s’endormir.

La traversée de la barrière de corail est réputée sportive. Le voyage aura été un peu houleux mais pas dangereux.


Ici, les plages ne sont pas paradisiaque, même si certaines sont jolies. L'activité principale de l’île et la culture d’algue, destinée en majorité au Japon et à la Chine, pour les cosmétiques et la nourriture. Des parcelles habillent le fond des eaux. C’est à la marée que les villageois sortent dans les parcs pour ramasser ou entretenir leur culture. Ces cultures nous rappel un peu notre belle région et tout le littoral atlantique, avec ses ostréiculteurs.

Les habitants de l’île sont réputés être parmi les plus pauvres de l’Indonésie. L’activité touristique commence à se développer, mais n’a absolument rien à voir avec l’île voisine (Bali). Pas de stand de t-shirt ou encore de chauffeur de taxi qui vous saute dessus, ni de restaurateur omniprésent devant le pallier. Seul au débarcadère quelques rabatteurs trainent pour vous louer une chambre, après c’est fini ;-)

Avec un peu de mal, nous trouverons une super chambre pas trop cher, chez YogyBeach. L’activité de la semaine sera vélo, balade et snorkeling, et pas n’importe lequel: nager avec des raies mantas, mesurant 2 mètres d’envergure wahoo! Nous allons vivre cette aventure avec Tifaine et Alex, jeune couple en voyage de noce avec qui nous avons bien sympathisé ;-) Cette sortie aura été un peu difficile. Houle de 3 à 4 mètres avant de rejoindre la petit crique de Secret Manta, puis encore de bonnes vagues dans la zone de baignade.

Une fois arrivés sur place, nous voila au pied d’une grosse falaise, avec une mer bien remuante qui s’écrase sur la parois et quelques 15 ou 20 mètres d’eau sous les pieds. Même si nous y allons pour ça, le faite de savoir qu’il y a de grosses bêbêtes sous nos pieds nous fait hésitez à descendre, mais à la vu des premiers ailerons, Céline saute à l’eau, suivi d’Alex puis Tifaine. La mer trop grosse m’oblige à rester avec les enfants à bord. J’entend Céline crier de joie dans son masque, les deux pouces en l’air! So happy! J’irai à mon tour découvrir le spectacle. Résultat: 4 raies pour Céline, Tifaine et Alex, 1 pour moi et 2 gerbes pour Eliott... Nous finirons notre sortie sur le site de Cristal Bay, mais le froid et la houle aurons raison de nous.

Nous vivrons aussi quelques très beaux couchés de soleil. Le dernier jour sur l’île arrive. Une drôle de musique résonne depuis le matin, c’est une crémation. Ici, les cérémonies n’ont rein à voir avec notre culture. Les gens rient et fête même l'événement. Avec Line, notre voisine Canadienne, nous nous rendons à la cérémonie, ouverte à tous. C’est avec un peu d'appréhension que nous y allons, mais notre présence ne dérange pas, comme nous l’avait dit notre hôte, Yogi.

Notre voyage en Indonésie touche à sa fin. Une dernière journée à Kuta, non loin de l’aéroport, nous permettra de nous rendre compte des dires sur cette ville. «Kuta est en Indonésie, mais ce n’est pas l’Indonésie», et bien c’est vrai! La ville Fashion et Tendance de Bali parait offrir des nuits sulfureuses... La plage est superbe, son couché de soleil aussi sauf que celui ci ne sera pas qu’à nous:-).

Voila, en vol pour Singapour avec un joli levé de soleil (ça change).

L'Indonésie pour nous aura été un vrai coup de coeur. La gentillesse des gens est encore une fois excellente et l’authenticité, qui pour nous devient un véritable critère de choix, est réelle.

Bali nous a surpris. Nous nous attendions à une île dégradée par le tourisme de masse, alors qu’il n’en est rien ou peu. Nous avons aussi été surpris par java qui, malgré le fait d'être musulman, donne encore le sentiment d'être en Asie.

Les rencontres également ont été intenses et sympathiques. Le rythme n’aura pas été aussi soutenu qu’au Sri Lanka, pour que les enfants supportent mieux de voyager sans le camping-car.

Nous regrettons ne pas avoir parcourut plus d’ile, comme Flores, Lombok, ou Sumatra, mais nous en sommes sûr, nous reviendrons fouler cette terre à nouveau qui nous est cher à présent.