«Allo?... Papa-Maman... Oui, ça va.... dites, si on revient en France pour les fêtes de fin d’année, vous venez nous voir? OK?...Bon ben ça tombe bien, car on sera en Polynésie... Allo???...»
Drôle de situation: A Auckland, nous sommes le 24 décembre 2012 et prenons l’avion à 10H00, puis, après 5 heures de vol, nous arrivons en Polynésie à 16H00, mais le 23 décembre... nous venons de vivre le plus grand décalage possible: -23H00 heures!!!
comment expliquer aux enfants que Noël qui devrait être ce soir, ne sera que demain soir, d’autant plus que le calendrier de l’avent n’a plus de chocolat en réserve....
Autre chose, nous avons non-seulement vécu une année exceptionnelle, mais qui sera en plus certainement la plus longue de toute notre vie, car 2012 était une années bissextile soit avec 366 jours + 1 jour grâce au décalage horaire, soit 367 jours!!!
Nous voila donc arrivés à l’aéroport de Faaa. Le temps est grisâtre, normal, c’est la saison humide... Nous espérons ne pas avoir trop de pluie, car ici, elle a réputation d’être plutôt féroce.
Comme d’habitude dans ces aéroports internationaux, nous sommes confrontés à l’arnaque habituelle du taxi qui souhaiterait 2 à 3 fois le prix normal pour une course jusqu'au centre-ville (3.000Frs au lieu des 1.200 habituel).
Nous tentons notre chance en levant le pouce et l’agréable rencontre que nous ferons nous incitera à faire du stop au maximum. Ce couple nous dépose au port d’embarquement pour Moorea et prenons le bateau dans la foulé. La nuit tombe à bord. Nous espérons trouver facilement un logement...
Une fois de l’autre coté nous nous regroupons avec un japonais et deux hollandais pour partager un taxi jusqu’à un hôtel. La charmante chauffeur de taxi (ironique) refusera de nous déposer là où nous le souhaitons sous prétexte de l’état de la route (ce qui s'avérera faux le lendemain). Nous voila devant un hôtel (celui choisi par le japonais), mais les prix prohibitifs nous dissuade rapidement (180€). La fille de l’accueil n’acceptant pas l’attitude de notre taxi nous offrira un super bungalow pour moitié prix. Sympa après une première journée bien chargée!
Wake-up!!!! on doit trouver un logement pour ce soir!
«Pouce en l’air.... voila une voiture!» même Mayline s’y met, et ça les amuse! direction le Camping Nelson.
Notre jolie tente tout neuve achetée en Malaisie va nous permettre de ne pas trop dépenser en logement en Polynésie, en espérant que l’étanchéité de la qualité asiatique suffise...
Ce soir, c’est le réveillon de Noël et manger des sandwichs dans la toile de tente ne tente personne... nous réservons à la Plantation, un restaurant réputé du coin. Nous partageons la soirée en compagnie de Linda et Mathieu, un jeune couple en sac à dos autour du monde. Le restaurant dispose d’internet et pouvons donc partager cet instant avec nos amis et familles.
Papa Noël va-t-il nous trouver?
Minuit sonne, les enfants dorment, mais pas les parents: des trombes d’eau inondent le terrain! A part quelques gouttes d’eau sur la tête, le reste vient du sol: 1 à 2cm d’eau à l'intérieur! Nous réfugions les enfants sur notre matelas gonflable, pour mettre nos sacs sur le leur. L’averse continue de plus belle, nous empêchant de dormir tôt... Joyeux Noël...
«- Papa Noël n’est pas venu!!!!
-Hmmm, peut-être qu’il pleuvait trop... et vu l’état de la tente, tant mieux! peut-être passera-t-il demain?... ;-)»
mais Papa Noël n’oserait pas (déjà que pour les enfants il a une journée de retard...). Il a déposé les cadeaux, à l’abri dans la salle à manger du camping, au pied du sapin! Le sourire revient :-)
«Hoooo, un skate-bord.... des poupées.... ha ben ça tombe bien, on était pas assez chargé... Merci papa Noël...»
Le ciel se dégage et quoi vouloir de plus que de passer Noël en Kayak sur le lagon de Moorea. Les motus (petites îles coralliennes autour de l’île principale) offrent des plages et sites marins inoubliables. Le bleu de l’eau est incroyable, passant d’un bleu profond à un bleu clair comme on peu le rêver. Malheureusement, la pluie de la nuit troublera les fonds et le snorkeling ne sera pas celui que l’on espère... jusqu’à ce que nous croisons nos amis de la veille qui nous indique un banc de sable, que nous distinguerons grâce à quelques locaux sur un bateau. Une fois sur place, c’est quelques 6 ou 8 raies pastenagues qui tournerons autour de nous en quête de nourriture. Céline et moi sautons à l’eau, Eliott et Mayline ne quitterons pas l'embarcation, encore moins qu’en nous leur apprendrons qu’une dizaine de requins pointes noires nous tournent autour également. Le spectacle est à couper le souffle, ne sachant plus où regarder. Pour être franc, je ne suis pas sûr que nous aurions l’assurance que nous avons si les locaux n’étaient pas là... Les enfants distinguent bien les raies et les requins et pourront même toucher les raies qui se frottent à nous et à la coque du kayak. L’instant et magique, inoubliable, mais sans photo malheureusement, l’appareil ayant pris l’eau la plongée précédente :-(
le 4ème jour, nous quittons Moorea avec un manque, celui de prendre le temps. Notre planning un peu chargé (une fois n’est pas coutume) va nous faire courir un peu, d’île en île. Faute de temps et de budget, nous avons choisi de rester dans l’archipel de la Société. Nous prévoyons à ce moment d’aller sur Moorea, Thaiti, Huahine, Bora Bora puis Maupiti. Seulement notre budget serré ne nous permettra pas de prendre les liaison inter-île avec Air-Tahiti, mais de jongler avec les différents bateaux de l’Aremiti et du Maupiti Express, mais le destin en jouera autrement.
En route pour Tahiti!
L’île principale de la Polynésie n’est pas tout à fait celle que les gens attendent: pas de plage de sable blanc, d'ailleurs très peu de plage, un lagon peu accueillant (à part pour les surfeurs),... l’île propose néanmoins de beaux atouts grâce à ses cascades, ses forêts et sa montagne aux sommets plutôt acérés. Mais pour nous, Tahiti va être autre chose. Nous en parlions depuis longtemps mais n’avions jamais tenté l'expérience au paravant: le Couch-Surfing! C’est chez une petite famille de Faaone, avec qui nous sommes en contact depuis quelques temps, qui va nous accueillir, sans contre-parti, si ce n’est que faire des rencontres et partager des moments agréables. Mais avant de vous en raconter plus, il a fallut s’y rendre...
Nous revoilà donc à Papeete, en quête d’un bus pour Faaone, à une quarantaine de kilomètre de là. Nous cherchons des informations officielles (office du tourisme, panneau d’arrêt de bus,...) en vain! Nous questionnons les passants et commerçants qui nous répondrons sans cesse: «Faoone? Houuuu, c’est loin!» ou encore « Hmmm... je pense que c’est par là...».
Nous arrivons à un arrêt de bus susceptible d’être celui que nous cherchons (au dire de certains passants), et là, le tout et de savoir si c’est bien ici et à quel heure et le prochain bus. Il est 16h30, les gens ont peur qu’il soit trop tard pour un bus qui aille si loin. Je questionne les chauffeurs de bus qui me dise (à peu près) tous: «c’est bien ici!» et pour l’heure «le dernier est à 17H00», d’accord, mais à quel heure est le prochain? L’heure passe, il est 17H15, toujours pas de bus. Je questionne encore et toujours les chauffeurs, mais à fur et à mesure que le temps tourne, les réponses évoluent en «le dernier est à 18H00»... pas rassurant. Après une heure trente d’attente, le voila! rassurés, nous prévenons nos hôtes de notre arrivée tardive.
Le bus nous dépose devant le quartier que nous lui avons demandé. Toc Toc Toc? C’est chez Corinne, Fabrice et leurs enfants que nous allons passé notre toute première nuit en Couch Surfing. Sans non-plus avoir peur, l'appréhension d’aller passer quelques jours chez des inconnus est présente, mais l’incroyable décontraction de nos hôtes nous mettra immédiatement à l’aise. L’ambiance est très bonne et simple, les enfants sont agréables, quoi de mieux pour une première?
Voici plus d’un an et demi qu’ils sont installés ici et c’est assez pour nous dévoiler les secrets de leur île. L’échange entre leur expérience de vie et la notre alimente les conversations, et nourrit chacun notre tour l’envie de vivre une expérience similaire. Corinne nous emmènera visite la presqu’île de Tahiti-Nui, tandis que le lendemain, ce sera Fabrice et Elouan (son fils) avec qui nous irons en kayak dans le lagon.
Toute bonne chose a une fin, nous sommes heureux d’avoir fait ce choix de type de voyage. Visiter un pays, c’est bien, mais le partager avec ces habitants c’est 100 fois mieux! Nous nous connaissons depuis peu, mais les ‘atomes crochus’ font que certaines rencontres soit excellente! Fabrice, Corinne, Elouan et Salomé: merci pour tout et en espérant vous accueillir un jour, à notre tour ;-)
Comme prévenu par Fabrice, les chauffeurs de bus font un peu ce qu’il veule de leur planning. Le bus devrait passer à 13h, mais 45 minutes plus tard, nous sortons nos pouces nous rendre à Papeete, où un bateau nous conduira jusqu’à notre futur destination: Raiatea.
Un sympathique local fera plus que nous conduire en ville. Nous auront droit à la visite commentée du trajet avec pause à l’un des sites de la côte est: le trou du souffleur, un tube à lave (créer par le volcan) en bord de falaise où s'engouffre les vagues et projette sous l’effet de la pression de l’air et de l’eau. Effet décoiffant garanti!
Nous quittons Tahiti à nouveau à bord de l’Aremiti 4, en direction de Raiatea. La traversée va être plutôt longue (7 heures) et plutôt pénible (gloups...), mais la bonne ambiance joviale à l'extérieur fait passer le temps au son des ukulélés et des chants locaux. Nous apprendrons à bord que le bateau retour (un par semaine) n’aura pas lieu...(re-gloups). Il va falloir trouver une solution...
Nous étions en contact avec une autre famille via le site de couch-surfing avec qui il pourrait y avoir des possibilités de passer quelques temps ensemble sur Raiatea. Je dis bien des possibilités... car cette petite famille est également autour du monde, mais en voilier. Hélène et Hubert nous avait cordialement invité à bord, sous réserve que nos routes se croisent, sauf qu’une fois sur l’île, eux sont encore en mer entre les Tuamotu et Raiatea, nous nous louperons d’un jour.
Ce sera donc camping à nouveau, au Sunset Beach Hotel, en croisant les doigts pour que la pluie soit loin... très loin...
Les propriétaires nous offrirons un abris où mettre notre tente et sincèrement, vu la tempête que la nuit nous réservera, nous les remercierons chaleureusement le lendemain matin. L’endroit est superbe, bien équipé, au coeur d’un joli site de snorkeling. Céline y rencontrera 4 raies léopards plutôt craintives. Au loin, la silhouette de Bora-Bora habille l’horizon. Quant à Mayline, elle rencontrera le pot de glace au chocolat de ses rêves à la supérette du coin.
Nous profitons d’une journée pour aller sur le motu du coin, un îlot de sable blanc arboré de quelques cocotiers :-)
Nous ne restons que deux jours ici et, encore une fois, c’est bien trop court! Seulement, si nous voulons boucler nos trajets en bateau, il n’y avait pas d'autre solution que celle-ci.
Le bateau suivant nous conduira jusqu’à Bora-Bora, la perle du pacifique! Encore une fois, c’est à bord que nous apprendrons que la compagnie effectue ses derniers trajets avant de fermer pour les fêtes! décidément, les transports en communs de la Polynésie doit avoir à faire de gros et nombreux efforts pour proposer un service de qualité...
La traversé durera plus de 3 heures (au lieu des 2 heures prévues), pour arriver de nuit sur Bora-Bora. Sur le chemin, nous longerons l’île de Tahaa et croiserons quelques poissons-volants.
Encore une fois, c’est de nuit que nous arriverons sur cette île, sauf que là, nous sommes attendus! Tout comme Corinne et Fabrice, c’est encore ce sacré site de couch-surfing qui nous permettra de rencontrer Catarina, maman du petit Mat, 7 ans malheureusement absent lors de notre visite. Ici, c’est la très haute saison, et Catarina va beaucoup travaillé. Elle nous laissera sa maison, parfois même sa voiture. Encore une fois, nous sentons la passion de son île à travers les discutions et c’est fort agréable!
Bora-Bora est certainement l’île la plus cher de Polynésie, peut-être même bien de tout le pacifique, mais peut-être aussi la plus belle. Voici comment certain la décrive:
«Enfin la voila, la star du pacifique! Quand elle fait son apparition à travers le hublot de l’avion, on écarquille les yeux, ébloui par l'armonie de ses proportions: une île au relief puissant, recouverte d’une végétation d’un vert lumineux, un lagon aux extraordinaires camaïeux de bleu et de turquoise, et un chapelet d'îlot frangés par le sable blanc qui encercle comme une étincelante parure. La Perfection!»
L’île n’est pas très grande, la route qui l’entoure ne fait qu’une trentaine de kilomètres, mais c’est le lagon qui est le principal attrait de l’île. Presque la totalité des hôtels (qui sont presque tous de luxes) ne sont pas sur l’île, mais sur les motus. Ils proposent les plus beaux hébergements, généralement sur pilotis au dessus d’une eaux turquoise, avec accès directe à l’eau depuis la terrasse, parfois même avec planché de verre dans le salon, piscine privé sur le lagon et superficie supérieur à 150m2. Les prix vont avec, commençant vers 800€ la nuit pour les logements les plus simples et dépassant plus de 10 fois ce prix pour les must...
Catarina habite devant l’unique plage de l’île, à Matira. Pour la Saint Sylvestre, les restaurants des grands hôtel sont prohibitifs, nous pensons nous rabattre sur les gargotes de la place principale de Vaitape, mais le soir venu, contrairement aux autres années, il n’y a personne... Nous fêterons donc la nouvelle année chez Catarina qui nous confectionnera des lasagnes maison. Ha, l’Italie!!! :-) Il est minuit: BON ANNEE A TOUS !!!!!!!!
Nous testerons les gargote le lendemain, avec comme spécialité local, le fameux poisson cru au lait de coco, un délice!
Catarina connait un endroit magique, l’un des plus beau site de snorkeling de l’île, nous dit-elle. Son ami Ely est l’heureux propriétaire d’un motu qui borde la passe de ce petit paradis aquatique. Nous allons y passer la journée. Après nous avoir accueillit à bord de son petit bateau, nous arrivons sur son quai et découvrons le Blue Heaven. Malgré le temps grisâtre et le soleil qui joue à cache-cache, l’eau est d’une couleur de rêve.
Les enfants se sentent comme chez eux. En même temps, il faut avouer qu’Ely nous accueil les bras ouverts et nous met tout à disposition pour se sentir bien, même une petite salle de musique bien garni.
«Qui va à l’eau en premier?» Wahoo! effectivement, c’est le top du top! Comment vous décrire ses fonds? le surnom du lagon de bora est: «la piscine». L’eau y est entre 27 et 30°C, et d’une transparence comme nous n’en avons vu nul part ailleurs. Les coraux sont de toute beauté, parfois bleus, violets, rouges ou oranges, des bénitiers aux couleurs de lèvres tout aussi variés se ferment à notre passage. les poissons sont à foison, mais souvent craintifs. Dans ce labyrinthe naturel, fait de coraux et de roches où nous aimons nous perdre, j’aurai la chance de croiser une murène et une timide raie léopard, qui d’un coup d’ailes, s’enfuira à une vitesse spectaculaire! Seul le courant rendra les plongées fatigantes. Malgré tout, nous aurons passer presque 3 ou 4 heures chacun le masque sur le nez.
Ely nous confectionnera un bon petit repas à base de crevettes, juste avant de nous enfuir à bord de son kayak pour une ballade avec les enfants. Eliott, rassuré par la présence de l'embarcation ira à plusieurs reprises observer les fonds avec nous. Et Mayline, pourtant plus téméraire que son frère nous accompagnera brassard aux bras, mais refusera de mettre la tête sous l’eau. Quelle journée, mais quelle journée!
Comme les bateaux ne fonctionnent plus, nous quitterons l’île par les airs. Catarina nous accompagnera jusqu’au catamaran qui relie l’île au motu de l’aéroport (et oui, même l’aéroport est paradisiaque!).
Catarina: Merci pour tous, ce séjour sur Bora-Bora aura été un pur régal pour nous, entre autre grâce à toi! Ton île te passionne et tu as réussi à nous transmettre ce virus! Nous quittons donc l’île avec une espérance, celle de revenir.
L’avion décolle et nous laisse une merveilleuse dernière image de ce paradis, malgré les nuages menaçants qui arrivent.
En route vers Huahine (prononcé ouhaïné).
Beaucoup nous ont parlé ce cette île secrète, où le développement touristique n’a pas encore endommagé le littoral.
C’est en stop que nous descendons sur l’un des seuls camping de l’île, le Hiva-plage. Les propriétaires nous accueillent et, vu l’étanchéité de notre tente et les nuages plutôt pas très rassurant, acceptent que nous posions notre tente sous l’abris du coin repas.
Nous allons rester 3 jours ici, 3 jours sous une pluie torrentielle! Il pleut le jour, la nuit, inondants routes et champs... Il sera même impossible de sortir de notre abris le premier jour. Le second, une éclairci nous laisse un peu d’espoir. Nous louons une voiture pour visiter l’île, mais notre chance habituelle ne nous suivra pas ce jour: les activités prévues sont soit inaccessible, fermée ou inintéressante avec se temps... Seul les énormes anguilles aux yeux bleus pointerons leur nez, le seul spectacle que nous contemplerons ce jour.
Ne nous plaignons pas non-plus: ici c’est la saison des pluies et nous n’aurons eu que 4 jours de pluie sur nos 17.
Nous étions resté en contact avec Hélène et Hubert, la famille autour du monde en voilier, qui nous avait proposé de nous ramener à Tahiti à bord de leur embarcation, seulement, entre le départ possible et l’arrivée à Papeete (une traversée d’une vingtaine d’heures) nous ne disposons que de quelques heures de battement pour ne pas louper notre vol international vers l’île de Pâques. L'expérience de vie et la rencontre de cette famille nous tentait réellement, mais encore une fois, le temps plutôt instable va nous faire choisir la sagesse, l’avion. Décidément, nous n’arriverons pas à les rencontrer... :-(
L’avion décolle, nous quittons notre dernière île avant de quitter la Polynésie. Eliott reste accroché au hublot, profitant du paysage.
Notre petite escapade française touche à sa fin. Nous avons été marqué par la chaleur humaine des Tahitiens, des polynésiens, mais aussi par ces expatriés installés ici. Lors de notre ‘croisière’ pour rejoindre Raiatea, puis à Bora-Bora, nous avons croisé une petite famille française installée sur Tahiti depuis quelques mois. Celle-ci nous accueillera à l’aéroport avec des colliers de coquillages comme le veux la tradition polynésienne lorsque quelqu’un s’en va. Cyril et sa compagne nous aurons également aidé en récupérant nos guides à la boutique du centre, sympa!
En attendant l’embarquement, un brouhaha se dégage du fond de la salle. Une troupe de musique marquisienne (devant prendre l’avion) fait passer le temps. Nous qui regrettions de ne pas avoir vu de spectacle Hakka en Nouvelle-Zélande, nous allons être servi. Les chants résonnent au rythme des tambours. Les gens se mettent à chanter, à taper dans les mains, à danser. C’est tout le sol de l’aéroport qui vibre (véridique)!!! l’Hakka vient bien de Polynésie et ils en sont fiers!
pour visionner une vidéo de cette troupe, c’est ici: http://www.youtube.com/watch?v=dW9397B_v_M
Nous passons la douane sans le coup de tampon habituel, normal nous sommes en France. L’avion à du retard, les enfants s’endormirons sur les sièges de l’aéroport, il est 1H30 lorsque nous embarquons à bord de l’appareil, pour de nouvelles aventure: l’Ile de Pâques et tous ses secrets!