Au revoir la Bolivie, Bonjour le Pérou! Comme le dit une certaine expression «nous savons ce que nous quittons, mais pas ce que nous allons avoir à la place!». Question habituelle: Que savons nous et à quoi nous attendons nous du Pérou? et bien... pas grand chose! On connait le Macchu Pichu, les lignes de Nasca. On entend dire beaucoup de choses sur l’insécurité ici, on s’attend à un pays sale et aussi des gens au comportement assez distant... ces suppositions vont-elle se confirmer?
Au début, nous longeons le lac Titicaca et admirons ses berges cotés péruviens. Les maison, les traditions, les villages, rien ne change réelement de la Bolivie, à part que les villages sont moinS exigu, plus aéré. On retrouve aussi les tuck-tuck et pouss-pouss que l’on avait tant aimé en Asie. On descend la graaaannnnde côte (près de 2.000m de dénivelé) pour rejoindre Aréquipa et là, le changement avec la Bolivie est flagrant: de la publicité à outrance, des grands magasins... le pays n’est pas si pauvre que cela!
On trouve à bivouaquer dans un petit quartier calme et sécur’ de la ville (Los Pinos).
Arequipa est l’une des plus jolies villes d’Amérique du sud que nous ayons vu jusqu’à présent. Le centre colonial abrite une très jolie place principale et de beaux monuments comme sa Cathédrale.L’un des joyaux de la ville est un Monastère, celui de Santa Catarina, mais sont prix d’entrée (35SOL soit 9€ par personne) nous dissuade d’y entrée... Et oui, nous ne sommes plus en Bolivie...
Allez, on fait route en repassant par la graaaannnnde descente, qui c’est transformée en graaaannnnnde montée! ;-) Nous remontons à plus de 4.890m d’altitude et dépassons pour la 4ème fois du voyage le toit de l’Europe. En route pour l’un des plus beaux canyons vus: le Canyon de Colca. Après des hauts plateaux désertiques, la route de montagne qui nous descend dans le canyon va nous laisser de beaux points de vue. Nous traversons le Canyon en fin d’après-midi pour être sur Cruz del condor, un belvédère, au petit réveil.
Ce point de vue dévoile le second canyon le plus profond du monde: 3191 mètres, soit 150 mètres de moins que le plus profond (Canyon de Cotahuasi à une centaine de kilomètres d’ici). Pour info, le Grand Canyon (USA) a une profondeur moyenne de 1.500 mètres. Autre atout qui ajoute un charme au site: entre 8 et 10 Heure du matin, il se peut que quelques condors fassent leur apparition. Ce matin, par chance, nous compterons entre 12 et 15 spécimens!!! Il ne feront pas que passer, mais se poserons sur les roches à quelques mètres de nous, puis survolerons le canyon, en nous frôlant la tête! Nous avons le sentiment de pouvoir les toucher en tendant le bras! incroyable que ces oiseaux (pouvant atteindre jusqu’à 3,20m d’envergure!!!) s’amuse à nous frôler d’aussi près. A croire qu’il sont là pour nous faire le show, comme si tout était prévu. En quittant le point de vue dans l’après-midi, le show continu: alors qu’un renard traverse la route à une dizaine de mètres de nous, nous remarquons qu’il tiens une proie dans sa gueule. Tout à coup, un condor l’attaque pour lui piquer son butin! Dans la ville qui suis, nous croiserons un guide parlant français, qui nous expliquera tout ce que l’on a vu dans notre si belle journée. Tout d’abord, il nous informe que nous avons été très chanceux d’avoir vu autant de condor ce matin là et surtout d’avoir pu autant les voir évoluer autour de nous. Les condors viennent du fond de la vallée et profitent des courants chauds pour monter jusqu’à ce point, puis se pose ici pour reprendre un peu de force et attendent que le soleil chauffe encore plus l'atmosphère pour poursuivre leur périple quotidien vers la mer. Pour l’attaque du renard, encore une fois, nous sommes chanceux d’y avoir assister. En fait, les renards et les condors chassent ensemble. Le rapace, en tournant autour de sa proie, indique au renard qu’il y a à manger dans un secteur. Le renard, apparemment plus futé arrive à piéger le petit rongeur, et vient ensuite une bataille entre les deux carnassiers pour savoir qui aura la chance de repartir le ventre plein.
Le canyon a une particularité qui lui donne beaucoup de charme: être cultivé. Des cultures en terrasse, impressionnantes, bordent le bas du canyon et offre un patchwork de couleurs sympa.
Notre prochaine destination est à 600km de là: Cusco! La route est un peu longue (2 jours), mais les paysages de montagne sont plaisant, encore une fois. Nous faisons halte à Aguas Caliente, des sources chaudes, mais nous sommes dimanche et l’ambiance est plutôt... chargée! La baignade est bonne mais nous sommes surpris d’être autant épié par les locaux, qui ne nous lâchent pas des yeux...
Nous voici à Cusco, capitale culturelle du Pays. Si nous avions adoré Aréquipa, ce sera également le cas ici. Seul bémol: la pléiades de commerçants qui sautent sur les touristes avec des «Massages?», «Jeep tour?» ou encore «Machu Picchu?» à tout bout de champs... grrr... que c’est agaçant...Mais avant de visiter la ville, un autre site nous attend...
C’est dans un petit camping pas très facile à trouver que nous allons séjourner, à la sortie de la ville. A notre arrivée, nous faisons la connaissance d’une petite famille en camping-car.
Mais avant de visiter la ville, nous allons laisser notre maisonnette pour partir à la conquête d’un des sites les plus connus d'Amérique, le fleuron du pays: le Machu Picchu!
Pour s’y rendre, plusieurs solutions s’offrent à nous, du plus simple mais très couteux train depuis Cusco (entre 90 et 400US$ l’allée simple), au tour organisé en passant par le trek de 5 jours. On peu même s’y rendre en caqmping-car, du moins, sur 80% du trajet car la cité perdu n’est desservi par aucune route.
Contrairement à nos habitudes, nous allons faire le choix du tour organisé, qui va nous faire des économies de temps et d’argent: 3 jours pour 130US$/ pers (+84US$ pour Eliott et gratuit pour Mayline) presque tout compris.
le premier jours, nous avons rendez-vous à 7H30 du matin pour prendre le petit bus qui va nous conduire à Hydro Electrica, le dernier points desservi par la route. En chemin, nous nous arrêtons à Ollantaytombo puis Santa Théresa pour le repas. Si Ollantaytombo et Santa Théresa ne sont éloignés que d’une cinquantaine de kilomètre à vol d’oiseau, la route va quant à elle sillonner d’une vallée à l’autre par une multitude de virage en épingle qui rendrait malade un marin hauturier... nous parcourrons les 220 km de route en 7H30, une bonne moyenne... Les derniers kilomètres sont une piste en corniche très joli, mais avec quelques passage délicat pour le camping-car, surtout s’il ne fait pas beau.
Il est 15H30, nous voila à la fin de la route. Nous choisissons de faire les 12km qui nous séparent d’Aguas Caliente (la ville la plus proche du site) à pied, en longeant la voir ferrée, l’option train étant encore une fois très onéreuse (18US$/pers l’allée simple, y compris pour les enfants...). Mayline fera la moitié du voyage sur mes épaules... enfin pas que les miennes car elle à réquisitionné celle d’une jeune voyageuse qui voyage avec une amie.
C’est de nuit que nous arrivons à Aguas Caliente, petit village ultra-touristique qui pourrait avoir du charme s’il avait su garder son coté authentique... Après le resto, gros dodo: une dure journée nous attend!
Driiiiinnnnggggggg! Il est 5H30, mais tout le monde est motivé. Il reste 8km pour rejoindre le site, mais nous choisissons de les faire en Bus (9,50US$ l’allée...), décourager par les 1.200 marches qui séparent le village de l’entrée du site...
Une fois en haut, nous sommes accueillit par notre guide qui va nous faire découvrir les milles facettes cachées de cette incroyable cité, perché en haut d’une colline d’une même nom. Si nous avions été frustré de ne pas en avoir un lors de notre visite de l’île de Paques, nous ne nous ferons pas avoir ici. Nous passons en revue l’histoire du peuple Inca, les fonctionnalités (en tout cas, celles connues) des bâtiments, terrasses et monuments.
Pour visualiser les photos du Machu Picchu, c’est ici!
C’est avec des étoiles pleins les yeux que nous quittons le site. Nous allons prendre l’ancien chemin Inca qui redescend jusqu’à la ville, accompagnés d’une guide francophone rencontrée en chemin. Les marches que nous redoutions de monter vont faire mal à la descente: les genoux ramassent bien, surtout avec Mayline sur le dos... Nous découvrons en ville quelques chiens réputés ici: Le chien Inca, un chien sans poil (ou peu sur la tête), couleur noir qui à été classé comme patrimoine national depuis 2001. Nous ne quittons la ville que le lendemain, en longeant la même voie qu’à l’allée, mais sous la pluie. Du coup, la piste qui nous a mené jusqu’ici va être en sale état avec glissement de terrain, boue et augmentation du débit d’eau dans les rios... bref, content de ne pas y être allé en camping-car...
De retour au camping de Cuzco, nous retrouvons quelques têtes connues, mais aussi des nouvelles, comme Virginie, Pierre, Jacky et Françoise. Ces deux derniers ne nous sont pas si inconnus que ça. Nous sommes originaire de la même ville (Mirecourt). Lorsque j’étais enfant, je passais quotidiennement devant la vitrine de leur commerce. Une retrouvailles bien sympathique! Il voyage par intermittence en Amériques à bord de leur tout petit camping-car, où nous arrivons à prendre l’apéro à...12 sans compter les enfants! ;-).
Après une visite de la magnifique Cuzco, de ses bâtiments coloniaux, ses marchés pittoresque et sa foule touristique, nous parcourons quelques sites de la vallée sacré, comme Moray et ses incroyables puits de sel cultivés par paliers depuis la période Inca.
C’est ici que nous allons quitter la cordillère des Andes Péruviennes. Nous allons retrouvé des altitudes normal (c’est à dire à - de 1500 mètres) que nous n’avons pas eu depuis... plus de 4 mois! Et la descente va se faire en une journée: plus de 4000 mètres de dénivelé... mieux vaut le faire dans se sens! La route est donc sinueuse, mais tellement jolie! et en plus, on y croise des «Taxi-Lama»!!!
Plus on descends, plus c’est sec... sec à un point que nous découvrons des paysages les plus désertiques de notre voyage. Une fois en bas, nous découvrons le second site le plus connu du Pérou: les lignes de Nasca. L’avion est horriblement cher pour une famille et vu du sol, les lignes ne présentent pas grand chose. Il existe néanmoins trois belvédères (dont un naturel) pour découvrir certaines formes de Nasca. Nous revoilà sur la célèbre Panamérica, cette route qui part de l’Alaska jusqu’au sud du Chili.
Et c’est parti pour des kilomètres et des kilomètres de désert... Nous croisons quelques villages, généralement secs, sales et défraîchis, quelques vallées vertes mais rare et même un véhicule du Dakar ;-)!
C’est dans l’Oasis de Huaquachina que nous allons nous poser, dans un hôtel avec piscine (hmmm ça fait du bien...), pour découvrir les dunes locales. Je sais que la visite qui va suivre va faire bondir quelques anciens collègues, mais c’est à bord de buggie sur-puissant que nous voila propulsés au milieu des dunes, avec quelques descentes en Sand-board. Ca va très vite, les pentes sont redoutable, Eliott hurle à en pleurer, Mayline rigole aux éclats!!!
C’est aussi ici que nous commençons à dépersonnaliser notre véhicule: d’ici quelques semaines, nous seront à Quito et nous nous en séparons pour continuer en sac-à-dos.
Après quelques jours posé ici, nous reprenons notre route en direction du parc de Paracas, un jolie parc désertique (étonnant...) sur le littoral qui nous réserve de beaux paysages, comme la presqu’île du village de pêcheur de Lagunilla ou la falaise de la Cathédrale. Il est aussi possible d’aller voir en bateaux les Isla Ballesta ou encore le candélabre, un dessin des lignes de Nasca. Nous y dégustons notre premier Ceviche, à base de poisson cru mariné au jus de citron, légerement épicé. Mais avant tout cela, une joli ensablement m’attend: 2 heures de pelletage et 2 véhicules 4x4 plus tard, nous voila sorti... p’tite pensé pour nos Amis de Chirali, en Turquie ;-).
C’est après 4 heures de bouchon que nous réussissons à traverser Lima... Nous sommes le 1er novembre, c’est la Toussain et ici, on ne rigole pas avec les morts... Le Cimetière principal est à la sortie de la ville, quelle joie...
Nous nous rendons au site pré-Inca de Coral et sommes un peu déçu... Sauf à la sortie, où nous tombons sur des cultures de fraises et faisons l’affaire du jour: un panier de fraise pour 10 Sol, soit 2,50€ les 8kg!!! :-) Il est vrai qu’ici les fruits ne sont pas cher et très bon, comment allons nous faire une fois de retour en France...
Et encore et toujours du désert... Ha il y a des policiers aussi... depuis que nous avons passé le village de l’Oasis, il y en à tous les 10km... véreux comme pas 2, qui cherche le backchich pour un rien... j’y laisse ma première propina l’équivalent de 15€:depuis un mois ou deux, c’est obligatoire d’avoir ses phares allumé sur la Panamérica... ALROS QUE DE VERITABLE TAS DE FERRAILLE ROULENT COMME DES ABRUTIS, ON VIENT ME***DER PARCE QUE JE N’AI PAS MES PHARES OU PAS ASSEZ DE BANDES REFFLECHISSANTES!!!! voila, c’était la parole du jour...
Pour compenser un peu le site précèdent, nous voila au temple du Soleil et de la Lune. Nous y retrouvons les fameux chien Inca (les pas beaux sans poil autre que sur la tête) et avons la chance de trouver un guide francophone. Seul l’un des deux temple est ouvert (celui de la Lune) car l’autre est encore en aménagement. La particularité appréciable de ce site est qu’il n’est absolument pas restauré, mais seulement découvert. Le sable qu’il l’a entièrement couvert l’a protéger des agressions climatiques et à conservé même les couleurs d’origine des peintures.
A quelques kilomètre de là, c’est le site Inca de chan-Chan qui nous ouvre ses portes. A l’inverse du précédent, celui ci est entièrement restauré, ce qui permet de mieux imaginer les scènes de vie, mais donne un coté ‘parc d'attraction’ non-authentique. Le site de Chan-Chan n’est découvert que sur une infime partie de sa réel taille.
Un peu plus au nord, nous nous posons quelques jours sur la plage de Huancacho. La plage y est sympa, on y découvre des embarcations de paille, que les pêcheurs utilisent toujours, alors que leur durée de vie ne dépasse pas les 6 ou 7 mois. Nous y rencontrons la joyeuse Julie, une américaine installée ici qui nous partage sa passion pour cette ville. Malgré les 4 jours passé ici, nous n’en aurons aucune photo et ce sera le même chose pour le musée de Sipan, à 2 ou 300km plus au nord. Nous arrivons sur le parking de ce musée (bien connu des voyageurs). Si nous arrivons toujours un jour trop tôt ou trop tard pour voir les chose, ici ce ne sera pas le cas: ce sont les 25 ans du musée, classé comme le plus beau du pays, et c’est vrai qu’il est beau!!! Les enfants demanderons même à le faire une deuxième fois... allez, c’est parti... c’est gratuit aujourd’hui!!! ;-)
Nous continuons à remonter la côte, un peu blasé par tout ces déserts et, il faut l’avouer aussi, ces sites Incas... Même si les Péruviens sont agréables et sympathiques, notre avis est un peu partager sur ce pays... Est-ce parce que nous avons adoré la Bolivie avant, parce que nous y prenons moins de temps aussi, parce que la police nous empêche de profiter pleinement de la route, que les villes ou bords de routes sont horriblement sale ou un peu de tout ça... bref, pour nous, à part le sud (d’Aréquipa à Hacachina en passant par Cuzco) ce n’est pas l’extase...
C’est à Los Organos, la première ville côtière de la partie nord, que nous allons faire la très agréable rencontre de Valérie, Gonzalo et Amélie, une famille franco-péruvienne (même si Valérie à passé presque toute sa vie ici). Nous faisons part de nos quelques remarque sur le pays et nous voila enrôler dans la passion de Gonzalo: la cuisine péruvienne! en quelques jours, ils vont nous faire découvrir une partie de la culture culinaire, en compagnie de leurs amis, à commencer par ce qui deviendra mon cocktail préféré: le Pisco Sour maison! Les p’tits plats seront aussi exceptionnels: poissons cru au jus de papaye, marmite de la mer ou encore une sorte de hachi froid au thon et à l’avocat.... hmmmmm, inoubliable!!!!
Nous voila en bonne compagnie, à nous indiquer les p’tites places sympas du coin, comme ce petit port où nous pouvons nager avec des tortues. Nous sommes également invités chez leurs amis pour partager tous ses moments conviviaux: merci à tous, c’était vraiment super!!!
Voila une rencontre qui peut vite changer un avis et des préjugés sur un pays ;-)
Nous roulons vers le nord et passons notre dernière nuit péruvienne près d’un restaurant/parc aquatique. Si je n’ai jamais beaucoup aimé les douanes, le passage qui arrive me fait plus peur que les autres... Tout d’abord, il avait, autrefois, la réputation d’être la pire de toutes les frontière d’Amérique du Sud, de plus, je vais franchir la douane avec une copie de ma carte-grise, l’original étant envoyé en France pour la vente du véhicule. Bref, cet douane à aussi réputation de saisir les véhicules étrangers qui ne serait pas en règle.. bref, la totale!
Seulement, une fois sur place, la nouvelle douane (qui ne date pas plus d’un an), n’a rien à voir avec ce qui est décrite, et le passage se fait sans souci particulier. me voila rassurer!
Alors, au final, que dire sur ce pays? et bien, ce n’est pas facile, car nous sommes très partagés. Tout d’abord, nous avons beaucoup aimé les péruviens. Ils sont sympathiques et ont toujours une petite attention, ce que nous avions eu peur de perdre en quittant la Bolivie. Le sud du pays est incontestablement la partie que nous avons préféré, entre autre grâce à des sites comme le fabuleux Macchu Pichu, la rencontre avec les condors du Canyon de Colca ou encore Aréquipa et Cuzco. Une fois sur la côte, alors que nous adorons la mer, les sites n’aurons pas été à la hauteurs de nos espérances: Nazca, les autres sites (pré)Inca, les plages, la faunes... De plus, la réputation du pays en terme de sécurité n’est pas terrible, nous empêchant encore une fois d’en profiter au maximum... et je ne reviendrai pas sur les policiers (g**s pou**is vo**urs arn***eurs...). Il faut le dire aussi, c’est le pays le plus sale que nous ayons fait en Amérique du sud (et c’est peu dire...). La cordillère quand à elle est aussi très belle, nous réservant de bonne surprise, même si nous n’avons pû faire la cordillera Blanca et le Canyon del Pato apparemment extraordinaire. Incontestablement, la cuisine est peut-être la meilleur que nous avons manger en Amérique du Sud ;-)
Le Pérou sera pour nous le dernier pays visité en Camping-car. Dans moins d’une semaine, nous le laisserons à cette nouvelle famille autour des Amériques, ce qui nous laisse à peine le temps de rejoindre Quito, la capitale équatorienne.