Je ne peux commencer cette partie sans expliquer notre entrée sur le territoire russe.
c’était le 20 Septembre 2011, après l’obtention des visas (descriptif de l’obtention dans la fiche Finlande).
Nous arrivons à la douane à la frontière de Vaalimaa (à coté de Kotka en Finlande) à 12h30 et pour être totalement franc, ben le fafa faisait pas son malin... La simplicité à obtenir les visas (un peu d'ironie n’a jamais fait de mal...) et les quelques informations que nous avions sur l’administratif du pays pouvait me laisser douter de notre entrée sur le sol soviet...
Après avoir doubler les 8 à 10km de camions (si si!), nous arrivons au 1er contrôle, tout le monde descend, un simple contrôle des passeports, le tour est joué en 5 minutes!
Puis vient le tour du second contrôle, encore les passeports, Mayline en profite pour dire au douanier «Ho un clown!», je souris plutôt naïvement, direction le 3ème contrôle et là, ben c’est pas la même...
2 fils possibles, j’en choisis une au hasard, j’en prend celle où il y a le plus de voiture (toujours faire comme les autres): gagné c’est la bonne! tout le monde descend, courent vers la première cabane, 20 bonnes minutes avant d’atteindre la douanière qui bien sur ne parle pas anglais comme 90% des russes. Avec elle le courant passe tout de suite: en un regard, elle m’a convaincu que lui faire les yeux doux serait pas une bonne idée... elle me tend 4 formulaires d’immigration en cyrillique traduit en anglais (ouf), bien sûr, j’en loupe un, de nouveau dans la fil pour un nouveau,et là, je crois que je la gonfle (deuxième sourire naïf de la journée). Nous rendons les formulaires, coup de tampon, wha, ça a été vite! Niet-Niet, il manque un papier: la fiche custom. ça tombe bien, j’en ai déjà une! je la rempli: refusée, le formulaire à changé... j’en refait une, il en faudra 2! Je tombe sur un nouveau douanier bien plus conciliant: il me coche les cases dont je ne savais pas quoi répondre. Il me rend mes formulaires je m’approche de la barrière, le douanier monte dans le camping-car, demande combien nous sommes, il voit les enfants et redescend! «ben, c’est pas ici qu’il visite tous les placards???» il ne m’ouvre pas et me demande de retourner voir mon nouvel ami... Il reprend mes formulaires, la carte grise, je lui propose ma carte grise traduite en russe qu’il refuse, saisi un peu tout sur son ordinateur et parfois hoche la tête comme pour dire non... il me regarde, 3ème sourire niais, et il replonge dans ses formulaires...ça fait 10 minutes:
«- Heu.... it’s ok?
- ...OUI!
- Ho thanks you...heu...spasibo!
- Good luck!»
pourquoi il me souhaite bonne chance lui???
j'apprécie ce doux bruit de coup de tampon sur nos passeports, la barrière s’ouvre! dernier contrôle des passeports nous voila en Russie, il est 17H00 (3h30 à la frontière + 1 heure de décalage avec la Finlande)
Nous repartons avec en poche nos visas tamponnés, nos cartes d’immigrations et un exemplaire de la fiche custom.
Céline: «-c’est bizarre, je suis pourtant sûr d’avoir lu sur internet que l’on devait repartir avec une fiche rose et verte payante et qu’il fallait l'exiger si l’on ne nous la remettais pas...»
Fabrice: «-mais non, mais non: il ne nous aurai pas ouvert si se n’était pas bon...»
Après quelques recherche sur internet le soir même, effectivement, c’est la fiche d’importation temporaire du véhicule que nous n’avons pas!!! grosse frayeur, nous contactons Annie et Stephane (www.periple.org) et Anita ( http://exsis.e-monsite.com).
Après quelques vérifications auprès de l’ambassade de France de Moscou et du services des Douanes Française de Moscou, il s'avère que les formalités administratives ce soit simplifiée (du moins, façon de dire...) et que ce document n’existe plus depuis décembre 2010! il est remplacé par un autocollant apposé sur la fiche custom.
L’affaire aura quand même durée 4-5jours...
Petit conseil pour les futurs voyageurs qui souhaiterai se rendre en Russie:
1) Trouvez auparavant les formulaires traduits sur internet pour ne pas être bloqué à la frontière avec un formulaire incompréhensible. Faute de ne pas toujours l’avoir en anglais, beaucoup se sont retrouvés avec un formulaire en cyrillique ou allemand... Même si le formulaire change (ce qui nous est arrivé) il sera plus aisé de répondre aux questions qui restent sensiblement les mêmes.
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2)Grace à un traducteur en ligne (comme ‘google traduction’ ou ‘reverso’ par exemple), préparez auparavant une traduction de votre carte grise et également une traduction de la liste des objets importés que vous donnerez en même temps que les documents réclamés. Pour ceux qui le souhaite, j’ai les formulaires pré-remplis de disponible. Dans la fiche custom, vous devez déclarer ce que vous importez. autant vous dire qu’en camping-car, la liste peut-être longue... Pour ma part, je me suis contenté de l'électronique (ordi, gps, appareil photo, autoradio,..) et les choses de valeur (jumelles,...). Attention, ils demandent que la marque soit figurée sur la fiche.
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3)N’oubliez pas de vérifier que votre assurance véhicule couvre bien la Russie (il faut qu’il soit présent sur la carte verte). Si elle ne couvre pas,il y à 3 solutions: appelez votre assurance pour une extension. Si ce n’est possible, prenez une assurance à la frontière (elles peuvent vous couvrir le temps de votre séjour mais bien se renseigner auparavant de la qualité de l’assurance. Sinon, changez d’assurance pour une nouvelle en France qui propose la Russie dans ses compétences géographiques.
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4)et j’aurai dû commencer par là: pour ceux qui n’aime pas la paperasse, si vous voulez vous rendre en Russie: allez y en avion, en train, en bateau, en bicyclette ou même à pied, MAIS PAS EN VOITURE !!! (Humour!)
Allez, place à la visite du pays!!!
Ha oui avant, j’oubliais: conduire en Russie...
Une fois la frontière passée, nous voila sur les routes russes, et là, contraste avec la Scandinavie...
Voici quelques points à prendre en compte pour bien s'imprégner:
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-la signalisation routière n’est que rarement traduite
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-les lignes blanches ou autres panneaux de police sont purement décoratifs
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-la vitesse des véhicules varient selon leur état et seulement pour cette raison: un vieux camion roulera à 50km/h sur un autoroute tandis qu’une Porche peut rouler à plus de 130km/h en ville (et ce n’est pas rare...)
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-l’état des routes oblige régulièrement à faire des écarts ou de se retrouver nez à nez avec une voiture qui éviterai un nid d’autruche (hé oui, ici, ce ne sont pas des poules!)
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-les voies nationales (2x1voie) possèdent régulièrement une bande d’arrêt d’urgence. Il est possible que la voiture qui est en train de vous doubler, se fasse doubler en même temps, et que le camion qui arrive en face se fasse doubler aussi! une solution: les plus à l'extérieur se pousse sur la bande d’arrêt d’urgence, puis tout le monde se sert... le problème c’est que cette bande, souvent très dégradé, est occupée par des camions en panne, des vendeurs de champignons ou utilisé par des motos à contre sens...
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-en ville 2 règles:si vous êtes piétons, ne pas passer au rouge et éviter de passer au vert... (débrouillez vous avec ça!)
si vous êtes en véhicule: priez!
Des Photos! des photos! oui, ça y est,on y est!
Saint-Petersbourg:
Nous rejoignons dans la soirée notre bivouac, la maison de la culture d’un quartier (qui accueil les camping-cars) en espérant qu’il soit encore ouvert à cette période de l’année. Le quartier est calme, l’accueil agréable. Nous y resterons pendant la durée de notre séjour à St Petersbourg, soit 5 jours. Il faut aussi savoir qu’en Russie, vous devez vous faire enregistrer dés que vous restez plus de 7 jours au même endroit. Apparemment une nouvelle galère administrative que nous n’aurons pas à faire.
Le tramway, très ancien possède le réseau le plus long du monde (690km).
Plutôt vétuste, il n’est pas le moyen de déplacement le plus pratique.
Fini la voiture, bonjour le métro! Nous sommes agréablement surpris de la
qualité du métro: les stations sont superbes et les trains très rapides.
Ce qui est d’autant plus surprenant, c’est la propreté des lieux: pas un
papier par terre, pas un graffiti dans les wagons! Pour que le métro puisse
passer sous la Néva, le fleuve qui coupe la ville en près de 40 iles, le
métro de Saint Petersbourg est le plus profond du monde! Les Escalators
sont interminables, le prix est modique (25ROUB/0,55€-gratuit pour les
enfants). Quelle beauté!
Le croiseur «Aurore» est l’un des symboles les plus représentant de la révolution. L’ancienne capitale de l’U.R.S.S. est chargée en histoire.
L’entrée dans la première guerre mondiale cause le premier changement de nom de la ville: jugé trop germanique, Saint Petersbourg sera renommé Petrograd. Fin 1916, la Russie compte pas moins de 2 millions de morts et deux fois plus de blessés. Les russes n’ont plus de vivre, la foule manifeste sont mécontentement. Les troupes fraternisent avec la foule. Dans la nuit du 25-26 octobre 1917, après quelques coups tirés par l’Aurore, le palais d’hiver est investi par les Gardes rouges. Le 3 mars 1918, le nouveau gouvernement signe le traité mettant fin à la guerre avec l'Allemagne et transfert la capitale à Moscou.
Se sera à la mort de Lenine que la ville subira un nouveau changement de nom. De Petrograd, elle passera par Leningrad en 1924. Se ne sera qu’en 1991, Que Saint Petersbourg et de nombreux monuments et palais de la ville retrouveront leurs noms par referendum.
La forteresse Pierre et Paul et sa cathédrale
L’église de Saint-Sauveur-Sur-Le-Sang-Versé
Grace à ses bulbes torsadés colorés ou dorés, cette église donne tout de suite une impression de joie et de festivité. Malheureusement, sont histoire fût toute autre. C’est l’endroit exacte où fût assassiné le tsar Alexandre II. Ce sera son fils, Alexandre III, qui ordonnera la construction de l’église en 1883, des travaux qui dureront 24 ans. Fermé en 1938 et servant d’entrepôt. la restauration du monument commencera en 1970 et il ne faudra pas moins de 30 ans pour remettre en état l'édifice, et ses plus de 7000m2 de mosaïque!
Saint Petersbourg, c’est aussi la ville des amoureux.
Nous croisons constamment des limousines, louées pour des mariages.
Les jeunes couples se prêtent à quelques photos devant les monuments
ou viennent accrocher leur cadenas, aux nombreux ponts ou ferronneries
de la ville.
La ville regorge de monuments. Ils y a des palais, des églises ou de beaux ouvrages dans chaque quartier, presque chaque rue.
On ne peut pas parler de Saint Petersbourg sans parler de la perspective Nevski!
Cette artère principale et le coeur de la ville. Tous les grands magasins s’y retrouvent, mais
aussi les plus traditionnels. L’avenue ne désempli jamais. Un dictons dit: «tous les chemins mènent à Nevski, vous y retournerez à coup sûr!» et c’est vrai!
Nous quittons la ville et prenons la direction de Moscou. Presque 700km séparent les deux villes.
A peine une centaine de kilomètre que nous croisons quelques dizaines de contrôle de police
et il y en avait forcément un pour moi...
Contrôle des papiers, il n’avait que la moitié de mes documents que les ennuies avaient déjà commencé...
Mon assurance française, ne couvrant pas la Russie, me laissait donc le loisir d’en trouver une nouvelle
en Finlande. Chose faite, je ne pouvais avoir mon certificat d’assurance (carte verte) autrement que par
fax. Il veut l’original... j’aurai bon lui expliquer bien 5 fois ma situation, toujours la même réponse
de sa part. Je lui montre une photo de ma carte verte que mon père m’a envoyer par mail depuis la France,
il la lit, me demande encore... l’original... je lui propose de lui imprimer la photo, il dit oui! a peine
l’imprimante en route qu’il me rend mes papiers et d’un geste d’abandon, il me demande de partir...ouf...
Sur les 100km qui restent avant notre prochaine ville étape et jusqu’à Moscou, je suivrai les camions de près...
Moscou:
L’adresse où nous nous rendons pour bivouaquer est fermée... heureusement, j’en avais une de secours: Le Rushotel, mais ce n’est pas les mêmes prix... nous réussissons à négocier la nuit à 45€...nous y resterons 4 jours. Hé oui, la Russie a bon être peu cher, Moscou est une exception... Circuler en véhicule aux abords de la Capitale est encore pire qu’ailleurs...incroyable!
La Capitale est la ville la plus cher du monde est ça se sent. Je n’ai jamais vu autant de grosses cylindrées en un seul endroit. Quel contraste avec le reste du pays! C’est un défilé d’Audi S8, de mercedes S500, Bentley ou autre Lexus avec chauffeur.
Pour les connaisseurs, pour voir des Maybacks: c’est ici! N’en ayant jamais vu, ici, j’en compterai 4! La voiture la plus cher du monde est bien souvent précédée ou suivie de gros 4x4 noirs aux vitres tintées. Malheureusement, c’était trop risqué pour moi d’en prendre une en photo... ;-)
Et il y a aussi du Tunning!!!!
Dés notre arrivée, nous prenons la direction de la fameuse place rouge.
Encadrée par le Kemlin, la porte de la Résurrection, la Cathédrale Basile le Bienheureux et le Goum, ce symbole de Moscou aura été un théâtre des grandes célébrations du régime soviétique. Malgré l'architecture différente de chaque monuments, l’ensemble est d’une harmonie surprenante.
La Galerie Goum:
Ce bâtiment de 250 mètres de long et vieux
de plus de deux siècles abrite aujourd’hui
une galerie marchande haut de gamme.
les lieux reste néanmoins exceptionnels.
Le Kremlin fait également parti des «immanquables» de la visite moscovite. C’est le coeur de Moscou, mais aussi de l’empire russe. C’est derrière ses 2.235m de mur en brique rouge, que ce jouait le destin de millions de russes, entre complots et assassinats... Ce lieu de pouvoir est aussi le centre spirituel de la Russie orthodoxe.
Ce parc de 27ha regroupe les plus beaux palais et les plus belles cathédrales de la ville en un même lieu.
La Cathédrale de Basile-le-Bienheureux
L’image de la ville! Cet église, ou plutôt ces 10 églises regroupées en une a
bien sûr inspiré celle de St Pétersbourg. En tout cas, pour l'extérieur.
Contrairement à tous les édifices du Kremlin, il est possible de photographier
l'intérieur de cette cathédrale.
Ha oui, j’oubliais!
nous avons adopté un petit soldat de l’armée rouge!
il ne quittera pas sa casquette militaire pendant des
jours (et même des nuits...). Etant persuadé que les gens
le prenne pour un vrai militaire, il sillonnera les jardins
publique et monuments de la ville au pas cadencer et à l’allure
plutôt fermée. Au vu des rires des gens que nous croisons, je
pense que la moitié des moscovites devraient se souvenir de lui.
Une fois sortie de la Place Rouge est du Kremlin, la ville est plutôt triste... il n’y a pas beaucoup de monuments ou de bâtiments comme nous en avons tant vu à St Petersbourg. Les rues commerçantes sont dépourvues de vie, les bâtiments construit sous l’ère soviet, sont triste.
Et voila! Le climat n’aura pas été avec nous ici, il fait froid, il pleut
souvent...Avant de prendre la direction de l’Ukraine, nous souhaitons
réalisé l’anneau d’or: une boucle d’environ 700km qui regroupe quelques
joyaux architecturaux. Au revoir Moscou!
L’anneau d’or:
L’anneau d’or est une boucle d’environ 700km au nord-est de Moscou. Elle regroupe de petite ville au patrimoine architectural inestimable. Ces terres fertiles de la Russie centrale, baignées par la Volga et la Moskova, était le berceau de l’empire. Elles ont servi à écrire les grandes pages de l’histoire de la Russie.
7 communes principales forment les attraits touristiques de ce circuit. C’est ici que nous lâchons une Russie occidentalisée et commençons à découvrir des villes et villages plus traditionnelles.
Sergiev-Possad (115.000 Hab.):
Cette commune est le portail spirituel du circuit de l’anneau d’or avec le Monastère de la Trinité-St-Serge.
Nous trouvons à bivouaquer sur un des 3 parkings (gardés) qui se situe devant le monastère. Voici 5 siècles d’architecture classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Pereslavl-Zalessi (45.000 hab.):
Ce chef-lieu de district compte 4 monastères à nouveau en activité, dont le plus important, La cathédrale de la Transfiguration-du-Sauveur. A 130 Km de la capitale, la ville est très apprécié des Moscovites.
Rostov-Le-Grand (40.000 hab.):
C’est ici que se trouve l’un des plus beau Kremlin de Russie. Il ne sera construit qu’avec 20 millions de briques pesant chacune 8kg! Rostov est aussi l’une des plus ancienne ville de Russie, datée de 862.
Sur la route entre Rostov et la prochaine ville, nous nous arrêtons dans l’un des nombreux «café», petits restaurants du bord de route. La nourriture y est souvent «comme à la maison», pour un prix bien souvent modique (2 à 3€ le plat principal et 5 à 6€ le menu). Ici, ce n’est pas un chien qui garde la maison comme bien souvent, mais un ours! Ca fais une drôle de sueur froide lorsque vous arrivez et que vous ne vous y attendez pas...
C’est Eliott qui me dira «papa, y a un ours!», mais comme je n’arrête pas de lui faire croire qu’il y a un éléphant ou une girafe par la fenêtre, je m’attend à une affiche ou un en plastique. Mais d'après Céline et les enfants, j’ai fait une drôle de tete lorsqu’il est sorti par la fenêtre pour jouer sur le banc... là, on cherche la chaine...
Laroslavl (680.000hab.):
La ville vient de fêter ces 1000 ans en 2010. Au bord de la Volga, se sont les voyageurs fortunés qui bâtirons les églises et monuments de la ville. Malgré sa taille, la ville est calme.
Comme depuis notre visite de l’anneau d’or, le temps n’est pas des plus adéquate. Il ne pleut pas, mais le ciel gris, le froid (5°C la journée) et un vent de nord rendent un peu tristounet les visites et les villes. Les réveilles avec 8 ou 9°C dans le cc nous encouragera à investir dans un petit chauffage électrique pour éviter de consommer trop de gaz. Il tournera les soirs et matins lorsque nous avons du courant.
Kostroma (288.000 hab.):
Cette ancienne capitale du lin n’est ouverte aux étrangers que depuis 1991. Comme les autres grandes villes traversées, nous constatons que les centres-villes sont facilement accessibles et qu’il y est aisé de trouver où se stationner. Nous bivouaquerons sur le parking d’un des hôtels et testerons notre nouveau joujou: 19°C dans la cellule... Ca fait du bien!
Souzdal’ (12.100 hab.):
classé depuis 1967 monument historique, cette petite commune sera la dernière que nous ferons sur l’anneau. Elle est considérer comme l’un des joyaux de l’anneau d’or avec Sergeiv-Possad. Malgré sa notoriété, la commune a su garder toute sa simplicité et un petit coté médiéval.
Nous quittons cette jolie petite ville
ainsi que l’anneau d’or. Le temps ‘gris’
et le froid nous donne envie de partir.
Donc, direction le sud, L'Ukraine.
Pour prendre la direction de Kiev, mon GPS me conseille de passer sur le périphérique de Moscou. Avec notre petite expérience en la matière, je prend la décision de re-configurer la boite magique et de couper par des voies du second réseaux, équivalentes à nos départementales. Le choix s'avérera vite ne pas être le bon!
Après quelques kilomètres, il faudra chercher à éviter les trous, puis encore quelques kilomètre après, il faudra chercher les morceaux d’enrobés... et plus nous progressons sur la route, plus l’état de celle-ci s’empire! plus de 30km de galère affichés sur l’écran du GPS, et je me pose une seule question tout le long «j'espère que cette route va bien déboucher quelques part!» et plus j’avance, plus la réponse devient évidente.
30 puis 20 puis 10km/h au compteur, les kilomètres n’en finissent pas, j’irai même faire quelques marches-arrières... Nous croisons quelques villages dont l’état de la seule route qui les traverse en dit long sur la qualité des habitations.
Les quelques usagers me regarderont avec cette aire qui dit «mais qu’est ce qu’il fait là lui?» par rassurant...
Ca y est, on finit par voir la grande voie que nous souhaitions ouf! un petit point sur l’état du camping-car. A l'extérieur, rien de bien alarmant à part 1cm de boue jusqu’au toit, mais à l'intérieur... une tornade! tout est sans dessus-dessous! les placards débordent à leur ouverture, même les plafonniers de la salle de bains sont sortis de leur emplacement.
En tout cas, ça aura fait rire Eliott qui en redemandera...Pas nous!
Nous passons la nuit dans une petite ville à 200km de la frontière. L’architecture des bâtiments de la ville sont loin des sites touristiques que nous avons visité auparavant: du béton, un style plutôt austère... bref, un passé soviétique encore bien présent.
Le lendemain, direction la frontière Ukrainienne. Arrivée à 13h45 au poste frontière. Comme d’habitude, présentation des passeports et de la carte grise, puis arrivé au poste, je remplirai une nouvelle fiche custom (3 fois). Clic-clac, coup de tampon de sortie direction le poste frontière Ukrainien. Je re-passe mes passeports et ma carte-grise. Comme chaque frontière, j’arrive un peu tendu, mais l’ambiance ici à l’air plutôt décontractée. Un douanier s’approche de moi et me demande si je suis français. Je répond «Da» et là, il me fait un grand sourire, me serre la main et le voila parti dans une conversation où je ne comprendrai rien à part «Marseille». Me voila entre bonne main, je n’aurai rien à faire à part le suivre de bureau en bureau, même la fouille du camping-car durera 10 secondes en tout! Juste un problème administratif pour savoir dans quelle catégorie enregistrer le Camping-car. 1h30 après l’arrivée au premier poste, nous voila en Ukraine!
Nous avons beaucoup apprécier la Russie. Ce pays nous aura marqué, une chose en particulier qui peut se définir en un seul mot: Le Contraste!
Nous aurons parfois l’impression de faire un retour dans le passer de 20 ou 30 ans mélangé avec le présent.
Un homme qui charge un écran LCD dans sa très vielle Lada, des règles de sécurité et d’hygiène dépassé de quelques décennies alors qu’internet et les fastfoods sont présent partout, des routes surchargées par de vieux camions fumants aux roues voilées, doublés par des semi-américains,... et tant d’autres situations.