Fiche Argentine-Chili: de La Patagonie à Buenos Aires.
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Un tour du monde en famille en camping-car avec deux enfant: c’est Akilifamily ! Akili Family
de LA Patagonie a Buenos Aires
Capital: Buenos Aires
Nombre d’habitant: 41 Millions
Monnaie: Pesos Argentin
Valeur: 1 € = 6,60$a
Visa: non 
Date d’entrée: 02 fevrier 2013
Date de Sortie: 07 avril 2013
Durée: 2 mois et 1 semaine
Kilomètres Parcourus:6000km
Décalage horaire:-4h en hivers -5 en été 
Cout du Carburant: environ 1€/litre
Cout moyen d’un restaurant: entre 8 et 10€ / pers.
Eau: station service
Gaz: recharge en usine spécialisé
Infrastructures: de excellent à horrible
Sécurité: juste une vigilance plus soutenue dans les grandes villes.
Bivouac possible:partout
Internet:dans la rue, hôtel, café...
Les +: les sites remarquables
Les -: la monotonie de l’immense Pampa, les longues distances...
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Où en étions nous lors de la précédente fiche?... ha oui, nous quittions le Chili temporairement, par Chile Chico au sud du lago Général Carrera, pour descendre coté Argentin par la fameuse Routa 40! Mes deux dernières crevaisons me laissent un mauvais pressentiment. La Routa 40 est réputée belle, mais également en très mauvaise état. plus de 600km nous séparent de la prochaine destination (Le Fitzroy) dont 450km de ripio (piste de gravier), et il n’y a qu’un ou deux villages (entendez par ce terme plus de 3 maisons) sur la route... Malgré nos recherches, rien a faire je ne trouve pas ma taille, il va falloir faire doucement...

C’est à la station carburant que nous apercevons un camping-car. Ici il y en a pas mal, mais celui là est français! Isabelle, Sebastien et leurs enfants (www.leshedonistes.fr) remontent vers le nord et avaient décidé de quitter cette petite ville aujourd’hui. Ils veulent partir en Asie, nous en revenons! Nous arrivons en Amérique du sud, ils finissent! que de choses à se dire!!! Nous le savons bien maintenant, le vrai luxe est d’avoir le temps et de ne pas le fixer! ils nous convient à passer la journée ensemble... mais ça durera 3 jours. Le lendemain, de retour à la même station pour relever les emails, un autre camping-car, encore français! ce sera soif de bougeotte (www.soifdebougeotte.com), un couple qui parcours également l'Amérique du sud. Et voila la recette pour passer une bonne soirée, française certes, mais tellement intéressante!

NB: Argentine, Chili, Argentine... comme la fiche précédente, c’est pour plus de lisibilité que cette fiche, n’est pas que sur un pays, mais à cheval sur deux! Elle ne concernera que la fin du sud Chili et l’est Argentin. La fiche technique est celle de l’Argentine. Vous trouverez les informations techniques du Chili dans la fiche précédente (Chili-Argentine: le sud Ouest). Bonne Lecture!

Allez-allez, à un moment, il en faut un qui partent sinon, on fini le voyage ici... De plus nous avons rendez-vous avec nos amis danois dans quelques jours.


Routa 40: nous y voila! Les premiers kilomètres sont bon et nous découvrons enfin la vrai faune patagonienne: Les Guanacos (sorte de Lama) et les nandous (genre d’Autruche). Il y en a partout! pire que les Kangourous en Australie. C’est d’ailleurs un peu dangereux, Sebastien en a d’ailleurs fait les frais: Pendant qu’il roulait, un guanaco est rentré dans sa porte conducteur et lui a brisé la vitre...

Après quelques kilomètres, la route se transforme en piste, une piste des plus déplaisantes... je m’explique: imaginer un chemin de gravier, très poussiéreux, où lorsque ce ne sont pas les cailloux qui ressortent qui vous empêchent de dépasser les 30km/h, c’est que la chaussée est en ‘taule ondulée’. Ca vibre et tape sans cesse. Le pire, ce qui est rageant, c’est que cette piste borde une magnifique route enrobé (quelques centaines de kilomètre tout de même...), mais fermé car pas terminée!!! Après une quinzaine de kilomètres, allez, on se lance, on prend un passage sauvage et grimpe sur la belle route. De temps en temps, un tas de terre bloque le passage où il y a des travaux. Il suffit de quitter la voie pour reprendre la piste un peu plus loin.

C’est impressionnant: il n’y a personne! nous croisons à peine un véhicule par heure, voir toutes les deux heures. Même non-croyant, j’avoue avoir fait une prière au Bon Dieu des p’tits pneus pour qu’il chouchoute les miens... ;-)

Hormis ces quelques désagréments routiers, les paysages sont de toute beauté. Nous allons vivre ici un bivouac surprenant, loin de tout: le dernier village croisé est à 250km au nord, le prochain  au sud est à 200km. Mais qu’on se rassure, il y a une ville à 140km de là, vers l’Est...

Nous savons que la mauvaise route s’arrêtait à Tres Lago. Ce n’est qu’une fois les roues posées sur l’enrobé de ce village que tout le monde dans le cc est content, ça y est la fameuse Routa 40 est passée!!!

Mais à la station service, c’est en effectuant mon plein que je me rend compte qu’un des pneus était très abimé. Il roule encore mais dans un état plus qu'inquiétant... depuis combien de kilomètre est-il comme ça? mes prières de la veille auraient-elles marché?

Pas de panique, le pompiste à des pneus! heu... oui:4 et bien sûr pas la bonne taille... il nous informe qu’il y a deux autres Gomerias (réparateur de pneus) dans le village. Sauf qu’aucun n’aura ma taille.

Atelier montage-démontage: me voila avec 3 roues de petites à tailles à droite (195/65-16, monture d’origine introuvable ici) et 3 grandes tailles à gauche (215/65-16). Ce bricolage ne me rassure pas, mais il n’y a pas trop le choix. Nous décidions de rejoindre la prochaine grande ville, El Calafate à 160km, et abandonnons la visite du Fitzroy sur le chemin.

A 30km d’El Calafate, c’est un nouveau pneu qui éclate! mais là, je n’ai plus de roue... Deux solutions s’offrent à nous: passer la nuit ici sur le bord de la route et voir comment faire le lendemain, ou rouler jusqu’à la ville sur 5 roues. Apparemment, les normes permettrait (grâce aux roues jumelées) de pouvoir rouler avec seulement 2 roues à l’arrière (au lieu de 4).

Je peux vous assurer qu’à ce moment là les kilomètres sont long...

Ce sera donc sur 5 roues, dont deux de tailles différentes, que nous arrivons à El Calafate. Nous sommes tendus (surtout le chauffeur...). Aux portes de la ville, un beau magasin Good Year tout neuf nous tend les bras, mais veux aussi nous ouvrir le porte-monnaie: 250€ le pneu... On laisse tombé, on a un bivouac à trouver!

Dans la ville, quelqu’un nous fait signe, c’est un français, en voyage en camping-car (encore!!!!) avec sa famille. Pour être totalement franc, à ce moment précis, ça fait du bien de parler à quelqu’un et d’avoir un avis extérieur. Il nous indiquera son camping pour y passer la nuit.

La solution prise sera de demander à Lars et Suzy de nous acheter des pneus dans la zone franche de Punta Arena, avant de nous rejoindre. Faute de place et par peur que la douane Argentine ne le laisse passer, il réussira à m’en apporter un. De mon coté, j’en trouverai aussi un d’occasion ici. En espérant que tout tienne jusqu’à Punta Arena. Affaire à suivre...

Ils l’avaient promis à Eliott: Lars, Suzy, Tiuri et Liva seront là pour son anniversaire et avec leurs papy-mamie venus passer quelques semaines de vacances! A cause de mes problèmes de pneus, il auront un jour de retard, mais pour Eliott, ce n’est pas grave: on n’aura qu’à le fêter 2 fois!

Notre grand garçon à aujourd’hui 7 ans. Le petit bonhomme que nous avons embarqué dans cette aventure à bien changé. Son autonomie et son envie de vivre à fond cette aventure ne nous motive qu’à continuer! Nous sommes fière de lui!

Joyeux anniversaire mon grand!

Lars leur concoctera une chasse au trésor dans tout le camping.

La ville d’El Calafate est sympathique, mais s’il y a tant de monde ici, c’est pour autre chose: 80km plus à l’ouest nous attend l’un des plus beaux sites que nous ayons vu dans toute notre vie: Le Glacier du Perito Moreno!

Ce n’est pas le premier pour nous: c’est le 7ème, mais il n’a rien à voir avec tout ce que nous avons vu jusqu’à présent. Ce qui nous attend, c’est un monstre de glace: 50km de long, 7km de large. L’épaisseur du glacier fait 210 mètre de haut (150m sous l’eau et 60m au dessus de la surface). Et ce qui change tout, c’est qu’il avance vite: 2 mètres par jour: un record pour un glacier!

Cette dernière mesure est la plus importante. Bloqué par des roches et les eaux du lac, il ne peut poursuivre son chemin autre qu’en se brisant. Il craque fort et les morceaux s'effondre dans le lac où seul le bruit permet de ce rendre compte du volume du ‘glaçon’ qui vient de ce dérocher. Nous aurons la chance de voir quelques belles chutes, dont une: un pan complet qui s’effondre! Pour mieux se rendre compte sur des photos, imaginez qu’il faisait la taille d’un immeuble d’une vingtaine d’étages... à couper le souffle!

Nous sommes rester presque 7 heures devant lui sans réussir à en décrocher. Les plateformes construites sur la rive d’en face permettent de s’en approcher à 300 mètres pour profiter des détails de la ‘sculpture’ ou de prendre du recule pour une vue d’ensemble.

Autre chose est extraordinaire: dés que le soleil tape sur le glacierun bleu jaillit des entrailles de chaque fissures, surtout lorsqu’un morceau vient de se décrocher, comme si une lumière puissante voulait s’en échapper. Il y a une explication scientifique au phénomène: Plus la glace est comprimée, moins elle renferme de bulle d’air et plus la glace devient bleu. Les rayons du soleil qui pénètre dans la couche de glace est filtré séparant les couleurs du spectre et ne laisse ressortir qu’une seul couleur: un bleu glacial (c’est le cas de le dire...) surréaliste!

Pour découvrir l’incroyable Perito Moreno, c’est ici!





2 jours après la visite de ce magnifique parc, ma mémé Bonnaud s’en est allé. Nos liens étaient fort. Je lui dédit ces quelques images pour lui rendre hommage.

C’était mon arrière grand-mère, l’arrière-arrière grand mère de nos enfants.

Amis rochelais, c’était peut-être aussi votre doyenne, elle est partie avec 107 printemps dernière elle!


Quel magnifique bivouac! son nom? Lago Roca! nous quittons le Perito Moreno par une piste de 30km de ripio. Nos amis accompagnés de leurs parents n’ont plus leur camping-car et bivouaquerons en toile de tente. Le vent souffle très fort et le camping-car va leur servir de protection. Chose promis, Lars avait négocié des crêpes contre un pneu... 100, rien que ça ;-)!!!

Lars, plus matinal que moi fera de magnifiques photos au petit matin.

Encore une fois, nos chemins se séparent. Comme nous nous sommes donnés rendez-vous plus au sud, eux (comme nous) n’avons pu faire auparavant la visite du Mont Fitzroy, une montagne magnifique. Seulement, avec nos problèmes de pneus, nous ne voulons pas nous rallonger. Donc nous nous fixons un nouveau point de rencontre: Le Parc National de Torres del Painé. En attendant, nous prenons la route vers Puero Natales, histoire de nous mettre à jour dans nos papiers. Nous voila donc de retour au Chili.

Torres del Painé est considéré comme l’un des plus beau parc nationaux du pays. Nous rejoignons Laguna Azul, un site qui autorise les campeurs à dormir ici gratuitement, juste avant l’entrée du parc. Nous attendrons nos amis ici, sauf que ce que nous ne savions pas, c’est que nous ne pouvons rester ici qu’une nuit. On espère qu’ils arriveront vite...

Le lieu est sympa. Nous aurons la chance de voir deux Zorros (non, pas le chevalier masqué!), sorte de petit loup local. Mais  nous devons quitter ce belle endroit et les copains ne sont toujours pas là. Bien sûr ici il n’y a pas de réseau pour nous tenir informé... Nous allons nous posté sur la route pour ne pas les louper.

Beaucoup viennent ici exprès mais repartent sans les voir. ils sont les plus grands oiseaux du monde. Un vol de condors nous passe juste au dessus de la tête! Nous en verrons 9!

Après 3 jours d’attentes nous décidons d’entrer dans le parc. Incroyable, à 500m de là où nous attendions depuis des jours, il y a du réseau, en pleine nature! Nous avons un message de nos amis: ils quittent ce jour le parc. Comment avons nous pu nous louper? Nos chances de nous croiser à nouveau sont plutôt mince...


Nous voila dans le parc. Le temps est bien gris mais ici le temps change tellement vite qu’il est possible de vivre les 4 saisons en une journée! Au coeur du parc se trouve le glacier Grey. De véritable iceberg se détachent dans le lago grey et dérivent jusqu’à l’autre bout du lac. 

Nous ne prendrons réellement le temps de visiter Punta Arena, à part la Zone Franche de la ville, histoire de rechausser le camping-car comme il se doit. Nous trouverons aussi à faire imprimer une carte du monde sur le véhicule.

La décision qui suit n’a pas été facile à prendre: Aller ou non sur la mythique Terre de Feu? Beaucoup de voyageur nous auront dit avoir été déçu de cette île. De plus les bateaux pour y aller sont cher et c’est environ 1.500km qui nous attendent si nous y allons. Le froid est de la parti et le temps grisâtre... Beaucoup descendent jusqu’à Ushuaïa par symbolisme, sauf que cette ville n’est pas la plus austral du monde vu qu’il y a Puerto Wiliam de l’autre coté du canal de Beagle, coté chilien. Ne pas y aller supprime aussi toute chance de revoir nos amis danois qui y sont déjà...

Malheureusement, nous opterons pour la raison. Comme pour nous consoler, mais aussi par symbolisme, nous décidons de descendre la route la plus australe du continent américain, sans prendre de bateau, 65km au sud de Punta Arena.

Notre bivouac le plus austral, qui était à la base symbolique, s'avérera plutôt appréciable.

Après 45km, la route se transforme en piste et 10km plus loin la piste devient plutôt cahoteuse, jusqu’à ce qu’un passage délicat nous bloque à 4km de la fin de la route.

A peine posé qu’Eliott, l’oeil de lynx de la famille, crie «Baleine! Baleine!!!». Oui!!! malgré que la saison soit passé depuis quelques mois, une mère et son bébé descendent le détroit de Magelan. Ensuite, nous aurons un lion de mer, puis se sera un ballet de dauphins, une bonne vingtaine!

En fin d’après-midi, deux jeunes randonneurs arrivent à notre niveau et nous demandent de l’aide. Voila 4 jours qu’ils marchent, ils sont trempés, les pieds en sang. Après un peu de chauffage et un repas chaud, une voiture passe sur le chemin, ça tombe bien, ce sont des français qui descendent la route et rentrent à Punta Arena dans la foulée.


Ici le vent peut souffler fort, très fort. Nous sommes à peine à 250km du cap Horn, réputé redoutable pour les marins, d’où la recherche d’un passage, protéger par les terres. Ce sera Magelan qui le trouvera, le détroit portera son nom. Néanmoins, même sécuriser par les terres, le détroit serait le plus grand cimetière d’épave du monde. Le vent fût appeler les 40ème rugissant et même rebaptisé les 40ème hurlant, métaphore du bruit qu’il peut faire. Il aurait la force d’arracher une portière de voiture mal fermée, certain voyageurs prétendent qu’il pourrait coucher un camping-car... un mythe???

«Et c’est parti pour la remontée infernale!!!» Bon prochaine étape: Buenos Aires... le GPS calcule... 3.600km! ha...

Entre les deux, nous réussissons à trouver quelques sites intéressants, mais souvent espacés de plusieurs centaines de kilomètres à chaque fois... il va y avoir des heures de routes les prochaines semaines...

Nous entrons en Argentine et la route va être des plus monotones... la Pampa n’est pas qu’une expression, mais belle et bien le nom de ce paysage si particulier: extrêmement plat où seul quelques arbustes, qui ne dépassent pas 80cm de haut poussent, et de la terre, du sable et... une route bien droite! On hésiterais presque à mettre l’ordi sur le tableau de bord pour regarder un film... ;-) Le pire c’est que pour protéger les animaux de la route (ici, c’est plutôt pour protéger les conducteurs des animaux en faite...), le bord des voies sont clôturés rendant les recherches de bivouacs pas si simple que ça. Justement, sur le bord, un camping-car est arrêté, un Laika, exactement le même que le notre. Bien sûr, ils sont français! c’est la famille DesRev avec à leur bord Nathalie et Sam, les parents et Betina, Merlin et Nils pour les enfants. Eux aussi en avaient marre de rouler et se sont arrêtés là, faute de ne pas trouver de place, un comble ici... Et c’est reparti pour un brin de causette!

Sur la route, nous visitons le parc côtier de Monté Léon qui abrite quelques pumas (non aperçu) et également, 400Km plus loin, le Monumento Natural Bosques Petrificados.

Ce dernier est un parc en plein coeur d’un désert rocailleux. Autrefois se dressait ici une forêt d’araucaria, des arbres géants (que l’on trouve encore en Patagonie) qui pouvaient mesurer jusqu’à 100m de haut et avait plus de 1.000ans lorsqu’ils succombèrent! La suite, c’est un incroyable concours de circonstance: A l’époque, le climat était totalement différent. Une importante activité volcanique changea le cours des choses. Les forêts succombèrent suite à des vents violents, et furent ensuite entièrement recouvert d’un manteau de centres volcaniques. Les cendres se chargèrent de minéraux et se cristallisèrent. C’est le principe de la pétrification. Avec le temps, l’érosion à mis à nus les arbres que l’on peu voir aujourd’hui. Ces arbres ont 150 millions d’années, un site unique au monde. Nous visiterons ce site des ‘arbres de pierre’ avec Zorro... mais non, pas l’animal! le vrai cavalier masqué!!!!

Nous bivouaquerons au coeur de ce désert où quelques guanacos passerons furtivement nous dire bonjour.

essayez de regarder cette photo 2 ou 3 heures pour comprendre  l’ennui des routes de la Pampa en Patagonie...

Porto Déséado sera notre destination suivante. La ville, encore une sans grand intérêt nous déçoit. Il faut dire que les villes d’Amérique latine sont rarement charmante, en tout cas, jusqu’à présent... Les rues sont carrées, les bâtiments austères et sans charme, généralement défraîchit. Les trottoirs et les accotements sont souvent à l’abandon et quelques routes (une bonne moitié) sont encore en gravier, comme si rien n’était jamais finit. Mieux vaut éviter également les week-end: contrairement à chez nous, une fois le samedi midi passé, il n’y à plus rien, plus personne dans les rues. Nous retrouvons néanmoins un peu plus de chaleur que dans l'extrême sud. Les 20°C remplacent les 6 ou 8°C habituels.

Il y a deux parcs naturel: l’un marin où l’on peu allez voir les manchots et dauphins, et l’autre côtier. La piste qui nous balade au second sera plutôt sportive. Le parc regorge de canyon dans lesquels les enfants s’éclaterons. Malgré quelques doutes, le camping-car passera sans problème les quelques passages délicats qui descendent (ou re-montent...) les gorges. sur les îles voisines, nous apercevons quelques manchots, lions de mer ou cormorans. Dans les terres quelques chevaux sauvages (ou semi-sauvages?) passent leur chemin. Un site bien sympa.

Et encore une jolie route (...) jusqu’à Caleta Olivia. Une immense colonie de lions de mer c’est monopolisée la plage au sud de la ville. Les mâles peuvent atteindre le poids d’une tonne! quelques bébés (plus blanc que leurs parents) sont protégés au milieu de la colonie. Quel spectacle! Quelle odeur aussi !!!

S’il y a bien quelque chose qui motive les enfants, ce sont les animaux! Encore plus au nord, deux sites proposent de voir des manchots de Magelan. L’un, le plus connu est Punto Tombo, l’autre et Camarones. Punto Tombo est la plus grande colonie au monde: 500.000 petits manchots ont élu domicile sur ce site en 1947, du jour au lendemain, personne n’explique pourquoi! Seulement, le site est cher et d’après un couple suisso-argentin que nous avons rencontré, celui de Camarones (qui compte 50.000 manchots)est bien plus intime et plus proche de la faune. C’est vrai que lors de notre visite, nous n’aurons vu qu’un seul bus, le temps que nous mangions (ouf!). On nous avais parlé aussi qu’il était possible de trouver du bon poisson pas cher ici! 3kg de langoustine, 3kg de merlu, 1 saumon (1,7kg): le tout pour 32€! le congel est plein!!!

Lors d’un bivouac dans une des baies qui mène à la Pinguineria, Céline trouvera une bouteille avec un message dedans nous souhaitant beaucoup de bonheur et de savoir profitez de la vie... mission réussit je crois ;-)


Allez, pour l'anecdote: Je crois qu’un mail sur deux que nous recevons depuis que nous sommes en Patagonie fini par la même chose: «Et si tu vois Florent Pagny, passes lui le bonjour!». Et bien, c’est ici qu’il habite, à l’Estancia La Peninsula. Bon, nous ne l’aurons pas vu (désolé pour mes amis fans...). Juste l’entrée d’un chemin privé de 17km de long avant d’arriver au bout...

un saumon de 5,7kg!

C’est incroyable comme parfois les choses sont bizarre... Alors que l’on a traversé la Carretera Australe, La Routa 40 et des pistes à n’en plus finir, c’est sur une belle ligne droit en enrobé que je ramasserai un beau caillou dans le pare-brise... un impact de 5cm qui fêlera le pare-brise...grrr... Moi qui était content de l’avoir protéger jusque là! en tout cas, vu les routes qui nous attendent en Bolivie ou au Perou, mieux vaut le garder comme cela et le changer plus tard... grrr....


La Péninsule de Valdès, classée au patrimoine mondial de l’Unesco a une réputation mondiale: c’est le seul endroit de cette planète pouvant accueillir une éléphanterie marine avec des specimens pouvant mesurer jusqu’à 6m et peser plus de 3 tonnes! les baies qui bordent la péninsule accueillent plus de 800 baleines pour mettre au monde leur nouveaux nés avant de redescendre dans l’antarctique! Sans compter d'innombrables lions de mer, éléphants de mer, manchots... Mais malheureusement, nous n’y sommes pas à la bonne saison: Les baleines et la majorité des éléphants de mer sont déjà partis. Par contre, nous sommes à la bonne période pour voir un nouvel animal que nous n’avons pas encore vu: les Orques! La baie du sud en compte 40. Je profite d’internet pour faire quelques recherches et apparemment, il y aurait deux postes d’observations idéals: l’un sur la péninsule (Punta Norte), l’autre au sud (Punta Ninfas). L’avantage de Punta Ninfas, c’est de pouvoir bivouaquer sur la pointe, contrairement à Valdès où seul Punta Piramidès, à 80km de Punta Norte est possible.

D’après les différents sites consultés, les orques longeraient la côte lors des marées hautes (à partir de 2 heures avant et jusqu’à 2 heures après) et passerait par Punta Ninfas à une fréquence d’une fois par semaine, voir 2 semaines... Objectif: se poster à Punta Ninfas jusqu’à ce que nos réserves (notamment l’eau) tiennent, et si toutefois nous n’en voyons pas, nous rendre dans le parc de Valdès. Allons-nous avoir de la chance?


L’avancé vers la pointe de Punta Ninfa commence mal... nous traversons une véritable dechetterie à ciel ouvert, sur un bon kilomètre à la sortie de Rawson. Incroyable! nous qui trouvions que la Patagonie n’était pas si sale que ça... :-(























Ensuite la route d’une soixantaine de kilomètres est parsemée d’immenses flaques! Nous avions bien prévu de rester quelques temps ici, mais si nous pouvions nous poser au bord de la mer et non dans une mare à canard...

Ca y est, nous y sommes! Nous allons troquer notre jardin habituel pour un joli balcon, perché 70 mètres au dessus de la baie, juste face de Valdès. Objectif n°1 réussi: Voici notre poste d’observation stratégique trouvé, et nous ne bougerons pas tant que nous n’aurons pas vu d’orque!

Objectif n°2: Si l’on n’attire pas les mouches avec du vinaigre, on n’attire pas non plus les orques avec un appareil photos! ;-) Il va donc falloir trouver de quoi grignoter pour ces grosses bêbêtes!

De temps à autre, un guide amène quelques touristes ici. L’un d’entre eux me proposera de descendre en bas avec 2 jeunes australiens.

Sur la plage, quelques oiseaux s’envolent à notre arrivée. Protégé dans une petite crique, voici quelques éléphants de mer juvéniles, une vingtaine, qui se pavanent au soleil. Nous nous installons près d’eux. Pour les approcher, le guide nous donnera quelques consignes à respecter: s’approcher d’abord à 4 pattes (jusqu’à 4-5m d’eux) puis, pour les plus courageux, à plat ventre en rampant (jusqu’à 2-3m). Quelques uns lèvent la tête. Il suffit de détourner notre regard pour ne pas les provoquer, ne pas les affronter. la troisième règle étant de ne jamais passer entre eux et la mer qui est leur échappatoire. Nous voila donc tous les 4 au coeur du petit clan!

J’y retournerai le lendemain, mais cette fois-ci accompagné de toute la petite famille! Les éléphants de mer nous acceptent sans problème. Nous nous posons donc sur la partie haute de la plage pour ne pas servir de casse-croute aux ‘baleines tueuses’. S’ils savaient pourquoi nous sommes là... S’il savaient que ce qui nous intéressent est leur redoutable ennemi et nous n’attendons qu’une chose: voir une attaque d’orques! Maintenant que nous avons trouver le garde-mangé, il n’y a plus qu’à attendre...

Nous allons attendre, quelques jours... Les marées se succèdent, mais rien à l’horizon.

Le 3ème soir, c’est un temps noir qui se lève à l’horizon. Nous décidons de nous reculer de la falaise pour la nuit. Le vent monte, nous nous garons dans son sens, mais l’arrière face au vent... Nous allons passer une nuit horrible, la pire du voyage! Le vent va monter très fort. Le camping-car balance de gauche à droite assez fort. Heureusement que nous avons changé de place... il souffle tellement fort que nous craignons que les lanterneaux (fenêtre de toit) s’arrachent... Heureusement pas de dégât, mais quel nuit...

Après 4 jours sans rien voir, nous changeons notre bivouac. Nous remontons un kilomètre plus au nord, au pied du phare et juste à l’aplomb de la colonie de lion de mer.

7 jours après notre arrivée, toujours rien...Cherchons-nous mal? comment distinguer un orques? à sa dorsale, un jet d’eau comme les baleines? combien de temps restent-ils sous l’eau?...

Les réservoirs d’eau sont vide, il faut partir :-(. La nature n’aura pas été clémente avec nous sur ce coup là... en tout cas, ici... La route pour quitter Punta Ninfas va être horrible. Les pluies de la nuit rendront la piste quasi impraticable sur 30km. J’en suis sûr, nous allons dormir notre prochaine nuit au beau milieu d’une flaque d’eau, coincé par la boue... Mais notre ‘gros pépère’ va nous prouver à quel point il est robuste et vraiment bon: il nous sortira de cette galère sans réel mal, juste avec de la boue jusqu’au toit. Whaou, nous n’en revenons pas!

Pas d’orque à Punta Ninfas: «Et bien, ne nous avouons pas vaincu: il reste Valdès!».

La mythique péninsule va nous jouer bien des tours... A l’arrivée au poste des Guardafaunas, ils nous informent que les dernières pluies rendent les chemins impraticables. Seul le village de Puerto Piramides est accessible. Ce sera donc notre port d’attache en attendant que les routes ré-ouvrent, 2 jours après.

Effectivement la route est plutôt délicate, mais nous passons quand même. Dans les terres, nous croiseront le chemin une sorte de petit putois, quelques péludos (ou tatous) et bien sûr des guanacos et des nandous.

Sur place, Olav (un suisse) et Jo Sheng (un chinois), deux photographes amateurs, nous apprennent que deux orques viennent de passer au large 5 minutes avant notre arrivée!

Il est tôt, nous espérons les revoir. L’attente va être longue, mais après quelques heures, c’est l'effervescence sur le promontoire: ils reviennent part le nord!

Au début, nous n’apercevons que les ailerons: c’est un mâle et une femelle. Ils sont facile à différencier: celui de la femelle ressemble à la forme d’un dauphins, en un peu plus gros. Celui du mâle est très pointu et très grand: jusqu’à 2 mètres!

Ensuite ils jouent. Nous les voyons taper des nageoires et de la queue. Ils restent loin. Ils disparaissent quelques minutes puis ils réapparaissent un peu plus loin. La femelle saute hors de l’eau, puis se sera au tour du mâle! c’est un peu loin, mais exceptionnel!!! Ils se rapprochent, vont-ils faire ce que nous attendons tous, attaquer les éléphants et lion de mer? La marée redescend et leurs tentatives d’approche s'avéreront infructueuses, nous observerons juste une tentative de «croquage» d’oiseau...

C’est avec des images pleins la tête et le coeur battant que nous effectuons les quelques kilomètres de retour. Nous nous   racontons notre rencontre avec les plus grands carnassiers des océans, chacun avec sa version, son histoire. Un nouveau rêve est réalisé pour toute la famille. 

Nous avons appris qu’il n’y avait pas eu d’attaque depuis au moins une dizaine de jours. Il n’y a aucune statistique sur leur fréquence de venu et d’attaque, même si quelques chiffres circulent: 5% des visiteurs du parc apercevraient des orques et seulement 1% assisterait à une attaque, voila pourquoi beaucoup ressortent de Valdès déçu, à cette saison. Les orques viennent ici car en mars-avril, c’est la période de reproduction des lions de mer (en octobre-novembre pour les éléphants de mer). Les mères apprennent à leurs petits a défier la nature, ce qui permet d’éviter quelques problèmes lors de leur migration d’ici quelques mois. Les orques sont capable de se propulser sur la plage, hors de l’eau pour croquer les petits phoques: un phénomène unique au monde!


Ont y retourne le lendemain, nos amis photographes sont là! de longues heures d’attente mettent nos nerfs à rude épreuve. L'excitation de la veille nous motive a revivre l'expérience, toujours dans l’espoir d’en voir encore plus.

Nous avions prévenu les enfants de ce qu’ils risquaient de voir et que même si l’action pouvait-être ‘violente’, c’est la nature!

C’est la fin de la bonne horaire, mais les revoilà. Ils arrivent par le sud, ils sont 4 ou 5! Nous n’aurons pas les super sauts de la veille, mais ils s’approcheront très près du bord, tellement que l’on voit et entend leurs souffles.

L’adrénaline a encore monté d’un cran. Ils sont bien venus attaquer, mais trop tard... mince!

Evidement, même si nous nous sentons chanceux de les voir deux jours d’affiler, nous tentons notre chance le lendemain à nouveau! «Ils ont faim, ils vont revenir», nous dit-on...

Seulement, les deux jours qui suivrons seront sans résultat. Les conditions météorologiques ont changé et sont bien moins favorable.

Le dernier jour, nous rencontrons une autre famille en camping-car, qui parcours l’Amérique du Sud à bord de leur gros camping-car américain. Marion, Sylvain, Matéo, Mia et Sacha vont être nos compagnons quelques jours. Nous quittons Valdès alors que eux arrivent, mais nous prévoyons de nous retrouver en Uruguay.

Alors, voici quelques infos bien utile pour voir des orques à Valdès:

  1. -Octobre/Novembre: juste après la saison de reproduction des éléphants de mer, de préférence à Caleta Valdès.

  2. -Mars/Avril: juste après la saison de reproduction des lions de mer, de préférence à Punta Norte.

  3. -Pendant les deux saisons à Punta Ninfas, s’il y a des lions ou éléphants de mer au pied de la falaise.

  4. -Arrivez 2 à 3 heures avant la marée haute et jusqu’à 2 à 3 heures après (selon les coefficients).

  5. -Eviter les jours de grand vent, surtout s’il y a de grosses vagues qui gênent les orques pour approcher les plages. L’idéal étant la mer très calme.

  6. -s’il passent au large, il y a de grandes chances qu’ils reviennent dans la journée.


Normalement les orques n’entrent pas dans les baies. Mais quelques jours avant notre arrivée lors d’une sortie en bateau dans la baie du sud (depuis Porto Madryn), 6 orques ont attaqué le groupe de dauphins que les touristes étaient venu observer, un événement unique.

1.400km nous sépare maintenant de Buenos Aires. Les paysages changent complètement, remplaçant la pampa par d’immense parcelle agricole. En route, nous nous rendons à El condor, qui abrite la plus grand colonie de perroquet au monde. Ceux-ci trouve refuge dans une falaise sur 12km de long. On y compte 35.000 nids, à raison d’une moyenne de 5 oiseaux par nid, soit plus de 200.000 perroquets. Lors de notre visite, la colonie étaient en majorité partie, retrouver la chaleur au nord avant que le froid ne sévissent ici. Il reste néanmoins quelques milliers de perroquets et on imagine difficilement le raffut qu’il peut y avoir lorsque le groupe est au complet (en décembre et janvier).

C’est ici que nous y rencontrons Anne-Laure et Julien. Nous ne nous connaissons pas, et pourtant... Après de longue discussion, nous nous sommes déjà vu, déjà croisé! Une première fois à l’aéroport de Tahiti, une autre fois sur un site archéo de l’île de Pâques! De plus ils habitent à 20km de notre ancienne maison et nous découvrons que nous avons une amie en commun! En passant, p’tit bonjour à Estelle :-)


Nous allons partager notre roulotte sur les 1.000 prochains kilomètres, jusqu’à Buenos Aires. L'ambiance et joviale, les enfants les martyrisent un peu, mais comme on dit, qui aime bien châtie bien! Si vous avez des fourmilles dans les pattes, et bien voila le lien de leur site, pour vous les dégourdir: http://www.pins-and-needles-in-legs.com

Après 3.500km depuis Punta Arena, nous y voila: Buenos Aires!!!

Trouver un bivouac n’aura pas été compliqué car les Hédonistes nous avaient donné quelques conseils. C’est dans le quartier de Puerto Madero que nous allons vivre nos prochains jours. Les grandes villes d’Amérique du sud ne sont pas les plus sûr de la planète lorsque l’on voyage en Camping-car. Les risques de cambriolage et de dégradation sur les véhicules n’est pas infime, certain de nos amis voyageurs en on fait les frais...


Puerto Madero fût le premier port gros volume de Buenos Aires... Seulement, après quelques années, sa taille ne suffisait plus au débit nécessaire et sera abandonné pour un nouveau port un peu plus loin. Le quartier devient très rapidement vide et malfamé, il aura même la réputation d’être le quartier le plus dangereux de la ville. Vers les années 90, la commune entreprendra de lourd travaux pour réhabilité l’ancien port et pour y faire du logement haut de gamme. Aujourd’hui, le quartier est devenu le plus riche et le plus sécurisé de Buenos Aires. C’est ici que l’on trouve la plus dense concentration de policiers et de cameras. Comble de l’histoire, une rumeur coure: c’est aussi ici qu’habiterai la majorité des barons de la drogue du pays...

Nous voila donc entre de bonnes mains, sans craindre de laisser le camping-car n’importe où pendant nos balades.


Xavier, mon frère est installé ici depuis quelques mois. Nous avons profité de son adresse pour recevoir des lettres et colis de la famille et des amis. Pour les enfants, c’est Noël une deuxième fois!!! Merci à tous :-)


Et c’est parti pour une nouvelle Capitale!

Même si Buenos Aires n’est pas la magnifique ville par excellence, cela reste la plus jolie que nous ayons fait en Argentine et au Chili. En fait, c’est surtout son ambiance que nous apprécions.


La ville est toute petite...seulement 13 Millions d’habitants intra-muros...c’est calme, pas de pollution et on entend les oiseaux chanter... Bon j’arrête! en vrai, on a jamais visiter une ville aussi bruyante, où des centaines de camions traversent les boulevards dans un raffut et un nuage de gaz qui donnerai envie de faire demi-tour. Les rues sont sales et dégradé, bref rien d'anormal pour l’Amérique du sud... Malgré tout, une fois ces quelques désagréments dépassés, nous découvrons une ville plutôt animée et intéressante.


Nous quittons Julien et Anne-Laure juste avant leur embarquement de retour. Et visitons notre Quartier (Puerto Madero) et le quartier du centre, qui regroupe les bâtiments les plus important de la ville, Au nord du centre, on y trouve l’avenue du 9 juillet, le plus large boulevard du monde, avec ses 140 mètres de largeur! Elle fût réalisé en 1938, soit disant pour réglé quelques problème de circulation, mais fût surtout réaliser pour contenter les dirigeants mégalomanes de l’époque. Sa construction nécessita la destruction de quelques 25 blocs d’immeubles, sans demander l’avis aux riverains, dictature oblige... Seul quelques bâtiments n’ont pas été touché comme l’Opéra Colon (grâce à sa beauté) et l’ambassade de France (grâce à sa territorialité).

C’est aussi dans cette ville qu’est né la célèbre Mafalda, et ils en sont fière! :-)

Le quartier de San Telmo accueille entre autre une immense brocante-marché tous les dimanches matin. Les antiquaires sont à l’honneur. En semaine ce sont plutôt les danseurs de Tango (pour touristes...) qui occupent la Plaza Dorrego.

«Ce n’est pas le quartier le plus sûr de la ville» voici les premières phrases écrites sur la Boca dans notre guide... La Boca c’est LE quartier touristique de Buenos Aires. L’histoire commence à la fin du XIXéme Siècle, lorsqu’un bébé abandonné fût récupérer par une famille pauvre du quartier. Celui-ci grandira ici et deviendra un peintre célèbre des année 1920. Quinquela Martin réaménageât une école dans les quartiers insalubres et, au vu des faibles moyens, il demanda à chaque habitants d’apporter un fond de pot de peinture qu’ils leur restaient, de n’importe quelle couleur et de venir repeindre l’école. Le résultat plaira et les habitants badigeonnèrent leur maison, faite de tôle et de bois, de la même manière. Ainsi nait dans les années 1930 le style ‘La Boca’, pied de nez à la pauvreté du quartier. Aujourd’hui, le centre de La Boca est bien sécurisé, mais les alentours restent vraiment pauvre et dangereux, même en plein jour. Nous traversons le quartier en taxi (fortement conseillé de ne pas y aller à pied) et découvrons une pauvreté extrême, où le thermes ‘vivre sous les ponts’ prend son sens, loin de la vue des touristes venu voir le «La Boca» qu’ils attendent...

C’est aussi ici qu’à grandi la fierté du pays: Diego MARADONA, star incontesté du football. C’est sous son portrait que les jeunes du coin jouent au foot en espérant un jour devenir le nouveau jeune prodige de La Boca.

Les derniers jours se feront en compagnie d’une famille belge Nadine, Benoit et leurs enfants Lauris, Nelson et Noam, qui attendent leur neveux Solal pour passer quelques jours de vacances. Evidement, nos expérience alimentent les conversations.

Les deux jours de pluie que nous allons subir seront plus impressionnant que ce que nous le pensons: rien que 47 morts autours de la ville et des milliers de logements évacués :-(

Ha, l'anecdote du jour: alors que je passais 3 heures à la Poste pour récupérer un colis, Céline, resté dans le camping-car avec mon frère, verra un bus manoeuvrer et frotter tout le devant du camping-car. Ce dernier «oubliera de s’arrêter». Problème: il n’a pas de plaque d’immatriculation... Seulement un gros «GENDARMERIA» écrit dessus...

Alors que nous pensions visiter Tigre (une petite ville à coté de la capitale) par le train et quitter l’Argentine en direction de l’Uruguay par un bateau traversant le delta de la plata, les prix prohibitifs de la traversée nous conduira à faire le contournement du delta par la route, soit 500km.

Nous quittons donc Buenos Aires assez rapidement pour avoir le temps de visiter Tigre et l’ouest de l’Uruguay, avant de mon frère quelques jours à Montévidéo.


à 30km de la Capitale, nous voila à Tigre. Cette ville de 300.000 habitants à la particularité d’être en partie sur le delta. Tigre est loin d’être une ville lacustre comme Venise, mais possède un charme original: on se rend à l'hôtel, l’église, l’école  ou chez le marchant à bord d’une Lancha, sorte de bateau plat en bois. Certaines sont collectives, d’autre privé, d’autres pour les touristes... bref, exactement comme en ville, mais sur les canaux, au milieu des saules pleureurs et des maisons sur pilotis. Une expérience bien sympathiques et calme après l’agitation de la mégapole voisine.

Nous y rencontrons le couple suisso-argentins, Katy et David, déjà rencontré à Camarones, qui nous inviterons à leur club pour la journée. Un super moment convivial, merci à vous!

C’est aussi ici que nous entendons deux françaises s’extasier sur la carte affichée sur le flan du camping-car. Elles aussi parcours l’Argentine, mais à dos de cheval! wahoo, quel super expérience ont elles vécu que de vivre un tel voyage au pays des gauchos! Pour découvrir les aventures de Pauline et Pauline, c’est ici: www.paumonimesenargentine.webnode.fr



C’est ici que se finit notre aventure en Argentine.

Plus qu’à remonter jusqu’à la frontière Uruguayenne. La police est réputé pas très honnête dans cette partie. Nous appliquerons notre bonne vielle règle de «je colle un camion plus gros que moi et personne me voit» et tout se passera bien. Une vois à la douane, gloups: la viande, fruits fromages sont interdit à l’importation... Les fruit sont dans le four et la douche (ouf), le fromage n’a pas dérangé, mais les 4 ou 5kg viande... on propose de la cuire pour passer la frontière avec, le douanier est sympa, il accepte! On venait juste de faire de grosses courses au cas où l’Uruguay soit plus cher que l’Argentine. Ouf!!!




Nous avons parcouru plus de 6.000km et n’avons visité que la moitié de cet immense pays. Le sud Ouest aura été incroyablement spectaculaire et nous aura beaucoup marqué par ses paysages, comme le Perito Moreno, l’une de nos plus belle visites de tout le voyage. Le Sud Est aura été beaucoup plus monotone, si ce n’est que la faune nous aura gâté! Evidement, les retrouvailles avec mon frère seront un moment fort de notre visite ici.

Mais nous quittons ce beau pays que provisoirement, car nous espérons bien visiter le nord ouest plus tard...