Fiche Pays: La Nouvelle-Zelande
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Un tour du monde en famille en camping-car avec deux enfant: c’est Akilifamily ! Akili Family
LA NOUVELLE ZELANDE
Capital: Wellington
Nombre d’habitant: 4,3 Millions
Monnaie: Dollar NZ
Valeur: 1 € = 1.36$
Visa: non 
Date d’entrée: 28 novembre 2012
Date de Sortie: 24 octobre 2012
Durée: 29 jours
Kilomètres Parcourus:4.000km
Décalage horaire: 12h00 
Cout du Carburant: 2.10$ environ
Cout moyen d’un restaurant: entre 10 et 25$ / pers.
Eau: partout (et potable)
Gaz: système de recharge ou de bouteilles locales
Infrastructures: très bonne
Sécurité: aucun problème.
Bivouac possible:bivouac sauvage réglementé
Internet:librairie, agence de voyage, McDo
Les +: variété des paysages, gens...
Les -: climat...
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Après une courte nuit dans l’avion, à peine une heure pour 4 heure de vol, nous voila au pays des Kiwis! Depuis bien longtemps, de nombreux voyageurs nous ont parlé de ce pays, souvent comme l’un des plus beau de la planète. Quand sera-t-il?

Nous voila exactement aux antipodes de la France Comment expliquer aux enfants que le chemin le plus court pour rentrer chez nous, c’est en creusant un trou à la verticale... Nous pouvons dire à ce moment que nous arrivons physiquement à la moitié de notre périple.


Après quelques heures d’attente à l’aéroport, nous nous rendons chez notre loueur de van et là, nous n’allons pas tout à fait avoir ce que nous avions commandé: Notre vieux van (ça ont le savait) n’avait ni tente sur le toit, ni table et chaises extérieurs, le frigo est une glacière souple, la table intérieur fait la taille d’une planche à découpé, un bidon d’eau et une bassine en guise d’évier, et j’en passe... malgré mes réclamations, rien n’y fait, on nous remettra une petit toile de tente type «foire-fouille» et deux tapis-mousse pour que les enfants dorment dedans...

Nous allons donc visité le pays le plus écologique du monde à bord d’une poubelle: un vrai concept, merci spaceship... :-(


En route vers l’une des plus belles villes du sud: Christchurch...heu...c’est où le centre??? Après deux tour de ville, nous ne trouvons rien. Nous apprendrons par la suite qu’un tremblement de terre aurait ravager les monuments du centre-ville en 2011... Ouille...


Nous quitterons rapidement la ville pour nous rendre à xxx sur la Peninsule of Bank. De petites vallées vertes, des moutons partout, une baie aux bleues envoutants et 23°C! On peu dire que les premiers paysages sont sympathiques, mais le climat vite changeant...






































Après une première nuit plutôt fraiche, notre jolie van ne veux pas démarrer, batterie à plat... Après deux bonnes heures et seulement 7 ou 8 voitures qui passent, je me rend compte que nous sommes sur un itinéraire touristique et que chaque véhicules croisés était un véhicule de location. Je renonce donc à trouver des câbles lorsqu’un sympatique couple d’allemand me propose de m’emmener en ville à 25km chez un garagiste, récupérer des câbles et me raccompagner à mon véhicule. Je crois que nous allons avoir du mouron avec ce véhicule qui méritera le nom de «spaceship-crotte» décerné par les enfants...


Plus nous descendons vers le sud et plus il va faire froid, tellement que nous allons passer les prochaines villes et paysages à chercher des phoques, manchots, otaries et lions de mer. C’est le cas à Oamaru où nous croiserons des ‘Blue-Pinguins’ comme en Australie, des ‘Yellow eyes Pinguins’ et des Otaries.

Par chance, nous assisterons à la Santa Parade, sorte de défilé organisé par la ville pour les fêtes de fin d’année. tout le monde défile: les camions des entreprises locales, les pompiers, la police, les associations,...et bien sûr avec Papa-Noël sur le dernier char.

Et voici Moeraki Boulders. Ce sont de drôles de grosses boules de pierres rondes posées sur une plage. Il existe plusieurs versions concernant la venue de ses boules, des plus scientifiques aux plus farfelues, mais la plus réalise consiste à croire qu’une roche magnétique, présente dans la région agirait comme un aimant sur les autres minéraux et avec le temps aurait amassé assez de matière pour être aussi grosse. Beaucoup ont disparut de la plage, souvent utilisé en tant que ‘petit souvenir’ du pays.

Shag Point est l’endroit où nous avons vu le plus de phoques, lions de mer et/ou otaries. Ces gros animaux (jusqu’à 400kg) ne se laissent pas trop approcher. Mieux vaut laisser une dizaine de mètres de distance, même s’il serait tentant d’aller les voir, de toute façon, leurs grognements vous dissuaderont...

Avant de visiter Dunedin, nous nous rendons sur Otago Péninsula, un petit bijou de verdure qui, à son extrémité, abrite une colonie d’Albatros. Ces gros oiseau, ressemblant à d’énormes goélands (2,5m d’envergure!) ne volent que lorsque le vent est fort, pour réussir à décoller. Nous n’en verrons que deux (pas de photo). Le camping sauvage est interdit sur la péninsule: «hey, les enfants: ce soir, c’est camping!!!». Nous y rencontrons un couple anglo-germanique avec qui nous sympathisons.

Nous vivrons une seconde Santa Parade à Dunedin, au grand plaisir des enfants.

Nuggets Point, Kaka Point, MacDonald Dr ou encore Simpson rd: des noms qui feront beaucoup rire les enfants. Il fait froid (entre 7 et 15°C) et le beau temps n’est pas toujours au rendez-vous. Les nuits sont fraîches mais à 4 dans notre véhicule, nous arrivons à ne pas top en souffrir ;-). La campagne est surpeuplé de moutons. Nous traversons des districts qui en comptent plus de 3 millions!

La pluie n’est pas trop gênante jusque là, même si le temps menace souvent de changer... Mais si le froid n’était pas là, nous n’aurions pas la chance de voir toute cette faune que nous n’avions encore pas trop observé depuis le début du voyage. Nous voila donc dans l’extrême sud du pays.

Des montagnes aux contours déchiquetées, de la neige et des cascades se dessinent au loin. Plus nous nous en approchons, plus   elles s’imposent dans le paysage. Nous y voila: Milfjord Sound! La montagne propose LA randonnée, la plus belles, mais aussi la plus dure du pays, c’est Milfjord Track, réalisable en 4 jours et 3 nuits pour les randonneurs confirmés (53km, avec des dénivelés jusqu’à plus de 1000m!). Sa réputation oblige de réserver jusqu’à 6 mois à l’avance. Sportif que nous sommes, nous nous contenterons de visiter les fjords sur un ferry. La vallée propose de nombreux doc (camping en nature très peu aménagé) offrant de magnifiques bivouac au bord de rivière. Nous longerons les montagnes jusqu’au dernier moment, juste avant de passer un tunnel. De l’autre coté, les montagnes nous entourent et laisse découvrir la magie des lieux.

«heu... j’veux bien partir moi... mais pas la voiture! grrr...» Notre Spaceship-crotte nous fait des siennes encore une fois! après l’allume-cigare qui ne fonctionne plus, de temps en temps le chauffage, et bien c’est encore une fois le tour de la batterie... mais deux gentils petites mamies viennent à notre rescousse! «merci!!!!».


La route qui remonte en direction de Queenstone, puis Wanaka est superbe. Nous parcourons presque 200km sans réellement les voir. Tantôt de la montagne, tantôt des plaines, tantôt d’immenses lacs. C’est très paisible et plaisant.

Queenstone est la capitale mondiale du tourisme et ça le vaut bien!

Vous aimez la ballade, les treks? et bien la ville est dans un cadre enchanteur

ou alors les sports nautique? Parfait! le lac s’y prête parfaitement

vous préférez peut-être les sports extrêmes? c’est ici qu’à été initié les premiers saut à l’élastique. Si ça vous tente de sauter: il y a le choix: 43m, 47m et même 134m de haut, de finir juste la tête dans la rivière en contre-bas. Le dernier né étant The Nevis Arc, un saut de 300m en arc, le plus long du monde! Il y a aussi le parachute, le rafting ou canyoning et tant d’autre... Bon je vous l’accorde: ce n’est pas à la porté de toute les bourse, en tout cas de la notre, nous passons donc vite notre chemin.

«Houuuuuu les poules mouillées heuuuu!!!!»

Nous voila sur la côte ouest de l’île du sud, où se trouve deux glaciers: Frantz Joseph et Fox Glacer. Mais

le temps n’est pas avec nous: il pleut! jusque là, malgré quelques risques, la météo avait été clémente.

«- Qui veut aller voir le glacier?

- ...

- Bon ben je crois que je vais y allez tout seul...Mais pour l’autre, tout le monde dehors! Poules mouillés!»

Pour des raisons de sécurité, il est interdit de monter sur le glacier sans guide. Ce sera donc à 200m et 500m que nous observerons la masse de glace. La roche volcanique grise ou noire et le temps gris ne fera apparaître les reflets bleus de la glace aussi bien que ceux que nous avions vu en Norvège, et donnent un aire tristounet à la montagne.

C’est en longeant le lit des eaux (et glaces) s’écoulant du volcan que nous entreprenons la marche.

Frantz Joseph glacer
Fox glacer

Je ne pense pas avoir à vous dire, qu’ici, même en pleine été, les nuits sont fraîches et que le glamour en prend un coup: et oui: les chaussettes font désormais parties de la panoplie du petit dormeur... ;-)


Le site suivant a un nom qui plait beaucoup à Mayline: Pankcake Rocks! De drôle de formation rocheuse créer par des couches successives de sédiment a dessiné cette portion de littoral. A vous d’en juger!

Nous finissons la visite de l’île du sud par Abel Tasman NP, ou plutôt les alentours. Le sud du parc possède l’une des plages classée parmi les 5 plus belles du monde (Kaiteriteri), mais personnellement, même si la plage est belle, nous pensons que le classement à dû être fait par des néozélandais... Encore par hasard, nous croisons Karine et Ronan venant faire le plein d’eau sur notre lieu de bivouac, au milieu de drôle de camion. Nous quitterons l’île du Sud une journée avant eux, mais nous prévoyons déjà de ce rejoindre dans celle du nord. Byebye l’île du sud, Bonjour l’île du nord!

Drôle de Capitale... Après 3 heures de bateau, nous y voila! Wellington, la capitale de la Nouvelle-Zélande n’est même pas la plus grande ville du pays. Elle donne l’impression d’être une ville de taille moyenne française. Même si la ville a un certain charme, il n’y a gère grand intérêt à s’y arrêter longtemps. Nous visitons le grand Musée Te Papa, considéré comme le plus beau musée du pays. Etalés sur 6 étages, ce musée moderne aborde entre autre la culture Maori, la géologie du pays (on peut y vivre un séisme dans une maison) et tout une partie interactive sur la visite du pays.

Nous trouvons à bivouaquer presque au centre, sur le Mont Victoria, où un superbe point de vue sur la ville nous attend. Ronan et Karine nous y rejoindrons une journée plus tard, avec qui nous visiterons le centre-ville.

Sur le bivouac, nous y rencontrerons Janet, xx et leurs filles, avec qui nous passeront de bon moment ;-)

Nous aimons la mer, mais ont ne peut pas que suivre le littoral, surtout que dans l’île du nord, il y a beaucoup de choses intéressantes à faire. La Nouvelle-Zélande ne nous a pas encore dévoilé tous ses secrets...


Déjà, il commence à faire un peu plus chaud et tant mieux, on en avait besoin. Pour être franc, la pluie et le froid peuvent vite donner un coté morose et cela peut se ressentir sur le moral. Alors on sort les tee-shirts et les shorts!!!


Nous allons longer la Wanganui River sur quelques kilomètres. Je pense que cette belle rivière à dû servir de scène aux seigneurs des anneaux (que nous nous sommes empressés de regarder une fois dans le pays ;-)

Voici un autre trek qui mérite le détour: le Tongario Alpine Crossing (Central plateau). Cette randonnée est considérée comme l’une des plus belles réalisable en une journée (17km allée quand même). La motivation des enfants ne nous laissera guère le choix: ce sera le Silica Rapid Trek de 2 heures allée-retour!

La région de Taupo, qui commence au nord de Tongario NP, va nous offrir aussi quelques spectacles de la nature. Tout d’abord, son lac au bord du quel nous allons faire l’un de nos plus beaux bivouacs de Nouvelle-Zélande, une autre curiosité qu’est Huka Falls, une goulot d’environ 100m de long mais étroit de 15m qui déverse les eaux du lac à un débit de 220.000 litre d’eau à la seconde, et l’incroyable ‘Crater of the moon’, un cratère volcanique fumant au milieu d’une vallée qui donne un sentiment de fin du monde.

La Nouvelle-Zélande a une activité volcanique importante, car elle se trouve juste sur une jonction de plaque continentale. Les volcans sont pour certains encore actifs et les tremblements de terre tout aussi réguliers... En y réfléchissant un peu, faut être complètement taré d’aller visiter cette région plutôt instable le 22.12.12, déclaré par bon nombre de ‘spécimen’ «le jour de la fin du monde»... Même pas peur les akilis!!! ;-)

Nous trouverons au nord de la ville un super petit camping au bord de la rivière. Eliott fera son baptême toile de tente avec sa soeur, mais la nuit tombée, c’est papa qui remplacera Mayline...

«Le parc de Wai O Tapu et LA visite du pays par excellence». Ces quelques mots ne nous rassurent pas toujours. Ils sont évidement synonyme de sites extraordinaires, mais souvent aussi accompagnés du dédale touristique à outrance que nous n’aimons pas de trop... Le site renferme deux activités principales: Lady Knox Geyser et Champagne Pool. Le premier est un geyser qui crache à 10h15 chaque matin... Mmmh, pour un événement naturel, cette ponctualité est étrange. En faite, le présentateur du «show» verse du savon dans le cône pour qu’une réaction chimique fasse cracher la geyser jusqu’à une dizaine de mètre de haut. Même si c’est intéressant à voir, voici tout à fait ce que je craignais... Par contre la deuxième visite est beaucoup plus intéressante car complètement naturelle. Champagne pool n’est en faite qu’un de la dizaine de bassins proposés dans ce parc: lacs acide, de souffre, de pétrole. Champagne pool est un bassin d’à peine 50m de diamètre, mais l’eau provient de plus de 100m de profondeur. L’acidité de l’eau donne une couleur étrange au bassin (allant du bleu au vert) , alors que de l’oxyde de fer (rouge) se dépose sur les roches du bord. L’eau, au fond du bassin est à une température de 230°C, puis redescend jusqu’à 75°C en montant, accompagné de fines bulles. Tous ces éléments réunit s’apparenterons au précieux alcool, d’où son nom. A savoir, seulement 3 sites au monde propose de voir un tel spectacle: ici (en Nouvelle-Zélande), en Russie et le prestigieux Yellowstone NP aux Etats-Unis. Le plus incroyable est le changement de couleurs d’un bassin à l’autre concentré dans un mouchoir de poche. Nous partageons se site avec une petite famille française fort sympathique, installée en Nouvelle-Calédonie, avec qui Eliott et Mayline auront partagé de bon moment avec Roxane et Lucas.

«Ho!!!! ça pue!!!». Rotorua, qui est pourtant l’une des villes les plus visitées du pays, au niveau olfactif n’est pas très accueillant... Une odeur de souffre (similaire à l’oeuf pourrit) nauséabonde l’ensemble de la commune. La ville est situé au plein milieu d’une zone à forte activité géologique, où l’eau sort de terre à près de 90°C. Beaucoup de maison réutilise cette eau comme géothermie pour le chauffage des maison.

La ville deviendra donc une station thermal. Nous essayons le Polynesian SPA, classé au Top 10 des meilleurs SPA mondiaux. Le temps est grisâtre ne nous encourage guère à trainer ici, mais avant de partir, nous y vivrons l’un des plus beaux couchés de soleil.

En route vers la péninsule de Coromandel. Nous traversons la petite commune de Waihi. Cette commune à l’une des carrières à ciel ouvert la plus grosse du pays, celle de Martha. Est que recherche-t-il? le précieux métal jaune: de l’or! Un trou gigantesque au milieu de la commune, qui a valut un effondrement dramatique en 2001, enfouissant des quartiers entiers. Eliott sera impressionné par la taille des véhicules utilisés. Pour vous rendre compte de la taille du trou (dont on ne voit pas le fond sur la photo), comparé la taille des camion qui paraissent si petit au fond, mais tellement gros une fois que nous sommes à coté.

Qui a dit qu’il faisait trop froid en Nouvelle-Zélande pour se baigner à la plage??? hein??? Parce qu’on a trouvé un p’tit coin où l’eau est à... 65°C!!! Quel coin? C’est Hot Water Beach! La plage est très grande, peut-être 3km de long, et incroyablement déserte... sauf à un endroit, où des centaines de personnes s'agglutinent dans une portion de 50 mètres. Sous nos pieds à 2km de profondeur, une roche volcanique chauffent une nappe phréatique. L’eau remonte jusqu’à la surface à une température de 65°C. Il suffit donc de creuser sur la plage, en espérant tombé sur une veine d’eau chaude, mais aussi d’eau froide (la mer) pour atteindre un mélange d’environ 40°C. On peut tester d’aller se baigner en mer ensuite, l’eau étant à 17°C...

Notre destination suivante sera Hahei. Comme pour le reste de la Péninsule de Coromandel, le bivouac sauvage est interdit, et c’est un problème lorsque les quelques campings du coin en profitent et pratiquent des prix variant entre 50 et 80$ la nuit... Nous finiront par trouver une zone de stationnement nocturne gratuit sur le parking de Cathedrale cove, mais réservé aux véhicules self-container (avec toilette). Vu qu’il y a des toilettes à proximité, nous nous y installons quand même sans aucun problème. Nous visiterons le site le lendemain, sous un ciel moins clément.

«allez, c’est l’heure des courses!!!» en même temps, vu que notre magnifique frigo est une glacière, nous achetons presque au jour le jour notre nourriture. Nous rencontrons dans le magasin le couple d’allemand qui nous avaient dépanné la première journée et une petite famille autour du monde, mais en voilier. Franck, son épouse Delphine (absente à notre rencontre) et leurs deux filles parcourent le globe à bord de leur voilier depuis maintenant 7 ans. Ils proposent sur leurs escales des spectacles en se servant du pont du bateau comme scène. nous passeront la soirée en leurs compagnies (ainsi que la maman de Franck, en vacances) à bord de leur maison à voile. Les enfants pêcherons des crevettes tandis que les parents échangerons sur leur voyage (et mode de voyage). Nous passerons une bien agréable soirée! Si vous souhaitez en savoir plus sur cette petite famille ainsi que leurs spectacles: www.voilierspectacle.com

En les quittant nous ferons une nouvelle rencontre bien sympathique sur le pontons, ou plutôt dessous, avec une raie pastenague.

Nous quittons le voilier la nuit tombé. Nous le savons, il est plus difficile de trouver un bivouac de nuit que de jour et nous allons en faire les frais... Vu que les communes de Coromandel arborent (parfois à outrance) l’interdiction de bivouaquer, nous décidons de nous trouver un petit chemin de campagne pour y passer la nuit, sauf que la route se transforment vite en route de montagne aux lacets très serrés et ne propose que très peu d’air de stationnement, évidement interdit au camping... L’horloge tourne, le brouillard envahi la vallée, il est 23h30: il faut se rendre à l’évidence nous ne trouverons rien. Un peu saoulé de la situation mais également fatigué, nous décidons de nous arrêter sur une air de repos, mais le symbole interdit le camping, comme toutes les autres... Couché tard, mais levé tôt... Les toc toc toc redoutés du réveil se font entendre par Monsieur l’agent municipal...et malgré sa sympathie et mes explications, rien n’y fera... 200$ d’amande à trois jours de partir: ça pique un peu...Nous relativisons en calculant le nombre de nuits gratuites que nous avons passé ces deux derniers mois et demi passées. Je le quitterai avec un «Joyeux Noël quand même...». Bref, c’est de notre faute, nous le savions...

Je n’ai pas voulu quitter l’endroit sans prendre une photo du beau paysage matinale que nous aurions loupé sans lui, un paysage qui nous est CHER...200$!

C’est accompagné de la famille Le Moustarder (Ronan et Karine) que nous allons visiter la capitale de la Nouvelle-Zélande... La capitale??? heu... Non! c’est vrai. En tout cas, Auckland ressemble plus à une capitale que Wellington... Nous trouverons un bivouac sur un parking de Bowling dans un quartier sud de la ville. Les gérants nous offrirons même la possibilité de nous essayer à ce sport national qui ne ressemble aucunement à celui que nous connaissons. Les règles pourraient ressembler à notre pétanque, mais se joue sur un gazon avec de grosses boules en bois (4 par joueur). La difficulté, c’est que ces boules ne sont pas rondes, légèrement aplaties sur une face, et encore plus sur l’autre. Il faut donc jouer avec ces déformations pour que la courbe donnée à la boule soit bonne et réussir à s’approcher le plus possible d’une autre petite boule blanche: un cochonnet? Ronan aura beaucoup de mal à s’approcher du but, alors que moi: excellent... ou c’était peut-être l’inverse... je ne sais plus trop... ;-)

le port d’Auckland à un look jeune! Son coté ancienne ville portuaire industrielle transformée est plutôt réussi. Le reste du centre est sympa également. Nous tombons sur un défilé indienne où danseurs, chanteurs semblent proclamer le portrait d’un homme transporté sur le char qui suit le cortège. L’ambiance est prenante.

moi j’ai trouvé ce

que je veux...

Direction les bureaux de notre loueur pour rendre notre magnifique véhicule, puis en route vers l’aéroport. Ronan et Karine quitte également le pays, mais une journée après nous.


Nous avons beaucoup aimé ce pays. Avant d’arriver ici, beaucoup de personne nous l’on décrit comme incroyable, splendide, exceptionnel... ce qui nous a faussé un peu nos attentes. Nous avons trouvé que la vie ici est moins «bling-bling» que la côte est de l’Australie et que les gens vivent plus simplement, moins «américanisé» que son voisin.


Même si les sites que nous avons vu sont très jolis, ce ne sont pas les plus beaux glaciers, les plus beau volcans, les plus belles plages ou encore les plus beaux paysages que nous avons eu la chance de voir. Néanmoins, il faut admettre qu’il est exceptionnel de voir autant de paysage et sites aussi varié dans un pays grand comme la moitié de la France. Notre séjour ici aura été un régal et les enfants auront apprécié de voir autant de manchots, phoques ou autres animaux de la mer.


Notre vol sur Air New Zealand nous attend pour de nouvelles aventures, outre pacifique, ou plutôt en plein coeur: La Polynésie Française. Nous sommes le 24 décembre et nous allons franchir une ligne imaginaire, celle du plus grand décalage horaire possible sur terre puisque nous partons le 24 décembre à 10h00 pour arrivée après 5H00 de vol à Papeete (Tahiti) le 23 décembre à 16h00, soit -23h00 de décalage! Comment expliquer ça aux enfants: «Noël c’est ce soir, mais en faite, ce sera demain...» Du coup, il manque une case dans le calendrier de l’avant...

La Nouvelle-Zélande étant au antipode de la France, nous pouvons donc dire que nous sommes géographiquement à la moitié de notre voyage, sauf qu’en terme de durée, nous en sommes  à 70%.
























Pour finir, voici une carte du monde quelque peu original, tel qu’elle est vu par les Néo-zélandais.

Et oui! pourquoi le nord serait en haut??? ;-) spécial dédicace pour mon ami Juju ;-)