Le jeudi 24 Août 2011 (Ornes - Norvège)
Après avoir déposé mes parents et mon frère au train de Andalsnes, nous rejoignons Trondheim.
Nous croiserons pour la première fois depuis notre entrée dans le pays des Elans! on les a cherché pourtant...
nous ne verrons que des femelles pour l’instant. Facile à reconnaitre: elles n’ont pas de cornes! nous en observeront à 3 reprises.
Ces grosses bêtes (jusqu’à 600Kg) pas très gracieuses, sont impressionnantes par leur taille (grand comme un cheval), mais très craintives. Nous restons néanmoins sur nos gardes lorsque nous en apercevons: Ces gourmands se gavent de pommes sauvages tombées des arbres, sans se soucier de la fermentation des fruits. Or,une fois ivre mort, ils deviennent agressifs, foncent sur tout ce qui bouge et n’ont pas peur de rentrer dans les habitations, et tout saccager au grand dam de leur propriétaire...
Nous empruntons la route 17 pour remonter sur le cap nord. Cette route touristique allonge serte
le trajet, mais les paysages et sites traversés sont particulièrement beau. Les bateaux qui relient
les tronçons de route d’iles en îles sont nombreux (et coûteux...).
Jamais deux sans trois: JOYEUX ANNIVERSAIRE MAYLINE !!!!
Nous fêtons les 3 ans de notre chipie préférée comme il se doit: avec un gros gâteau au chocolat!
Comme cadeaux, Mayline recevra une jolie corde à sauter de la part d’Eliott,
de belles boucles d’oreilles, et quelques jeux que sa marraine nous avait
envoyé lors de notre passage en Suède.
Comme décrit dans le guide, le paysage de la route 17 change constamment! voici les quelques paysages croisés en une même après midi sur 100km.
Nous traversons en ferry, cette même journée le parallèle 66°33’:
le cercle polaire arctique.
la ligne imaginaire et symbolique est marquée à terre par une
coupole.
Non, loin de là, nous apercevons le rocher dit «du Lion» pour sa
forme sans équivoque.
Randonnée au glacier de Svartisen
Après 15 minutes de bateau, nous accostons pour
une randonnée de 3km avant d’atteindre un petit
café, puis la bande rocheuse qui sépare le
glacier du sentier.
Mayline en porte-bébé, nous escaladons le banc
pour atteindre la chute d’eau, puis la glace.
Spectacle magique!
4 Heures de marche et de grimpe, Eliott suivra
le rythme sans se plaindre. Dés qu’il est
question de faire une rando ou de jouer les
«escaladeur» comme il dit, pas besoin de le
pousser !!!
7,6km puis 2,5km et encore 2,3km: décidément, je pense que mis bout à bout,
nous avons dû faire plus de 100km de tunnel...
Bonne thérapie pour Céline qui ne supportait pas en passer un auparavant...
Nous croisons à nouveau nos amis les dauphins, que nous observeront toujours sans lassitude.
vidéo des Dauphins:
Nous quittons la route 17 pour rejoindre Bodo.
Dés le lendemain, nous embarquons sur le ferry qui nous emmèneras aux Iles des Lofoten et des Vesteralen après 3H30 de navigation. Elles bénéficient d’un climat océanique grâce au Gulf Stream, ce courant chaud qui traverse l’océan. Les températures d’été et d’hiver ne diffèrent donc que de très peu.
C’est après une bonne heure de route que nous commençons à apercevoir les fameuses îles. Appelés aussi Lofotveggen, soit le mur des Lofoten, les îles apparaissent comme une large masse sombre au loin, qui finit par barrer littéralement l’horizon. Les légendes et l’imagination que génèrent les îles depuis des décennies se justifient par le sentiments que ces montagnes surgissent de la mer.
Nous débarquons à Moskenes, sur la commune de A.
Ce village de pécheurs pittoresque se situe sur
l'extrémité des Lofoten. Nous remonterons donc
les îles jusqu’au continent en traversant plusieurs
ponts, tunnels sous-marin et encore un bac.
La majorité des maisons des différents villages sont
sur pilotis, toujours peintes de la fameuse couleur
rouge habituelle en Norvège.
Difficile à imaginer, mais les iles sont parsemées de plages de sable blanc et d’une eau bleue ou verte turquoise. Nous ne savons plus si c’est la mer qui c’est invitée parmi les montagnes ou l’inverse... d’un coté, au sud, les dauphins bénéficient des eaux douces, de l’autre, au nord, se sont les baleines et orques qui peuplent les eaux! Les aigles de mer font aussi parti de la faune locale. Malheureusement les excursions, véritables safaris sont hors de prix: compter 2800NOK, soit 400€ pour notre famille pour une sortie en mer et espérer en voir une...
La pêche au cabillaud est, depuis des siècles, la principale activité
de l’île. Traditionnellement, les poissons, sont vidés et séchés en
pleine air sur des cadres en bois.
Nous abandonnons les îles après 3 jours
de visite. Le temps aura été mitigé, mais
doux (12°C) pour ici... c’est l’été, on a
du mal à s’en souvenir...
Nous rejoignons le continent et entrons
sur les terres Laponne.
LA LAPONIE
« - PAPA! Des Indiens !!!!!!
- Mais non Eliott, ce sont des Sames!»
Les Sames sont les derniers nomades européens.
Leur territoire, la Laponie s’étend sur 3 pays:
La Norvège, la Suède et la Finlande.
Plus connu sous le nom (qu’ils réclusent) de
Lapon, les Sames tentent tant bien que mal de
préserver leur mode de vie, traditions et leur
identité contre la modernité.
Ils vivent principalement de l'élevage de Rennes.
Il ne reste d’ailleurs plus que 70.000 Lapons et
au moins 200.000 rennes. J'espère que nous auront
la chance d’en rencontrer... des Sames...
La Laponie porte également le nom de Finnmark,
qui possède son propre parlement et prend
ainsi part à toutes les décisions qui concernent
son avenir.
C’est comme cela par exemple qu’ils ont obtenu la
double Toponymie: à partir d’ici, les villes et
autres indications seront en Norvégien et Same.
Visite de Tromso:
Appeler le Paris du nord ou la porte de l’arctique, la ville vie et bouge comme nous n’en avons pas vu depuis bien longtemps. à ce jour, seulement 4 villes norvégiennes nous ont parut vivante: Oslo, Stavanger, Bergen et maintenant Tromso. Les autres communes sont souvent dépourvu de vie et d'animation. Les centres-villes généralement petits, sont désertique le samedi, comme le dimanche ou encore la semaine...ajoutez à cela un ciel gris et parfois de la pluie...
La ville est située sur une île, reliée par un pont. Face à elle trône la cathédrale arctique.
Visite du Musée polaire. L’histoire de la chasse dans l’arctique intéresse tout particulièrement Eliott, intrigué par cet drôle de coutume...
Grosse journée route entre Tromso et Alta, ville étape pour rejoindre le Cap Nord. 400km qui nous réserve de bonnes surprises: Nous rencontrons Yannick, cycliste-voyageur français qui rejoint le Cap sur son deux roues et ses 40kg de bagages et qui profite (sans en abuser) du Camping-car le temps d’un col. Nous partageons le déjeuner et quelques instant avant de se séparer... Nous espérons le re-croiser ;-)
Puis enfin: Des Rennes...
...de très beaux paysages...
...mais toujours pas de Lapon!
Le Cap Nord (Nordkapp):
La route pour rejoindre notre premier cap est long. Les plateaux situés à peine à 300 mètres d’altitude sont désertique. Au début, les quelques arbres encore présents sont dépourvus de feuilles ou alors jaune-orangé, couleurs automne. Au grand plaisir de Céline, Mayline et Eliott, nous croisons des rennes à nouveau, mais par centaines, en troupeau ou en liberté. Il n’y aura pas à les chercher comme les élans: il y en à partout !!!
Nous empruntons enfin le dernier tunnel qui nous mène à l’île où se trouve le cap. Comme les autres emprunté entre Stavanger et
Bergen, les descentes et remontées sont raides. Nous descendrons donc 212 mètres sous le niveau de la mer. L’arrivé fût tout
autant spectaculaire avec son péage...à plus de 1000 NOK (135€) l’allée-retour, point de passage obligatoire... glups... un peu
de mal à l’avaler celle-là...
Nous entrons dans le village du bout du monde, Skarsvag, le village
le plus au nord du monde.
Les 20 derniers kilomètres avant d’atteindre le point le plus septentrional de l’Europe sont raides (pauvre Yannick...), la végétation encore moins présente. Seul quelques milliers de rennes en libertés broutent les dernières touffes d’herbes. Nous croisons peu de voiture et tant mieux! La météo annonçait une couverture nuageuse à partir de 11H, nous arriverons à 14H. Le site est connu pour être quasi-constamment plongé dans un brouillard épais. C’est certainement pour cette raison que les 3/4 des personnes que nous avons rencontré nous ont dit être déçu de leur visite, que ça ne valait pas le coup (ni le coût). Nous arrivons sur le site avec un nouvelle frayeur: 235NOK par personne pour accéder au site...mais personne au péage, sans doute que le site devient gratuit au 1er septembre et c’est Aujourd’hui!!! :-)
Comme dirait Eliott, voila le bout du bout du bout du monde, perché à 300 mètre au dessus de la mer et une météo parfaite.
Nous aurons mis 77 jours, fait 9.600km, nous y voila!
La première grande étape du projet, et c’est qu’un début.
On profite de ce moment pour remercier tout nos amis et notre
famille qui nous ont soutenu, aidé au moment des préparatifs et
des débuts et grâce à qui nous réussissons à faire ce que l’on
fait.
Merci!
AKILI FAMILY toujours sur la route, et encore pour longtemps !
Nous rencontrons Valérie et Raoul, et partageons ce site magique et
quelques instants. Raoul, photographe professionnel, nous propose de
partager quelques clichés. Sympa!
Pour voir ses photos: www.haute-lumiere.com
Après deux jours passés sur le toit de L'Europe, nous redescendons!
plus que 200 kilomètres avant de rejoindre la Finlande.
Sur la route retour, la même qu’à l’allée (vu qu’il n’y a qu’une
seul route), nous cherchons où Yannick, le cycliste qui devrait
arrivé un ou deux jours après nous, a bien pu bivouaquer, en vain,
malheureusement.
Voici quelques belles images que Raoul accepte de nous faire partager! Merci!
