Fiche L’Uruguay: La petite Suisse Latino
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Un tour du monde en famille en camping-car avec deux enfant: c’est Akilifamily ! Akili Family
L’Uruguay
Capital: Montévidéo
Nombre d’habitant: 3,5 Millions
Monnaie: Pesos Uruguayen
Valeur: 1 € = 23$u
Visa: non 
Date d’entrée: 07 avril 2013
Date de Sortie: 22 avril 2013
Durée: 15 jours
Kilomètres Parcourus:1000km
Décalage horaire:-4h en hivers -5 en été 
Cout du Carburant: environ 1,80€/litre !!!
Cout moyen d’un restaurant: entre 8 et 10€ / pers.
Eau: station service
Gaz: recharge en usine spécialisé
Infrastructures: de excellent à bonne
Sécurité: c’est le pays le plus sur de l’amérique latine.
Bivouac possible:partout
Internet:dans la rue, hôtel, café...
Les +: la côte est et Colonia
Les -: c’est un peu comme chez nous, pas très dépaysant...
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Nous voila donc dans le pays le plus sûr de l’Amérique Latine. D’ailleurs, sommes-nous toujours sur le même continent? On voit des champs peuplé par des vaches, des bottes de paille, des haies bocagères, le relief prend un peu de volume, mais pas trop, de grandes prairies... Bref, de quoi croire que nous sommes de retour en France...en faite, l’Uruguay est surnommé la Suisse Latino!

Bon, le péage des ponts et des autoroutes se succèdent...effectivement, c’est plus cher que chez les voisins...Le carburant aussi est cher: plus d‘1,80€ le litre!!! On avait prévu le coup en faisant le plein dans la ville précèdent la frontière et la faible taille du pays va limité les frais kilométriques.

Mercedes: nous voila! La première ville qui va nous accueillir n’est pas exceptionnel, mais nous sommes dimanche et toute la population de la ville à l’air d’être sur les bord du fleuve local, le fameux Rio Negro. Nous trouvons à nous parquer sur une île du fleuve.


Incroyable! nous qui croyons que les argentins étaient des grands consommateur de Maté, la boisson locale: ce sont de petits joueurs à coté d’ici! Tout le monde en boit, partout et toute la journée! C’est incroyable le nombre de personne que l’on voit siroté cette boisson avec leur Thermos coincé sous le bras... Mais c’est quoi le Maté?

Voici quelques lignes trouvés sur cette boisson incontournable du pays:

«C’est un véritable ‘personnage’ en Uruguay, sans doute plus encore qu’en Argentine. Réconciliateur, il réunit autour du feu le patron et l’ouvrier, le citadin et le gaucho, le riche et l’humble. Sa simplicité gomme les aspérités qui divisent les hommes. C’est le sorcier végétal du campo dont les émanations dilatent les esprits et les fusionnent dans l'éther de la fraternité. Herbe qui laisse le même gout amer au fond des bouches et rappel à tout homme, quel qu’il soit, son ridicule face à la nature. Le Maté, c’est le creuset de toutes les souffrances endurées par le pionnier mais aussi le calice des bonheurs partagés et des amours bouillantes. Le liant entre le dépôt de suc divin et la bouche, c’est la ‘bombilla’, sorte de paille métallique avec filtre. Tous les uruguayens semble participer à ce rituel; les uns au volant de leur voiture (cette frénésie est d’ailleurs à l’origine de certains accidents de la route, qui est formellement interdit par la loi... bien théorique...), les autres à bicyclette, dans les parcs et même quand ils vont faire leurs course ou dans un concert de Rock...»

Le maté se sers selon un certain rituel: tout d’abord, les gens le consomment généralement en groupe. Une personne est désigné (ou plutôt se propose) pour apporter son maté, c’est à dire son sachet d’herbe, une thermos d’eau chaude, un verre (généralement en bois brut couvert de cuirs ou alors taillé dans une coloquinte) et la Bombilla, la fameuse paille filtrante. Celui qu’il l’apporte doit préparer son infusion: il rempli son verre de maté (pratiquement à raz bord) et rempli ensuite le verre d’eau chaude. Il boit le verre entièrement. Viendra ensuite le tour de son voisin à qui on remplira à nouveau de l’eau chaude dans le même verre et avec la même paille, sans changer l’herbe, et ce, chacun son tour. Le premier boit le maté le plus fort, le dernier le plus doux. Les invités se rangeront donc dans l’ordre qu’il préfère leur maté, corsé ou non. Il existe beaucoup de variante comme le fait de le sucré ou non, de versé de l’eau froid avant l’eau chaude...

Personnellement, nous avons gouté... et c’est une horreur! on dirai une infusion de tabac froid amer. Tout le monde le dit: il existe une véritable addiction à cette boisson mais qui a des vertus médicinales prouvées, alors pourquoi s’en priver, si on aime... Ce qui est paradoxale, c’est qu’on n’en trouve pas dans les cafés ou bars...

Bref, vous l’aurez compris, c’est une véritable institution, alors comment visiter l’Uruguay sans vous en parler...

Revenons à nos moutons! Nous voila donc dans la petite ville de Mercedes où nous allons passer notre première nuit. La ville n’est pas des plus jolies (ha oui, nous sommes encore en Amérique du Sud...), d’ailleurs, la Cathédrale (le seul bâtiment vraiment beau) aura un immonde immeuble bâti juste devant, ne laissant qu’un mètre entre les deux édifices... Nous finirons la journée par un jolie couché de soleil depuis nos fenêtres, le premier d’une longue série dans ce pays! Nous passerons ensuite par la petite ville de Carmelo, guère plus attrayante que la première, sauf, encore une fois, un joli bivouac ‘plage’ pour la soirée.

Passons aux choses sérieuses: Colonia de Sacramento! Ha, la voila enfin la ville qu’on attendait tant en Amérique du sud! Enfin une ville où il fait bon s’y promener, où il est plaisant de flâner! Ses anciennes rues pavés, ses fortifications, ses vielles voitures, l’animation des rues, les beau monuments et les belles bâtisses, quelques perroquets dans les arbres en fleur... et même une soirée samba uruguayenne! Nous allons trouver un super bivouac, sur la place principale du centre historique, calme avec un peu de musique Jazz ou Blues tous les soir. A part la première journée qui était pluvieuse, se sera grand soleil. Nous y rencontrons les belges (rencontrés à Buenos Aires), puis Marion, Sylvain et les enfants (rencontré à Valdès) avec qui nous passerons la journée. Grâce aux bateaux, la proximité avec Buenos Aires va permettre à mon frère de nous rejoindre pour le week-end, cool: on va se faire Colonia et Montévidéo ensemble! Nous rencontrons aussi d’autre Belge: Roxanne et Pierre (www.) avec qui nous partagerons une après-midi farniente et la route jusqu’à la Capitale.

plus de 200km nous séparent de la capitale. Les routes sont plutôt bonne, tout comme l’ambiance à bord avec

nos deux belges et le frangin argentin ;-)

Une fois sur place, Montévidéo est une capitale pas très grande. Le «périphérique» est tellement vide que nous trouvons même à nous bivouaquer à proximité, au sud de la vielle ville. La visite de la vielle ville ne restera pas un événement marquant dans notre passage en Amérique du sud... Sauf la Parilla de l’ancien marché: cet ancien bâtiment à été reconverti en restaurant ne proposant qu’exclusivement des énormes barbecues! Amis viandard et amoureux de la bidoche: une adresse à retenir! Pour une fois, nous tombons pas trop mal: aujourd’hui, c’est le marché-brocante de la ville.

C’est l’heure de se séparer. Les belges repartent vers leur hôtel, puis nous raccompagnions Xavier à la gare routière. Ce fût un agréable week-end. A refaire... ;-)


Passons aux choses sérieuses: Colonia de Sacramento! Ha, la voila enfin la ville qu’on attendait tant en Amérique du sud! Enfin une ville où il fait bon s’y promener, où il est plaisant de flâner! Ses anciennes rues pavés, ses fortifications, ses vielles voitures, l’animation des rues, les beau monuments et les belles bâtisses, quelques perroquets dans les arbres en fleur... et même une soirée samba uruguayenne! Nous allons trouver un super bivouac, sur la place principale du centre historique, calme avec un peu de musique Jazz ou Blues tous les soir. A part la première journée qui était pluvieuse, se sera grand soleil. Nous y rencontrons les belges (rencontrés à Buenos Aires), puis Marion, Sylvain et les enfants (rencontré à Valdès) avec qui nous passerons la journée. Grâce aux bateaux, la proximité avec Buenos Aires va permettre à mon frère de nous rejoindre pour le week-end, cool: on va se faire Colonia et Montévidéo ensemble! Nous rencontrons aussi d’autre Belge: Roxanne et Pierre (www.) avec qui nous partagerons une après-midi farniente et la route jusqu’à la Capitale.

On en quitte certains pour mieux en retrouver d’autres...

Depuis quelques temps, nous sommes en contact avec une autre famille, qui était encore en France lors de nos premiers échanges. Nous parlions de nous croiser, mais à l’époque, le monde est tel que nous ne pensions pas forcement y arriver. Avec énormément d’hasard, Emilie, Cédric, Jeanne et Paul, les 4 somnambules (http://4somnambules.blogspot.com), sont passés par Bora Bora et on logé chez Catarina. Jeanne aperçois le dessin qu’Eliott lui avait laissé. Puis ce sera dans le même camping que nous avions pris sur l’île de Pâques que, toujours Jeanne, trouvera un autre dessin d’Eliott, puis, lors de leur visite au Perito Moreno (Argentine), un jeune couple leur parlera de nous... Nous recevons un mail de leur part nous indiquant qu’ils sont en Uruguay. Ca tombe bien, nous aussi!

Direction le petit village de Santa Maria del Este (et sa très jolie plage) pour les rejoindre, chez leurs amis (bien agréable aussi). Une famille fort sympa avec qui le temps à été trop court... C’est fou que l’on puisse ressentir des liens aussi fort avec des personne que l’on ne connait que depuis 24 heures.

4somnambules       vs       akilifamily

«Allez-Allez, on reprend la route, il y a encore du monde qui nous attend plus loin...».

La côtes est de plus en plus jolie, le delta du Rio de la Plata se transforme en Océan Atlantique, les maisons sont de plus en plus cossu et la chaleur arrive... Serions nous en Vacances?

Punta Baleina et ses très belles maisons d’architectes succèdent à Punta del Este, station balnéaire où la beauté de la ville laisse à débattre... surtout hors saison où cette grande ville eSt désertéE à plus de 90% hors décembre-janvier (l’été austral)... Vienne ensuite les jolies côtes de José Ignacio, la Paloma, la Pedrera et la Laguna de Rocha.

P   u   n   t   a             B   a  l  e   i   n   a
P   u   n   t   a                d   e   l                e    s   t   e
J o s é    i g n a c i o
l a g u n a     de   r o c h a
L a     p a l o m a

Viens ensuite un drôle de village, Cabo Colonio. Amis Baba-cool: voici une bonne adresse!!!!! Tout d’abord, on n'accède pas comme ça à ce petit village côtier perdu au milieu des dunes et du parc naturel du même nom. C’est au bord de la Routa 9 que ce tiens une véritable gare routière qui permet au non-riverain et propriétaire de 4x4 de pouvoir se rendre au ‘centre-ville’ sans risquer de rester planter, à bord de gros camions 4 roues motrices. Comme nous sommes chanceux, il est 11H00 et le dernier départ était à 10H30 et le prochain 13H30... mais le caissier nous propose de nous emmener à bord de son 4x4. Sympa le gars!

Comment vous décrire cette ville? tout d’abord, elle est perdu entre dune et océan. Les rues sont en sable, l'électricité et l’eau ne sont pas là depuis plus d’une décennie. Les maisons sont faite de brique à broc pour la plupart d’entre elles, quelques chiens flânent à la recherche de l’ombre et seul la mer alimente l'ouïe. J’imagine qu’en saison, ça doit être légèrement différents. C’est l’un de ses endroits, plutôt rare, où nous nous sentons hors du temps, un peu comme aux 4.000 îles (Laos), dans un autre style. En tout cas, il n’y a rien a faire mais c’est plaisant. Les enfants s’éclaterons sur la plage, mais surtout le retour, à travers les dunes: nous ferons le voyage retour sur le toit du camion. Fou rire garanti, un pure moment!!!

Nous passerons la nuit à Valizas. Nous aurons ici l’un des plus beau couché de soleil que nous ayons vu. Le lendemain, nous nous rendrons dans les dunes à proximité du village, encore un pure régal pour les enfants.

Punta del Diablo! son nom est bien moins attrayant que sa plage et son village, qui est l’un des plus sympathique de la côte atlantique. Même hors saison et en semaine, il y a de la vie et c’est plaisant. Il y a des surfeurs qui se mélange aux pêcheurs, mais surtout, nous avons rendez-vous ici avec des voyageurs, les «frisés» comme les nommes Eliott, c’est à dire Marion, Sylvain, Sacha, Milla et Matéo, que nous avons rencontrer à Valdès et à Colonia. Ils nous attendent depuis 2 jours, et nous y restoerons 3 de plus. Cool :-)

Au programme: apéro, jeux de plage, bracelets brésiliens, apéro, baignade, bodyboard, apéro,... et j’en passe. Oui, nous confirmons: en Uruguay, nous avons troquer notre rythme voyage en rythme Vacances, seul les voyageurs peuvent comprendre ;-) Autre chose, le soir venu, nous voyons un drôle de phénomène: quelques vagues, en s’écrasant sur l’eau, lance comme un flash vert qui se répend dans l’eau. Bon je vous vois déjà venir... Non, l’alcool n’a rien à voir avec tout ça... Cela vient d’un

plancton phosphorescent présent dans l’eau, phénomène visible sur l’île d’Oléron paraît-il.

Enfin, voila le joli parc de Santa Teresa, ses belles verrières, ses plages, son petit zoo et son fort.

Voila une belle fin pour ce beau pays.

Nous quittons L’Uruguay par la ville de Chui, perdu entre deux frontières, celle de l’Uruguay au Sud et le Brésil au Nord. La ville est entre les postes frontières. La rue principale est coupée en deux dans le sens de la longueur, la rue de droite étant en Uruguay, celle de gauche au Brésil. Ici, c’est une zone détaxée où les uruguayens et brésiliens viennent faire quelques emplettes.


L’Uruguay nous aura plus, même si nous n’avons rien vu d’exceptionnel. C’est peut-être aussi le manque de dépaysement qui fait que l’on se sent comme chez nous, d’où le sentiment d'être un peu en vacances. Les Uruguayens, bien que sympathiques sont assez distant. Les rencontres sont rares. De plus nous avons passé beaucoup de temps avec d’autres voyageurs qui réduit aussi nos chances de partage avec les locaux. De l’autre coté de la frontière, c’est le Brésil qui nous attend, un pays où l’on pense trouver plus de dépaysement et d'exotisme, affaire à suivre ;-)