Fiche Pays: L’île de Pâques
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Un tour du monde en famille en camping-car avec deux enfant: c’est Akilifamily ! Akili Family
L’île de pâques
Capital: Santiago
Nombre d’habitant: 16,9 Millions
Monnaie: Pesos Chilien
Valeur: 1 € = 660$ch
Visa: non 
Date d’entrée: 8 janvier 2013
Date de Sortie: 11 janvier 2013
Durée: 4 jours
Kilomètres Parcourus:60km
Décalage horaire: -6h00 
Cout du Carburant: ?
Cout moyen d’un restaurant: entre 10 et 25€ / pers.
Eau: ?
Gaz: ?
Infrastructures: très mauvaises
Sécurité: aucun problème.
Bivouac possible:camping ou hôtel
Internet:Assez difficile et cher
Les +: son histoire et sa magie...
Les -: l’éloignement, cout de la vie...
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La mythique île de Pâques est là, sous nos pieds, celle qui ferait rêver n’importe quel voyageurs, celle qui ferait rêvé n’importe qu’elle amateur de vielle pierre, d’histoire ou tout simplement les plus imaginatifs d’entre nous, celle qui nous faisait rêver!


Nous avons réservé dans un petit camping de l’île, l’un de ceux dont les critiques étaient bonne sur internet. Comme le veux la tradition, nous serons accueillit avec des colliers de fleurs en guise de bienvenue, tout comme en Polynésie. L’île de Pâques, Rapa Nui comme on l’a nomme ici, à bon être chilienne, c’est l’accueil et la culture polynésienne que nous ressentons! Nous sommes ici 4 jours et pensons bien en profiter!



l’île ne compte qu’une seul commune: Hanga Roa. Difficile de croire que cette bourgade de 3.800 âmes n’a pas de voisin à moins de 2.000km! et quel voisin: une autre île perdu dans le pacifique qui ne compte que 50 habitants...

Ici, il n’y à pas de port pour accueillir les navires bondés de touristes: les locaux n’en veulent pas! à peine 60.000 visiteurs par an (pour info, c’est ce qu’accueil la Tour Eiffel en 3 jours...), «c’est bien assez» vous dira-t-on ici!


Mais d’où peuvent bien venir les premiers Pascouans? Comment ont-ils construit les Moaïs, ces monstres de pierre qui entour l’île, mais surtout, comment ont-ils fait pour les disséminer aux 4 coins de l’île (qui en vrai n’en compte que 3...)?

Polynésien, Péruviens, Forces humaines ou extra-terrestre, l’île aura fait couler beaucoup d’encre, et ça continue.


En attendant de découvrir l’île nous parcourons le village, notre premier contact avec la population chilienne et donc, l’Amérique du sud.


Benjamin, le gérant de notre camping nous conseillera une troupe de danse Maori qui se produit dans le village. Malgré la peur de tombé sur un attrape touriste comme nous les aimons (...), notre expérience à l’aéroport de Papeete nous convaincra d’y retourner. Une fois dans la salle, l’ambiance est tout de suite là et comme dirai benjamin «attention, ici c’est pas de l’Hakka comme en Nouvelle-Zélande! à Rapa Nui, ça bouge!» tous chauvin! Le spectacle met effectivement le feu, j’aurai même la chance d’être happé par une déesse qui me conduira sur la scène. Dommage pour vous, c’est moi qui fait le site, donc censuré! ;-)

Un nouveau jour se lève pour les Akilis, celui de parcourir l’île mystérieuse et ses secrets. Nous louons un 4x4, indispensable ici et tournons autour de l’île dans le sens anti-horaire. Les règles sont simple: Les Moaïs sont vénérés! on ne grimpe pas dessus, on ne les touche même pas!


Mais d’où viennent les premiers Pascuans? Aujourd’hui, la théorie la plus accepté, parle d’un peuple polynésien venu des îles marquise, 4.000km à l’ouest, il y a 1.500 ans, à bord de grands canoës doubles coques, mais style arche de Noé avec familles, animaux et plantes de tout genre à bord.


Et ces Moaïs alors, extra-terrestre ou pas?

Nous en trouvons tout le tour de l’île. La première surprise pour nous fût que toutes les statues sont tournées vers le centre de l’île. Elles regardent ses habitants et les protège. Parait-il que chacune d’entre elle représentait un ancêtre qui veille sur ses descendants, grâce à son Mana. La légende dit que la nuit, les Moaïs marchent jusqu’aux hommes pour visiter leurs rêve.

L’autre surprise, c’est que la grande majorité des statues sont tombés, volontairement face contre-sol, et même cassé, suite à de nombreuses guerres.

Nous visiterons l’unique carrière qui a servi à construire les Moaïs: Ranu Raraku. Ce volcan compte encore de nombreuses statues, 397 en cours de taille ou même finies, mais qui attendent d’être transportées. Mais pourquoi avoir construit ces centaines de Moaïs sans les avoir déplacé? La encore, l’histoire est incomplète, certains pensent à une guerre anéantissant la vie sur l’île, d’autres une épidémie ou encore une série de cataclysmes naturels...

Tout autour du volcan, à l’inverse du reste de l’île les statues regardent l’horizon, peut-être pour protéger et prévenir du danger. On en retrouve même à l'intérieur du cratère, par dizaine, autour d’un petit lac au milieu des chevaux.

C’est ici qu’on y trouve le plus grand de tous: 21,60m, mais en cours de fabrication. Beaucoup pense qu’avec son poids de 200 tonnes, qu’il n’aurait jamais été transportable avec les moyens de l’époque, mais qui mettrait autant d'effort dans une tâche sans avoir pris le soin de s’assurer son bon acheminement...

Généralement, les statues étaient sculptées directement dans la montagne sans extraire la roche au préalable.

le plus grand des Moaïs

Mais la principale question que l’on se pose: comment transporter ces monstres de pierre jusqu’à plus de 20km de là avec les moyen de l’époque (800 après JC)? Deux techniques pourrait-être possible, celle de déplacer les statues debout ou couchées. L’avantage de les déplacer debout serait de ne pas à avoir à les redresser une fois sur leur lieu définitif, mais cela impliquerai de les faire avancer en les faisant pivoter de gauche à droite, centimètre par centimètre (le temps n’était pas une unité de mesure à l’époque ou quoi?), mais rendait certains passages, comme les pentes, délicats. L’autre solution, couché serait plus simple, mais encore une fois, de nouvelle questions s’éveille: dans ce cas, comment les transportaient-elle au milieu de cette pampa aride et surtout comment les redresser? Pour les déplacer, il aurait fallut du bois, beaucoup de bois... peut-être que l’île était, à l’époque couverte de forêt? Probable! cette solution pourrait aussi en apporter une autre sur l’abandon de ses statues: plus de forêt = plus de transport possible!

Pour les redressé c’est une autre histoire. La solution serait de lever la tête petit à petit et d’y glisser des pierres jusqu’à ce qu’il bascule à la verticale.


En contre-bas du volcan, nous nous rendons sur le site de Ahu Tongariki. Cet Ahu a été mis a rude épreuve avec le temps. Entre guerres tribales et tsunami (qui ont projeté ces géants jusqu’à plus de 100m) à été entièrement restauré par une société japonaise. 15 Moaïs y sont regroupés, mais un seul porte encore son Pukao, sorte de chapeau.

Alors après construire ses statues, les déplacer, les remettre debout, comme si c’était trop simple, on va leur mettre un chapeau... La première chose que l’on remarque c’est la différence de couleur entre les Pukao et les Moaïs. Pour cela, il faudra se rendre dans le centre de l’île sur une petite montagne où les chapeaux de pierre sont taillés, c’est à Puna Pau. La roche, chargée de Mâchefer donne cette couleur rouge unique sur l’île. Les chapeaux étaient taillés grossièrement dans la carrière, puis roulés jusqu’à la statue qui le porterai. Le chemin était tellement long que la pierre perdait 30% de son volume dans le transport, en s’usant à force de les rouler!  Nouvelle énigme comment monter ce «caillou» sur la tête de ses bonhommes? Certainement grâce à une immense rampe en pierre recouvrant la face du Moaï. Le Pukao y était poussé, puis retourner une fois en haut. Plus qu’à retirer le monticule pour laisser place à ces dieux de pierre.

je crois que nous avons retrouvé nos cousins lointains, les Akivi ! ils ont l’air moins drôle que nous...

Une dernière petite visite de la journée, dans les tubes à lave. Ce sont des galeries souterraines qui peuvent mesurer plusieurs centaines de mètre de long, créer par des coulées de lave jusqu’à la mer.

Il pleut, il mouille... c’est la fête à la grenouille!!! réveille tout de même au sec, ouf... en même temps, la pluie n’aura pas été violente. Eliott malade, Mayline pas motivé... Papa partira tout seul voir le dernier site de l’île: l’ancien village de Orongo et son volcan Ranau Kau. Ca monte, ça monte, le temps est gris et nous devons rendre la voiture d’ici quelques heures. Pas d’autre choix que de visiter ce  site au risque de ne rien voir.


Voici l’un des sites les plus fascinant de l’île de Pâques! Cette ancien village, perché au dessus du vide, la mer d’un coté, le creux du cratère de l’autre, le village, offert aux 4 vents, est un site cérémoniel utilisé qu’au printemps. En contre-bas, 3 ilots au reliefs déchiquetés, sont très important pour le village.

Chaque année, chaque chef de tribut désignait un Hopu Manu, particulièrement malin et sportif, il sera mis au défit des autres clans pour remporter le titre d’Homme-Oiseau!

Sa tache? Trouver et rapporter à la nage le premier oeuf d’un oiseau du Motu Nui (Ilôt d’en face). Muni d’un peu de nourriture, les Hopu Manu ralliaient l’ilot à la nage, au mois d’aout, lutant contre les violents courants, tentant d'échapper aux requins. Arrivé sur le Motu Nui, l’attente pouvait durer plusieurs jours, voir plusieurs semaines. Le serviteur qui trouvait le premier oeuf se remettait en route avec le précieux objet attaché au front pour l’offrir à son chef. Au retour, il fallait non-seulement affronter à nouveau les dangers de l’océan, mais aussi grimper la falaise abrupte haute de près de 300 mètres... s’il parvenait au but, il gagnait le droit au titre d’Homme-Oiseau. A sa mort, celui-ci se voyait ériger un Moaï.

Pour être Homme-Oiseau, il fallait donc savoir nager, grimper.... mais pas voler! ;-)


Le village était constitué de 53 maisonnettes de pierres de formes rondes aux ouvertures étroites. utilisé que pendant les cérémonies. C’est ici que la célébration de l’Homme-Oiseau avait lieu. Le site, couvert de Pétroglyphes, dont celui de l’Homme-Oiseau (un personnage recroquevillé, avec une tête d’oiseau à gros yeux et un bec crochu), qui aujourd’hui est l’un des symboles fort de Rapa Nui.

Ce symbole n’est que l’un des 120 signes de l’écriture Rongo-Rongo, unique forme d’écriture de la zone océanique, qui représente des dessins. A ce jour, personne n’a su déchiffrer ce langage mystérieux. La seul chose que l’on sait, c’est qu’il faut retourner de haut en bas, les tablettes de bois, à chaque ligne. Des progrès ont été fait, mais les opinions des spécialistes divergent...

Voila, nous profitons de notre dernier jour ici, à nous balader avec plus de légèreté que la veille, à parcourir la ville, sous le soleil qui re-pointe son nez.

L’île de Pâques n’est pas qu’un simple caillou habité au milieu du Pacifique. C’est toute une histoire perdue au fil du temps que personne n’arrive réellement à décrire, qui laisse tant de questions en suspends. C’est d'ailleurs certainement ça qui fait tout son charme.

Nous sommes vraiment content que notre chemin ai pu passer par ici, cette terre si lointaine de la notre dont nous avons entendu parler depuis notre enfance.



Un grand mystère dont nous n’avons pas encore parler, celui qui hante les nuits de nos enfants: Mais où sont les lapins en chocolats, les cloches volantes et la réserve d’oeuf à la praline???

ben quoi, c’est pas d’ici que partent les cloches de Pâques???