Fiche Pays: Le Laos
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«- Papa, c’est un garçon ou une fille???

  1. -heuuuu, bennn, heuuu... je sais pas...»


Ben oui, chaque pays d’Asie doit avoir son Pattaya... Pour le Laos, c’est Viang-Vieng. La différence est qu’ici, si l’on loue des vélos, on peut sortir facilement de cette débauche et s’évader dans un cadre exceptionnel, au milieu des rizières et des montagnes en forme de pins de sucre. Nous découvrons un site bien connu dans la région: Blue Lagoon et sa grotte. L’endroit est petit mais magique. Les enfants ne pourrons malheureusement pas se baigner autre que posés sur une grosse pierre. Nous ferons 2 jours de vélo pour découvrir une partie de la vallée. Nous retrouvons Ronan et Karine le temps d’une soirée.


J’irai dormir chez vous! moi non, mais lui oui! C’est Antoine De Maximi qui est bien là. Sympa le gars!






La route n°13, l’axe principal du pays (malgré les apparences), est extraordinaire! Les paysages de montagne sont à couper le souffle, indescriptible en photo. D’ailleurs, nous sommes tellement focalisé sur les vues qu’on en oubliera souvent d’utiliser notre petite boite noire à pellicule.


A tout ceux qui pense que notre voyage est dur et courageux, c’est ici que nous croisons les vrais méritants! Et un tour du monde en vélo, pourquoi pas? Nous rencontrerons Guida, une norvégienne venu seule pour visiter l'Asie à vélo quelques mois, alors qu’elle n’était jamais sortie de son pays et n’avait jamais fait de vélo, Loïc courageux tourdumondiste français à 2 roues qui remonte sur la Chine, Kevin, en sac à dos mais à vélo pour quelques semaines, puis aussi David qui n’a pas été impressionné par ces cols laotiens qui ne dépasse pas 2000m, après avoir vécu ceux de Mongolie et Tibétain, à plus de 5000m en hiver. En tout cas, ce beau petit monde nous fera passer d’agréable moment ou soirée, à nous faire partager chacun son tour son petit bout de planète.




Pchiiiiiiiiiiii....

«-Fabrice, il y a l’escalier qui fait du bruit...

  1. -c’est pas l’escalier, c’est un pneu... grrr»

Il faut dire que vu l’état des passerelles que nous empruntons, il fallait s’y attendre...

Nous arrivons aux cascades de Kuang Si, un site paisible où la baignade est autorisée.

Le site possède un centre de protection pour les ours.

«- Mayline s’est fait manger tout cru par une langoustine...

- mais non Eliott: une sangsue! hé oui, encore elles...»




Nous découvrons Nong Khiaw et son incroyable vallée, sa végétation luxuriante et le Nam Hou, la rivière locale. Nous trouvons un fast-boat pour remonter sur quelques kilomètres le fleuve et visiter la ville de Muang Ngoi. La navigation est parfois perieuse, obligeant le pilote du bateau à bien connaitre l’endroit pour prendre au mieux des petits rapides sans toucher les fonds, parfois visible. En tout cas, c’est magnifique! tantôt bordée d’un relief déchiqueté, tantôt de plage de sable fin, la rivière nous surprend à chaque virage, faisant découvrir à tour de rôle, soit des buffles d’eau venus chercher un peu de fraîcheur, des pêcheurs au filets ou encore des enfants qui se baignent. Le village quand à lui est mois vivant, malgré la fanfare croisée, certainement pour Pii Maï, mais la saison touristique est fini depuis quelques temps. Ronan prendra sa revanche à la pétanque... Nous redescendons au village par le même moyen qu’à l’allée, mais c’est toujours aussi beau. Notre troupe d’enfants fêterons aussi leur Nouvel an: ils se font arroser, alors pourquoi pas les autres?










Pour visualiser les photos de Nong Khiaw et la remontée du Nam Ou, c’est ici!









Zut! nous arrivons à Luang-Prabang un jour trop tard. Voila, Pii Maï c’est fini... Qu’à cela ne tienne, nous le fêterons entre nous! Notre bivouac pour les prochains jours sera sur l’ancien stade de la ville. Frank, un allemand en camion et Gaël, une étudiant française, nous y rejoindra une journée. La ville est calme et plaisante, ce sera aussi pour nous, la plus jolie ville du pays.

«Mais, c’est quoi??? de l’or? ON EST RICHE !!!!!!»

pas tout à fait... Le sable du Mékong est chargé de petites paillettes brillantes et c’est bien de l’or! autour du fleuve, il existe encore quelques orpailleurs. Les fines paillettes sont extrêmement difficiles à récupérer. La méthode utilisée consiste à mélanger le sable au mercure, puis au contact des deux métaux, l’or se dissout. Il suffira de chauffer le mélange pour que le mercure s’évapore et ne reste plus que le métal précieux. Seulement, c’est très polluant et le mercure coute cher. C’est surtout pour la seconde raison qu’il y a de moins en moins de chercheurs.


Céline et Séverine iront assister au petit matin à la remise des offrandes que les habitants remettent aux moines.


«Joyeux aaaaannnivvvveeeeersaiiiiiirrre Severine!» Hé oui, c’est marrant, on revient toujours sur son âge... ;-)

Après 15 jours de co-habitation à 12, c’est ici que tout le monde se séparera.





Et une rando! une!

voila toute la petite équipe au grand complet, sac à dos chargé, chaussures serrées et chaussette jusqu’au genoux (hein Ronan...). Nam Tha: nous voila!!!

Nous avons choisi ce parc naturelle, réputé pour ses écotours reconnus comme les meilleurs d'Asie du sud-est et pour l’authenticité des villages Mhongs à visiter. Le parc s’engage à ne faire visiter ses villages qu’à une trentaine de personne maximum par an, de n’employer des guides qu’une journée par mois maximum pour ne pas déstabilisé l’économie locale par l’arrivée massive du tourisme. Le trek va être costaud, surtout pour moi qui ne me sort pas d’une bronchite bien encrée...

Nous commencerons par la traversé des rizières, et très rapidement, nous entrons dans une forêt tropical qui rafraichira l’air plutôt lourd (30 à 35°C), mais qui nous réservera quelques petites surprises, d’environ 5cm chacune, et qui n’attende que notre passage pour s'agripper à nos chaussures: des sangsues! La montagne est déjà là, et nous fera monter jusqu’au village.

Nous croiseront une ferme perdu au milieu de nul part, où l’eau arrive à l’aide d'un empilement de bambou mis bout à bout jusqu’à une source en amont, où la fumée du feu envahi la bâtisse principale, malgré les 6 ou 7 occupants qui n’en sortirons pas. L’un des jeunes enfants c’est blessé le pied, deux jours auparavant, avec le feu. Laurent se charge de le soigné à l’aide de nos trousses de secours bien garnies.

Un très bon repas traditionnel sur une table en feuille de bananier, un banc en bambou que nous confectionnera Laurent, c’est parfait! Après 6km et 1.000m d'ascension, voila le village. A la vu des premières cabanes, la fatigue ne se fait déjà plus ressentir. Les enfants nous accueillent timidement, puis un responsable du village nous fera visiter le seul bâtiment officiel qui fait office d’école, salle des fêtes, cantine,... L'électricité est bien là, mais je crois que c’est le seul luxe de la communauté. Des cochons, poules, vaches meublent les rues en terre battu. Parfois une tête sort des maisons, mais à la vue de nos enfants, les attroupements sont inévitable. Céline aura du mal à rendre le petit bébé qu’on lui aura mis dans les bras. Nous nous faisons un constat: le pays parais effectivement pauvre, mais nous ne croisons personne mendier ou donner l’air de mourir de faim, comme ont pourrais l’imaginer dans certain pays d'Afrique.

La descente sera plus cool, mais sur 9km. Les 4 ou 5 heures de trek annoncés en feront au final 7 ou 8, et pas qu’à cause des enfants. Au total les 16 kilomètres parcourus nous achèverons, mais ça, c’était prévisible.










Pour visualiser les photos du trek de Nam Tha, c’est ici!












Sur la route, les villages de montagne se succèdent dévoilant chacun leur tour leur magie. nous croisons très souvent des marchés, généralement petits, qui recel de curiosités. Tout d’abord, des légumes inconnues, des racines, des pousses. Puis viennent les «viandes». L’étale de barbaque à même la terre ou au mieux sur un carton attirent des centaines de mouches, chassées par le vendeur qui remue un plastique attaché au bout d’un baton. Les mieux équipés auront motorisé leur chasse-mouches. Ont aperçois également quelques animaux, vendus vivants ou fris comme de la volailles, cochons ou poissons, mais aussi des rats, hiboux, crapauds, brochettes de lézards, tortues ou petits oiseaux. Seul les 2 derniers ne sont pas pour manger, mais à relâcher dans la nature en signe de porte-bonheur.




Nous voila donc pour la première fois à voyager à trois véhicules, un vrai convoi! Le nord du Laos nous rend tout de suite amoureux du pays. Les paysages de montagnes déchiquetées, les petits villages de maisons en bambou et en paille, les enfants qui nous salut et la gentillesse des gens donnent un coté pure et authentique au pays. C’est peut-être un peu ce qu’il manquait en Thaïlande.

Comme dans le pays voisin, ici c’est Pii Mai, le nouvel an bouddhiste! et comme à coté, cette fête, la plus importante de l’année est aussi nommée la fête de l’eau. La réputation de celle-ci n’est plus à faire, particulièrement à Luang Prabang. Nous essayerons de rejoindre l’ancienne capital avant le dernier jour (en vain...). Nous fêterons donc ces 4 ou 5 jours de fêtes sur la route, à travers les sceaux d’eau et arrosage en tout genre des villageois.



Nous passons notre première soirée Laotienne à participé aux deux sport nationaux: Le Karaoké et la pétanque! Pour le premier, se seront les enfants, pour le second: les papas. Il faut dire qu’ici, pas un village, pas un bar n’a pas sa sono et son karaoké!

La présence du protectorat française pendant l'Indochine n’est pas resté sans conséquence. Outre le jeux de boules (qui joue d’ailleurs avec des règles différentes de nous), nous retrouvons également la bonne baguette de pain, les noms de rue, toute la signalisation des bâtiments publiques écrites en français et beaucoup de laotien (de plus de 50 ans) son francophone. Il faut savoir, qu’encore aujourd’hui, tous les textes de lois du pays sont rédigé dans notre langue.





Nous voila donc de l’autre coté du Mékong. Si nous avons trouver facile de voyager en Thaïlande, que va-t-il en être ici? beaucoup de voyageurs ou résidants de la Thaïlande nous ont donné astuces et conseils pour le Laos, notamment sur la nourriture.



Si la Thaïlande n’est pas si pauvre, le Laos l’est... Quel changement!

«- Tout d’abord, après avoir passé la frontière...

  1. -La quoi? ça! une frontière???

  2. -heu... oui, c’est vrai que ça n’y ressemble pas, mais s’en est une!»


Je m’explique:

Tout d’abord, il a été surprenant de monter nos 3 camping-car sur le bac sans avoir les visas pour le Laos, mais surtout, c’est encore plus surprenant qu’une fois la traversé fini, nous quittons le bac et être «libre» directement dans la ville, sans le moindre contrôle ou poste frontière. Seul un homme armé d’un tuyau d’arrosage pulvérise du produit sur les roues droites (et uniquement à droite) des véhicules: c’est la décontamination! Nous voila lâché sans aucune formalité administrative faite... On trouve par hasard le «custom office» qui nous rempli le Carnet de Passage en Douane (CPD) tant bien que mal et ne nous fourni aucun autre document. Un tableau affiche des tarifs, mais malgré notre demande, nous n’avons rien à payer. Dans un bureau sur le parking, nous trouvons également une assurance (LVI). A deux kilomètres au sud, nous trouvons à faire nos visas, 15 minutes avant la fermeture des bureaux. Nous en avons 12 à faire en tout, soit 4 par familles. C’est la course! N’acceptant que les Dollars, les Kips ou alors les Baths mais avec un taux de change très défavorable (pour nous), c’est la course à la recherche d’argent. Au final, c’est Ronan qui nous prêtera des devises américaines.

Les visas sont fait, mais un doute persiste: avons nous tous les documents nécessaires? N’allons nous pas être embêté à la sortie du pays? Le lendemain, nous retournons au bureau des douanes et l’on nous informe que tout nos papiers sont en règle. Ca y est, c’est parti!

Un tour du monde en famille en camping-car avec deux enfant: c’est Akilifamily ! Akili Family
Le laos
Capital: Vientiane
Nombre d’habitant: 6,7 Millions
Monnaie: Kip
Valeur: 1 € = 10 400 Kip
Visa: oui pour 1 mois
Date d’entrée: 10 avril 2012
Date de Sortie: 8 mai 2012
Durée: 1 mois
Kilomètres Parcourus:XXkm
Décalage horaire: 5h00 (en été)
Cout du Carburant: 0,95€/litre
Cout moyen d’un restaurant: environ 1.5€/pers.
Eau: Dans les stations services
Gaz: 2 stations GPL dans le pays
Infrastructures: moyenne à horrible
Sécurité: vigilance normale.
Bivouac possible:Partout!
Internet: connexion rare à trouver
Les +:  l'authenticité, l’accueil, Luang Prabang, le nord et le sud
Les -: l’état des routes, le manque de structures médicales.
Accéder à la fiche technique détaillée du paysFiche_Technique_Le_Laos.htmlFiche_Technique_Le_Laos.htmlFiche_Technique_Le_Laos.htmlFiche_Technique_Le_Laos.htmlFiche_Technique_Le_Laos.htmlshapeimage_11_link_0shapeimage_11_link_1shapeimage_11_link_2shapeimage_11_link_3shapeimage_11_link_4



    Nous trouvons aussi amusant de voir régu-

    lièrement de drôle de station carburant,

    proposant un carburant, serte peu cher,

    mais à la qualité douteuse...



La route jusqu’à Vientiane est horrible, presque aussi délabrée que certaine route que nous avons pris en Russie, sauf qu’ici, c’est la route principale du pays... Plus ont s’approche de la capitale, plus la circulation se densifie, mais reste très raisonnable. Le pire, c’est la poussière au passage des véhicules, qui lèvent un nuage constant, particulièrement dans les villages. Les véhicules, généralement en mauvaises état sont souvent en panne ou accidentés.


Nous avons entendu parler d’une drôle d’activité sur un lac artificiel au nord de la capitale. Depuis la construction du barrage, la vallée à été entièrement inondée, avec quelques villages, mais principalement de la forêt. Il aura fallût quelques années avant que les autochtones s'aperçoivent qu’au fond de leur lac reposait un trésor: une forêt d’un bois imputrescible et cher, une forêt de Teck! Un nouveau métier c’est donc improvisé: Plongeur-bûcheron.

Malgré les risques bien évidents de ce métier, on peut encore en apercevoir sur le lac, même si la majorité des exploitations se sont modernisé.


Ca y est, la saison chaude est là, et bien installée! nous vivons nos jours, mais surtout nos nuits, les plus chaudes: le thermomètre monte jusqu’à 47°C la journée et 35°C la nuit, l’eau sort du robinet à la même température sans être chauffée, le frigo ne descend plus sous les 20°C, le peu de goudron sur les routes fond, les vitres deviennent de vrais radiateurs, le moteur est chaud quasi instantanément... C’est dure à supporter...






Ha oui, j’oubliais! Nous avons réussi un exploit, quelques-chose qui fait rêver tous voyageurs français au long terme, le luxe suprême du routard de l’hexagone:


              Une boite à Fromage!


Certes, elle n’est pas aussi garni qu’autrefois, mais lorsque l’on à appris qu’à Viang-Vieng, une petite ferme produisait son fromage de chèvre, nous n’avons pas hésité à lui rendre une petite visite.

Elle sera agrémenté de deux fromages locaux ainsi que de quelques vache qui rit premier cru (non-périmée).


RIP: Elle aura tenu une semaine... à très bientôt petite boite, j'espère...



Houuuu que c’est pas joli... Voici la capitale du Laos: Vientiane.

Il faut dire que l’on nous avais prévenu, mais comme à notre habitude, nous préférons voir de nos yeux. Il ne faut pas être surpris mais au coeur de la ville, il y a aussi des champs et des vaches! j’imagine ça à Paris...

Au moins, nous n’auront pas de mal à trouver un bivouac. De plus, le couvre-feu rendra la nuit très calme. Nous en profitons pour faire notre demande de visa pour le Cambodge.

Les quelques temples qui arborent la ville sont sans grand intérêt, rien à voir avec ceux de Thaïlande. Même le Mékong, pourtant si beau partout où nous l’avons croisé n’est pas en valeur. Deux jours suffiront.








Les quelques villes aux sud de Vientiane ne sont guère plus intéressante que la capital. Nous rejoignons donc le plateau des Boloven et du coup, nous gagnons plus de temps pour nous consacrer au sud. La route 13 est meilleurs que dans le nord, bien meilleur! Mais le réseau secondaire... c’est de la piste!

Dans le plateau, les vues et sites sont vraiment beaux. Nous découvrons le potager du Laos. Notre but, rejoindre les cascades de Tad Lo avant la soirée, mais le destin en choisira autrement... Bien sûr, les règles et les Laotiens, ça fait deux. Donc lorsqu’un camion de 40 tonnes passe sur un pont ne pouvant en supporter que 15 (et encore, Céline et les enfants ferment les yeux lorsque nous passons avec nos 3.5T),  et bien ça oblige à passer...par la rivière... sauf qu’un double semi s’y retrouvera bloqué... La nuit tombe, mais tout le monde se remue pour trouver une solution et libérer les dizaines de véhicules qui s’entassent de chaque coté. Nous traverserons le cours d’eau vers 22H30 et rejoindrons de nuit la prochaine grande ville, sauf qu’ici, il y a toujours le couvre feu et je me fais donc contrôler par la police à l’entrée de Saravane... Mais mes explications de l’incident ne seront nécessaire, ils sont au courant. Ouf...


Nous ferons la tournée des sublimes cascades locales, dont Tad Lo et Tad Fane. Nous bivouaquerons 2 jours devant l’une du site de Tad Lo, un pure emplacement.








Pour visualiser les photos du plateau des Bolovens, cliquez ici!











Un petit coin de paradis? Beaucoup nous en ont parlé comme un endroit magique du pays, un endroit où il n’y a rien à faire ou presque, mais que 4 jours ne suffirai pas, un endroit où tout se passe tellement lentement, que le temps passe vite. Vous n’avez qu’à choisir, il y en à 4000! En plein coeur du Mékong, le fleuve s’élargie, formant des milliers d’iles et d’importantes cascades, les plus grandes d’Asie pour certaine, rendant la navigation impossible. Bienvenue aux 4000 iles!


C’est quoi pour nous les 4000 îles? Ben c’est se poser sur une île qu’on aura préalablement choisi selon ses envies: au nord, c’est la grande Don Khong et ses villages, puis, Don Det pour les fêtard, enfin au sud, Done Khone pour les routards. Nous choisirons la dernière. 

Au début, nous prévoyons y rester 3 jours. Nous trouvons une petite guesthouse sur pilotis sur le Mékong. L’ambiance est relax, les occupants aussi. Myia, un japonais, initiera Eliott et Mayline au Yoga, tous les matins et tous les soirs. Il y a aussi des allemands, des suisses, des américains, puis Sandrine et François, un jeune couple autour du monde en sac à dos.

Vivre les 4000 îles, c’est arriver à se poser sur un hamac ou un matelas et contempler tout ce qui se passe autour. Au début, ont apprend les habitudes des voyageurs, à quel place ils aiment manger ou lire, et donc ont respect leur petit coin. Puis ensuite, se sont les habitudes des locaux que l’ont observe. Les mamans vont baigner leurs jeunes enfants dans le fleuve, Mayline et Eliott y seront invités. Puis c’est au tour du père et c’est avec son filet de pêche qu’il animera le fleuve. Après leur service du matin, les filles du gérants de notre guesthouse partent à l’école, en costume, et reviendrons tout juste pour le service du midi, les plus grandes resteront pour le ménage des chambres. Il faudra toujours prévoir une bonne heure avant que les commandes arrivent, mais c’est pas grave, on ne dérange pas un Laotien pendant sa sieste, et puis, qu’est ce qui nous presse? tous les jours, après manger, 2 ou 3 enfants arrivent portés par le courants, dans une barque plutôt original, une grande gamelle en alu. Il ne faudra pas trop bouger, car si elle coule, les petits n’arrivent pas à la remonter, donc la laisse couler en l'accompagnant et la trainera au fond du fleuve jusqu’à la rive, en apnée. La sortie de l’après midi s’annule une fois sur deux à cause (ou grâce) à la pluie, c’est peut-être la mousson qui s’installe...

Encore une journée de passé, sans qu’on ai eu le temps de faire se qu’il y aurai à faire. Comme pour se motiver, tout le petit groupe de la guest choisi une excursion commune pour aller voir les grandes cascades de Pha Peng: 1km de long, 15m de haut et une puissance incroyable en font d’elles les plus grande de toute l’Asie. Avant de rentrer, petit passage par les eaux du Mékong pour une baignade bien méritée, sous un magnifique couché de soleil. Pendant une heure, chaque soir, le propriétaire allumera son karaoké pour faire chanter ses filles, puis le repas prend les mêmes allures que celui du matin et du midi. Le dernier qui ira se coucher éteindra les lumières et les ventilateurs, tout le monde s’endort et on recommencera demain.

Comme dans n’importe quel guest, certain s’en vont et d’autres arrivent et créeront leur ambiance à leur tour, mais celle que nous avons vécu tous ensemble part avec nous, et que les suivants vivrons autre chose.

Ce qui est magique, c’est qu’ont sait tous que ce que nous avons vécu n’est peut-être pas grand chose, mais que c’est unique, c’est notre petit coin de paradis.


Laurent et Severine, puis Ronan et Karine arriveront à l’heure tour, la veille de notre départ. Au final, nous serons resté ici une semaine et j’ai le sentiment que nous n’avons rien eu le temps de faire...












Nous sommes le 8 mai, notre visa fini demain... Nous passerons une drôle de dernière nuit au Laos, sous haute protection... Arrivés à Paxcé, nous trouvons une petit parking de ville et même un arbre pour se garer en dessous, qui nous protégera un peu de la chaleur. C’est la nuit tombé qu’on aperçois que les branches bougent. Un drôle de famille habite dedant! qu’est ce que c’est? nous ne savons pas! La pénombre ne nous aide pas... C’est noir, le poile long, gros comme un labrador, mais un chien dans les arbres... puis on aperçois une patte avec des coussinets et de belles griffes... enfin sa tête, on pense à un raton laveur  avec ses grandes moustaches blanches. Du museau à la pointe de sa queue, les plus gros ferons 2 mètre de long, il y en  à 3 ou 4 et 6 ou 8 de bébés, gros comme des chats. Toute la soirée, il observerons le camping-car, et d’une branche à l’autre, ils essayeront de monter sur le toit sans ne jamais sauter. Il n’est pourtant que 50cm sous les premières branches, mais ils n’y arriveront pas. La nuit promet, nous fermons les fenêtres de toit pour éviter qu’un d’eux traverses la moustiquaire. Le pied de l’arbre est grillagé, pour les empêcher de descendre ou éviter de les déranger... Nous apprendrons plus tard, que ce sont des chat-ours!








Comme dans une chanson de Jean-Louis Aubert, voila, c’est fini! C’est la première fois que l’on à envie de rester plus longtemps que ce que nous autorise l’administratif. Un mois, c’est trop court. Nous avons parcouru le pays du Nord au Sud et adoré les deux extrémités. Le nord avec ses villages Mhongs, Luang-Prabang, son authenticité pure. Au centre, quelques beaux endroit comme la campagne de Viang-Vieng et quelques vues sur le Mékong. Au sud, le plateau des Bolovens, ses chutes d’eau, ses villages,  les 4000 îles.

Au nord, les maisons sont en paille, au sud en bois et au centre en brique... comme dirait Céline: Bienvenue dans le pays des trois petits cochons! ;-)


Nous avons réfléchi pour rester un peu plus dans le pays, mais le cout des visas (120$ pour nous 4), pour seulement 30 jours et la saison des pluies qui arrivent, nous nous contenterons de ce que nous avons, dommage, on est bien là...


Nous quittons le pays par la frontière ouest de Paxcé, pour rejoindre une seconde fois la Thaïlande, et visiter l’est du pays, puis nous entrerons ensuite au Cambodge, puis une troisième fois en Thaïlande pour visiter le sud.



Au revoir le Laos, quel beau pays!








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La recette du pays
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