Fiche Chili-Argentine Nord: de Salta à Atacama
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Un tour du monde en famille en camping-car avec deux enfant: c’est Akilifamily ! Akili Family
L’Argentine- CHILI: LE NORD
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Notre première nuit en Argentine ne sera pas un bivouac de rêve, mais plutôt devant le poste de police de La Quiaqua, naviguant entre leurs bureaux glacials et un peu de chaleur dans le camping-car. On attend le chauffeur du bus avec qui nous avons eu l’accrochage (Cf la fiche précédente Bolivie 1), qui ne se présentera pas... Je m’en tirerai avec une déclaration d’accident et un timbre amande de 10 Pesos (1,20€)...

Nous revoila donc dans ce graaaannnnnnd pays, mais allons plus naviguer dans la cordillère des Andes et ses splendides paysages de montagnes qu’au bord de mer.


En route vers Salta où nous attendent nos amis les Mouss, nous allons traverser tout d’abord l’alti plano, des hauts plateaux perchés à plus de 3500m d’altitude et croiser quelques jolies paysages.... plats, mais aussi de jolies lacs où se pavanent quelques centaines de flamands roses mais aussi blancs et rouges.

NB: Un peu comme dans le sud, nous allons visiter ses deux pays par fragment. Nous regroupons donc nos recit sur une même page pour ne pas multiplier les pages. Bonne Lecture!

Capital: Buenos Aires
Nombre d’habitant: 41 Millions
Monnaie: Pesos Argentin
Valeur: 1 € = 8,20$a
Visa: non 
Date d’entrée: 09 aout 2013
Date de Sortie: 07 Septembre 2013
Durée: 28 jours
Kilomètres Parcourus:xxkm
Décalage horaire:-5h en hivers  
Cout du Carburant: environ 1€/litre
Cout moyen d’un restaurant: entre 8 et 10€ / pers.
Eau: station service
Gaz: recharge en usine spécialisé
Infrastructures: de excellent à horrible
Sécurité: juste une vigilance plus soutenue dans les grandes villes.
Bivouac possible:partout
Internet:dans la rue, hôtel, café...
Les +: une nature extraordinaire
Les -: des sites isolés et l’altitude

Nous continuons la route vers le sud et les paysages changent à chaque dizaines de kilomètres. Nous traversons les villages d’Abra Pampa (où commence les 4.600km de la fameuse Routa 40), Humahuaca et Tilcara.


L’histoire d’Humahuaca est assez drôle: Alors que les indiens vivait paisiblement, ils apprirent que les conquistadors espagnols n’allaient pas tarder à envahir leurs terres. Les indiens décidèrent d’avoir recours à la ruse plutôt que de les affronter: tous les vêtements et tissus de la régions furent réquisitionné et les indiens habillèrent tous les cactus de la vallée. A la vue d’une armée aussi nombreuse, les espagnols rebroussèrent chemin et laissa aux indiens quelques dizaines d’années de répit!!!  Tilcara est quand à elle une ville très touristique.

Pumamarca va être la ville la plus touristique que nous allons faire. Des bus et des bus arrivent, innondant ce petit village de quelques centaines d’âmes... mais c’est vrai que c’est assez joli. A proximité, nous découvrons la montagne dite «aux sept couleurs», encore un spectacle de la nature.

c’est juste après cette ville que nous allons quitter les hauteurs des Andes. 1000 mètres plus bas, nous tentons de rejoindre les thermes de Reyes, sauf que on va pas choisir la meilleurs routes...

Ma carto indique que l’on peut arriver par le site, soit par le nord, soit par le sud d’une route formant une boucle. Le plus logique pour nous (arrivant par le nord) étant donc de prendre la route... du nord! Au carrefour, une pancarte indique bien les thermes, super! sauf que la route nord ne sera pas la plus simple... Après 29km, 2 cols à 2200 et 2500m, quelques centaines de virages et des portions de routes de corniche bien abimées, des trous sur le bord de la chaussée donnant le vertige et 1H40 de conduite (si si) on décide de se poser sur un belvédère à 3km des thermes car la nuit tombe. Une fois posé, on aperçois en contre-bas les fameuses piscines et... une belle route droite, sans dénivelé et surtout en enrobé qui permet d'accéder au site en 10km... mmmhhhh y a des jours comme ça... en tout cas, je sais quel route prendre pour repartir...

Aujourd’hui, on est le 13 aout... et c’est quoi aujourd’hui???? ben mon anniversaiiiiiirrrrreeee! et quoi de mieux pour son anniv’??? et bien d’avoir une bande de copain avec soit!!!!! :-)

Le rendez-vous est fixé depuis quelques jours: c’est au camping de Salta que nous allons fêter ça avec les Mouss’, Matthieu (notre backpacker préféré qui va venir passer quelques semaines avec nous et aussi de nouveaux amis rencontrés au camping: David, Orlane et leurs 3 p’tits mecs (www.expedition5.com).

Nous n’avons jamais vu ça depuis le début de notre voyage: c’est une véritable caravane de camping-cars allemands qui débarque au camping! et bien, pas l’habitude de voir autant de camping-car ici, on se croirait à un salon de l'occasion!


Après 3 jours de folie, nous revoilà chacun sur les route, avec au programme pour nous la boucle sud Salta Cafayate Salta.

Nous allons attaquer cette magnifique boucle d’environs 500km en tournant dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. En premier, nous allons traverser et dormir dans le parc national Los Cardonnes. Au bout de la montée (3600m) nous traversons l’alti plano et la Recta Tin Tin, une ligne droite de 14km qui traverse un paysage parsemé de cactus gigantesque pour certain.

Avant d'atteindre le village de Cachi, nous croisons une fête (une procession peut-être) Bolivienne. C’est ensuite Cachi que nous découvrons, avec ses cotés coloniaux bordée par les cimes des montagnes des Andes dépassant les 6.000 mètres.

Viens ensuite le tour de Molino, une petite ville (très) tranquille, connue pour sa belle église (dont sa toiture en cactus) et l'Hacienda du même nom, qui à appartenu au dernier gouverneur de Salta Isasmendi. Nous y bivouaquerons. Malgré le magnifique temps qui nous suis depuis maintenant plusieurs mois, ici, les soirées sont fraîches et malheureusement, depuis que nous sommes en Argentine, nous ne profitons plus trop de notre «salon de jardin»...

C’est à partir d’ici que la nature va être exceptionnel. Nous allons traverser des quebradas (sorte de grand canyon) qui vont changer de forme et couleur d’une vallée à l’autre. Nous roulons à nouveau sur la Routa 40... Décidément, elle nous en fera voir du pays cette route nationale: les paysages sont souvent superbe, mais l’état de la piste laissant à désirer...

Et voila Cafayate!!! En tout cas, quel belle descente! que va nous réserver cette ville, puis la remontée vers Salta?

Commencions par Cafayate. Si la ville est charmante avec un peu d’animation, c’est surtout pour ses vignobles exceptionnellement haut (1660m) qu’elle se fait une réputation. Nous commençons notre arrivée par la visite d’une cave, puis de quelques stands en ville proposant encore et toujours du vin. Après quelques dégustations, nous retrouvons le camping-car... «dis donc, y a du vent par ici, non?»... ;-) (désolé, aucune photo de la ville...)

Salta: 200km.

A peine sortie de la ville, nous rencontrons un jeune couple belge (Marion et Antoine) qui patiente depuis plus de 3H30 sur le bord de la route, le pouce levé. Et voici une bonne nouvelle rencontre. Nous allons passer presque 24 Heures ensemble, enchainant visite (Quebrada de las Conchas) et bivouac.

A Coronel Moldes, Nous avons la chance de tomber sur une grande fête Gaucho. Après un défilé d’école, de l’armée et fanfares, c’est plus d’une centaine de Gauchos (tout âge confondu!) qui vont défiler dans la rue principale de la ville.

C’est à Digue del Corral, un joli lac, que nous laissons nos amis belges. Bonne continuation à vous 2!!!

A voila: nous revoila au Camping de Salta, lieu de passage quazi obligé pour les voyageurs! nous y repasserons quelques soirées entre copains, mais aussi pour continuer l’entretien du camping-car: vidanges et remplacement des suspensions avant...

En route la troupe: Direction le Paso de Jama, un col perché à 4150m pour la douane, mais avec des passage bien plus haut... mais nous n’en sommes pas là! Sur le chemin, nous nous arrêtons à Pumamarca pour que Matthieu découvre la montagne aux sept couleurs, puis nous remontons sur l’un des hauts plateaux des Andes. Les paysages sont superbes.

Nous atteignons Salina Grande, une grande saline où nous allons fêter l’anniversaire de notre chipie préférée: Mayline. Joyeux anniversaire pour tes 5 ans! Que peux-t-on lui souhaiter??? Marcher plus... Pleurer moins... ha non, on fera ses souhaits là pour notre anniversaire à nous... Allez, profites bien ma chérie!

Et ça grimpe et ça grimpe encore... Malheureusement le temps se dégrade et à quel point... La route est jolie (encore une fois), mais surtout très spéciale: les paysages deviennent désertiques et vraiment arides. Si nous croisons quelques vigognes (sorte de lama) et lama un peu plus bas, une fois en haut, ce sont des champs de cailloux et quelques petits salar qui agrémentent l’horizon.

Le paso de Jama est un col qui sert de poste frontière entre l’Argentine et le Chili à 4150m d’altitude. Les conditions météo à notre arrivée laissent entendre que le paso est fermée. Sauf qu’à ce moment là, ont ne sait pas pour combien de temps...

Au lendemain de notre arrivée, le grand soleil nous laisse confiant et proposons à nos amis les Syséléma de remonter jusqu’ici car le col ouvrirait ses portes vers 9H00. Nos amis arrivent, il est 10H, le col est fermé... 11H toujours fermé... à 12H la douane nous informe qu’il n’ouvrira pas aujourd’hui... peut-être demain... La neige est tombée la nuit précédente et les 165km qui nous séparent de la douane chilienne, basée à San Pedro de Atacama sont enneigés sur 70km environ. La douane nous parle de 2 mètres de hauteurs de neige et à certain endroit 30cm de glace...

Les jours se suivent... et se ressemblent... «c’est fermé encore aujourd’hui...peut-être demain...».

Bon... nous sommes arrivés samedi, nous sommes mercredi et enfin le paso ouvre... dans l’autre sens! :-( La bonne nouvelle, c’est que s’il ne neige pas ou qu’il ne fait pas trop froid dans la nuit, c’est notre tour le lendemain, soit le 6ème jour. La température des nuits précédentes était descendu à -17°C et avait empêcher les engins de travailler. Mais cette nuit, il fait doux (-14°C) et le paso ouvre bien dans notre sens!!!

Au réveil, pas moins de 200 camions ont appris la nouvelle et font la queue. Heureusement, nous n’utilisons pas la même fil qu’eux.

Nous voila à la douane, coups de tampons sur nos passeports... sauf sur celui de Céline: La douane Argentine/Bolivie n’a pas enregistrée son entrée dans le pays... grrrr... Sebastien arrive à nous et nous informe que le mauvais temps risque de revenir et que le paso ferme à 11 Heure!!!! Il est 10H et toujours à la douane, 3 solutions s’offrent à nous: Patienter au risque de ne pas passer, Exciter les douaniers en leur informant que c’est leur problème pas le notre (le notre étant d’avoir un tampon d’entrée sur le passeport) ou alors d’abandonner Céline... Si la troisième solution m’a chatouillé l’esprit, nous nous rendons dans les bureaux informer à la douanière que le paso va fermé et que, malgré toute notre compréhension, nous ne pouvons vérifier que le douanier à l’entrée effectue bien son travail (on reste diplomate, on reste diplomate...).

Il est 10H30, et la jolie barrière s’ouvre enfin, même si le douanier nous préconise de faire demi-tour si la neige tombe...


C’est donc à peine tendu que nous quittons l’Argentine...

Le Paso est encore une fois une belle surprise. Les paysages de montagne sont tout à fait ce que l’on peut espérer trouver de la cordillère des Andes: de magnifiques montagnes, volcans plaines arides, neige, et lac à moitié salés ou à moitié glacés, on ne sait plus trop... Au bout d’une centaine de kilomètre, nous roulons à la même hauteur que le toit de l’Europe: 4810m, comme le Mont Blanc! Une fois que nous sommes assurer de ne pas à avoir à faire demi-tour, nous nous autorisons une petite pause Bataille de boule de neige, à plus de 4500m! Et le souffle en prend un coup... Nous quittons ce col par une descente vertigineuse qui nous laisse découvrir les premières images du désert d’Atacama: 2000 mètres de dénivelé constante à descendre en une bonne vingtaine de kilomètres!

Allez, on continu avec les douanes... Nous voila donc arrivé à San Pedro de Atacama et la douane chilienne va aussi nous en faire voir... Au début, c’est un feuillet de déclaration qui sera mal rempli: nos 3 exemplaires auront dû être refait 4 fois... puis l’un des douaniers partira en pause déjeuné avec mon autorisation temporaire d’importation de véhicule dans sa poche, pour, au final m’en délivrer une nouvelle, mais le soir venu, je me rend compte que je doit y retourner car la plaque d’immatriculation inscrite dessus ainsi que mon numéro de passeport son faux... bref, cette frontière n’aura pas été des plus simple et des plus rapide...

Nous retrouvons à San Pedro les mouss et expedition5. Pendant que nous étions bloqué au Paso de Jama, eux, était bloqué à la laguna verde au milieu de la neige... contrairement à nous, il n’avait ni éléctricité, eau à volonté et information, bref, la galère quoi...


On en profite d’être tous ensemble pour nous rendre à l’une des attractions phare d’Atacama: observer les étoiles! Atacama est l’un des meilleurs endroit au monde pour l’observation de la voute céleste.

C’est ici que sont implantés les plus gros et plus puissant télescopes au monde. On peux visiter le VLT Paranal (à 120km d’Antofagasta) et son télescope (composé de 4 miroirs de 8,20m de diamètre) qui permet de voir 4 Milliard de fois plus gros qu’à l’oeil nu, c’est à dire que l’on pourrait observer un homme marchant sur la lune!

à 20km de là se construit l’E-ELT, une nouvelle génération de télescope d’un diamètre de 42m! Son but étant de repérer des planètes lointaines offrant des conditions de vie similaires à celle de la terre. Ouverture prévu en 2018 pour un cout dépassant le milliard d’euro...


C’est Alain Maury, photographe astronomique devenu astronome, qui nous reçoit dans son centre d’observation. Découvreur d’Astéroïdes et de 2 comètes, ce passionné va nous faire découvrir les étoiles observables depuis l'hémisphère sud. Après de longues explications, c’est à travers ses 10 télescopes (jusqu’à 60cm de diamètre) que nous allons observer de plus près Saturne et son anneau si emblématique, une nébuleuse, des planètes côte à côte rouge et bleu (l’une dite chaude, l’autre froide) et notre belle voie lactée! Le ciel pure d’Atacama nous en fait profiter pleinement!!!

Avec toute la bande, nous allons nous poser au milieu du désert, entre la vallée de la Lune et la vallée de la Mort. Au programme, barbecue, couché de soleil sur la vallée de la Lune, observation des étoiles... tout un programme! Je profite de David pour me perfectionner dans mes prises de vue, notamment celle de nuit. Haaaa, quel merveille: merci David!!! :-)

Après une petite visite de San Pedro, nous quittons les copains et partons à la visite du désert d’Atacama. D’ailleurs: désert, Salar??? les deux noms se côtoient souvent...

C’est en direction du sud que nous découvrons l’une des curiosités d’Atacama: à 6km de la bourgade de Peine, c’est un champs de sculptures naturelles créées par les blocs de sel.

Comme à ses habitudes, ELiott réclame son vélo. Il nous propose de suivre le camping-car jusqu’à l’intersection de la piste suivante, soit 3-4km plus loin, mais c’est sans compter sur sa motivation d’en faire encore plus... Au bout de 7km Matthieu le rejoint en courant et c’est comme cela que commence un véritable challenge. Papa propose: «et si vous remontiez à pied et à vélo jusqu’à San Pedro, plus de 100km au nord?». La réponse se fait sans attendre: c’est parti pour la remontée infernale!













Pour visualiser le récit complet de leur périple,

c’est ici: la grande traversée du désert!


Durant les jours qui suivent, nous alternerons les épreuves sportives et les visites. C’est donc au tour de la laguna Chaxa où nous allons observer quelques flamants roses.

A Tocanao, nous nous rendons dans la vallée de Jerez, une Quebrada où pousse un peu de tout, assez rare dans ce desert, mais le site n’a rien de plus exceptionnel que ça...

Viens ensuite le tour des Lagune de Cejar et Piedra. Dans la première, il es possible de s’y baigner et la teneur en sel de la lagune est tel qu’on y flotte comme dans la mer morte. Bon pour être franc, à peine les pieds mis dans l’eau que nous savons pertinemment que ne nous y baignerons pas... haglagla...

Et notre prochaine visite est... devinez... une lagune! ;-)

Nous voila à la Laguna Terbenquiche. Contrairement aux autres, celle-ci est gratuite et paradoxalement peut-être la plus jolie de toutes. Mais pour cela, il faut avoir un peu de chance et réussir à visiter le site sans la moindre brise. A ce moment là, le lac devient miroir et la magie opère! Comme le site est libre, il nous est donc possible d’y bivouaquer.Juste avant d’atteindre la lagune, nous trouvons Ojos del Salar (les yeux du salar), deux ronds parfaits d’eau douce, une originalité ici.

A 100km au nord de San Pedro se trouve les geysers de Tatio. Perchés à plus de 4300m d’altitude, le site de Tatio n’offre pas des geysers qui crachent haut, mais plutôt un parc assez complet puisque l’on peu y compter pas moins de 40 geysers et une soixantaine de sources chaudes.

Sur la route en direction du site, nous nous arrêtons au village de Machuqua où vivent... 7 âmes (incroyable: on a vu un regroupement de 4 personnes, soit plus de la moitié de la population...) et son église n’a plus la fraicheur vendu en page de couverture de notre guide...

Une fois sur le site, nous profitons de l’après midi pour nous baigner dans une piscine naturel offrant des températures d’eau peu constante, passant du froid au bouillant, ce qui donnera de bon fou rire aux enfants, jusqu’à ce soit eux qui se brûlent... niak niak niak!!! ;-)

C’est au petit matin que l’activité géothermique et le plus actif, grâce à la différence de température. Il fait -8°C, il est 5H45 et nous quittons l'accueil pour nous rendre au milieu des fumeroles. les micro bus de touristes arrivent à outrance: si nous étions seul l’après-midi sur le site, on peu compter pas moins de 200 personnes à l’aube, mais une fois 8 Heures du matin, c’est la débandade et nous avons le site à nouveau pour nous seul.

La descente pour rejoindre San Pedro sera tout aussi jolie que la montée, à part quelques 10km de piste plutôt onduleuse...

Lors de la descente, nous retrouvons nos amis les Sysélémas, posté sur le bord de la route, la mine déconfite... Le camion chauffe et ils ne sont qu’au début de la longue montée vers Tatio. Nous redescendons ensemble. Sebastien ira faire nettoyer ses filtres moteurs et réglera le problème.

Avant de retourner en Bolivie, nous nous rendons au coeurs de la vallée de la mort. Dans l’après-midi, un véhicule s'arrête à notre niveau et nous propose une offre bien alléchante: Une équipe de tournage (part2pictures) est ici pour l’émission américaine «Believe». Il tourne depuis 2 ou 3 ans partout dans le monde pour faire un reportage spécial étoile et planète. Evidement, le site d’Atacama fait parti du programme et l’on nous propose d’y participer, trop cool! :-).


Le soir même, nous voila sur un plateau de la vallée de la mort, en compagnie d’astronomes, de l’équipe de tournage et de 3 magnifiques télescopes pour découvrir le ciel. Si notre sortie nocturne avec Alain Maury était très intéressante, cette soirée va parfaire notre découverte du ciel! En plus d’être passionné et passionnant, l’équipe va nous faire découvrir en avant-première les images déjà réalisés, entre autre au fameux centre du Paranal (voir plus haut).

La soirée s’annonce exceptionnel avec, pour ma part, un souvenir inoubliable: voir les cratères de la lune, découvrir Venus (qui borde la lune) mais aussi Saturne et son emblématique anneau! Les photos que vous allez découvrir ci-dessous sont prises à travers les télescopes, parfois avec des filtres de couleurs (pour mieux voir). Merci à David SHADRACK et toute son équipe pour cette inoubliable soirée!!! :-)

C’est avec des étoiles pleins les yeux que nous quittons le Chili, pour rejoindre à nouveau la Bolivie. Toujours en compagnie de Matthieu et avec les Syséléma, nous allons nous attaquer à ce que certain estiment être l’une des plus jolies routes du monde, mais aussi l’une des plus difficiles: le Sud Lipez!